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<section begin="Morin1"/>compenses pécuniaires ne sont pas de la partie ? Au reste, il n’était pas aussi connu par toute l’Europe, depuis l’an 1636, qu’il le prétendait. Son nom et ses livres n’ont pu trouver place dans un livre de Vossius |
<section begin="Morin1"/>compenses pécuniaires ne sont pas de la partie ? Au reste, il n’était pas aussi connu par toute l’Europe, depuis l’an 1636, qu’il le prétendait. Son nom et ses livres n’ont pu trouver place dans un livre de Vossius<ref>''Celui de'' {{lang|la|Scientiis mathematicis}}. ''Il s’étend jusqu’en'' 1646 ''et plus.''</ref>, où l’on voit une longue liste des mathématiciens et des astrologues, etc. anciens et modernes. |
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Depuis la seconde édition j’ai appris quelques circonstances de son procès, qui pourront servir de supplément et de correctif à son article {{Refl|Morin2-(E)|num=(E)|nosup}}. |
Depuis la seconde édition j’ai appris quelques circonstances de son procès, qui pourront servir de supplément et de correctif à son article {{Refl|Morin2-(E)|num=(E)|nosup}}. |
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'''{{Refa|Morin2-(A)|(A)|nosup}}''' ''Son esprit était en désordre depuis long-temps.''] Voyez le livre intitulé Pensées de Simon Morin : il fut imprimé l’an 1645. On n’y mit ni le nom de l’imprimeur, ni le nom du lieu où on l’imprima. L’auteur était en prison à Paris pour les erreurs des illuminés, lorsque les amis de Gassendi écrivirent contre l’astrologue Jean-Baptiste Morin, auquel ils reprochèrent qu’il était ou frére ou parent de ce prisonnier. L’astrologue prit cela pour le second de leurs mensonges. Secunda (impostura) dim asserit quemdam Simonem Morinum in carceribus archiepiscopatiis hujusce asservatum, ob illuminatorum doctrinanr quam profitetur, esse meum consanguineurn sive fratrem |
'''{{Refa|Morin2-(A)|(A)|nosup}}''' ''Son esprit était en désordre depuis long-temps.''] Voyez le livre intitulé Pensées de Simon Morin : il fut imprimé l’an 1645. On n’y mit ni le nom de l’imprimeur, ni le nom du lieu où on l’imprima. L’auteur était en prison à Paris pour les erreurs des illuminés, lorsque les amis de Gassendi écrivirent contre l’astrologue Jean-Baptiste Morin, auquel ils reprochèrent qu’il était ou frére ou parent de ce prisonnier. L’astrologue prit cela pour le second de leurs mensonges. Secunda (impostura) dim asserit quemdam Simonem Morinum in carceribus archiepiscopatiis hujusce asservatum, ob illuminatorum doctrinanr quam profitetur, esse meum consanguineurn sive fratrem<ref>{{lang|la|Joh. Baptista Morinus, ''in'' Defensione suæ dissertationis de Atomis et Vacuo}}, ''{{abr|pag.|page}}'' 105. Ce livre fut imprimé l’an 1650.</ref>. {{References-Bayle}} '''{{Refa|Morin2-(B)|(B)|nosup}}''' ''Des Marets…… feignit d’être son disciple, et découvrit…… son fanatisme.''] Il était lui-même un grand fanatique<ref>''Voyez ci-dessus son article.''</ref>, et il s’attendait à une admirable et sainte révolution ; mais, s’imaginant qu’elle ne se ferait point par les voies que Morin marquait, ni par celles d’un autre visionnaire nommé Charpy de SainteCroix<ref>''Il est auteur d’un livre intitulé'' L’ancienne Nouveauté de l’Écriture Sainte, ''que {{M.}}'' Arnauld ''réfuta''. Le Journal des Savans ''du'' {{rom|i}}{{er}}. ''de mars'' 1666 fait mention de cette réfutation. Ce visionnaire renonça à ses erreurs. Voyez la'' Question curieuse si {{M.|Arnauld}} est hérétique ? {{abr|pag.|page}}'' 147, ''{{abr|édit.|édition}} de'' 1695.</ref>, il se mit en tête de com- |
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