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LE BARON DE SAINT CASTIN

À trente ou quarante pas du fort, une petite maison de vingt pas sur huit, en planches et bardeau, laquelle sert évidemment au bétail. À côté, un jardin fermé de pieux, où poussent de cinquante à soixante arbres fruitiers.

(8) P. 21. Talon à Colbert, 2 nov. 1671, Archives d’Ottawa, C. A11, fo 77.

(9) P. 21. Frontenac à Colbert, le 13 nov. 1673 : « Vous ne pouviez jamais mieux faire. Monseigneur, que de faire donner au sieur de Chambly le gouvernement de l’Acadie et d’en retirer le chevalier de Grandfontaine qui, selon ce que j’en puis juger par ce qu’on m’a écrit de ce pays là et même par ses propres lettres, ne s’y comportait pas comme il devait et laissait dépérir sa garnison et mourir de faim les habitants ne s’amusant qu’à chercher des peaux dont on dit qu’il a une fort grande quantité, et laissant aux Anglais tout ce qui leur plaisait sur nos côtes et recevant tous les jours mille algarades.

Je suis assuré que le sieur de Chambly n’en usera pas de même étant un des meilleurs officiers que le Roi ait peut-être dans ses troupes, attaché à faire exactement tout ce que lui ordonnent ses supérieurs, ne trouvant jamais rien de difficile, plein d’intelligence et de capacités et digne d’un plus grand emploi encore que celui de l’Acadie » (Arch. de Québec. Rapp. 1926-1927, p. 43).

(10) P. 22. Temple avait écrit aux lords du commerce, dès le 24 nov. 1668 : « M. du Bourg m’informe que l’intention du Roi Très-chrétien est d’établir une colonie à Pentagouët et d’ouvrir une communication par terre avec Québec, la plus grande ville que la France ait dans le Canada et qui n’est qu’à trois journées de distance de Pentagouët » (Mémoires des commissaires., II, 299)

Le 16 fév. 1674, Frontenac écrit : « J’espère que vous verrez bientost une communication d’icy à l’Acadie » (Arch. de Québec, op. cit., p. 54).

(11) P. 23. Arch. de Québec, Rapp. 1922-1923, p. 86.

(12) P. 23. En 1676, Frontenac concédait tout ce territoire « à Pierre de Joibert, sieur de Soulanges et de Marçon, major de Pentagoët, et commandant des forts de Gemisick et de la rivière Saint-Jean ». Le 1er mars 1693, brevet de concession à Marie-Françoise Chartier, veuve du sieur de Marson, ci-devant commandant à l’Acadie, d’un fief sur la rivière Saint-Jean, vis-à-vis celui du sieur d’Amours (Arch. d’Ottawa, B-16, fo 62).

(13) P. 24. Bulletin des recherches historiques, 1935, p. 611.

CHAPITRE II

(1) P. 26. Arch. de Québec, Rapp. 1926-1927, p. 83, 88, 96 et 136.

(2) P. 28. Ibid, p. 137.

(3) P. 28. Williamson (II, 23) écrit : « They were tamely obsequious to any power ».

(4) P. 28. Diéreville, p. 36. — En avril 1692, le ministre écrivait à Villebon que, si les Anglais attaquaient Port-Royal avant que les défenses fussent prêtes, les habitants devaient se retirer avec leurs bestiaux dans des endroits inaccessibles (Arch. d’Ottawa, Rapp. 1899, p. 283).