Utilisateur:Cassiodore89/Brouillon


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Albert Samain, J’ai rêvé cette nuit que mon cœur était mort dans Poèmes inachevés (Samain) 1921

J’ai rêvé cette nuit que mon cœur était mort.
Deux cierges le veillaient, purs dans l’air solitaire…
Et c’était comme au fond d’un très vieux monastère
Dans un pays de neige et de cygnes du Nord.


Or, à chaque heure qui sonnait dans les ténèbres,
Il sortait de mon cœur une goutte de sang,
Et chaque goutte au front du ciel noir se fixant
Y marquait ton nom rouge en étoiles funèbres…


Une porte glissa dans le mur et, sans bruit,
Tu t’avanças, flottante en ta robe lamée,
Orgueilleuse, tes bras pleins d’anneaux, parfumée,
Et ta gorge vivante offerte comme un fruit.


Devant toi les flambeaux abdiquèrent, livides,
Et seuls, et ruisselants parmi l’obscurité,
Tes beaux yeux de vertige et de fatalité,
Tes beaux yeux éclataient, fidèles et splendides.


Et mon cœur trépassé d’un long frémissement
S’émut, comme un Lazare écartant son drap roide…
Une cloche tinta parmi l’aurore froide,
Et mon cœur se remit à battre doucement.


Et maintenant parmi de royales pelouses
Mon cœur vivait, épanoui sur un rosier ;
Tu passais, lente et belle, et d’un air princier
Tes doigts cueillaient la fleur pour tes lèvres jalouses.


Et la rose [....................] à son tour
Frissonnait sous tes doigts magiques vers la vie ;
Et ployant doucement sa corolle ravie
Baisait ta bouche avec ses pétales d’amour.

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