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ans. Les soldats n’ont point fait leurs Pâques, à l’exemple de M. de Bienville, leur commandant,
ans. Les soldats n’ont point fait leurs Pâques, à l’exemple de M. de Bienville, leur commandant,
M. de Boisbriant, major, Bâillon, aide-major, Chateaug’uay, premier capitaine, et
M. de Boisbriant, major, Baillon, aide-major, Châteauguay, premier capitaine, et
Sérigny, petit officier, auxquels j’ai déclaré que j’en informerais Votre Grandeur. Ce qui les
Sérigny, petit officier, auxquels j’ai déclaré que j’en informerais Votre Grandeur. Ce qui les
a fait éclater contre moi, avec l’appui du commissaire Duclos. Il reproche au capitaine la
a fait éclater contre moi, avec l’appui du commissaire Duclos. Il reproche au capitaine la
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pauvres, n’ayant ni linge, ni hardes, ni beauté. Je crois qu’il serait à propos de marier
pauvres, n’ayant ni linge, ni hardes, ni beauté. Je crois qu’il serait à propos de marier
quelques-unes de ces filles avec des soldats qui les recherchent, et cela le plus tôt possible. Le
quelques-unes de ces filles avec des soldats qui les recherchent, et cela le plus tôt possible. Le
libertinage est si outré, qu’il ne paraît ici presque aucun respect pour la religion. Chaque
libertinage est si outré, qu’il ne parait ici presque aucun respect pour la religion. Chaque
garçon a des sauvagesses ; les soldats comme les autres, sans en excepter les officiers, qui
garçon a des sauvagesses ; les soldats comme les autres, sans en excepter les officiers, qui
les préfèrent aux filles qui viennent de France. Voici le langage des uns et des autre :
les préfèrent aux filles qui viennent de France. Voici le langage des uns et des autre :