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292 COMMENTAIRE.

On trouve en outre dans les Anciennes poésies fran- çaises des xv" et XVI’^ siècles publiées par M. Montaiglon dans la Bibliothèque el^evirienne (t. i, p. 204) : Un Ser- mon ioyeulx de la viefaint Ongnon^ comment Nabu^arden^ le maiftre cuifmier, le fit martirer…

Page 407, 1. 5 : loyeufes refponfes de Ciceron. Voyez Plutarque, Apophtegmes.

Page 409, 1. 7 : La naiif Bourrabaquiniere, « La lîxieme (pour diuife auoit) vn Bourrabaquin mona- chal. » (t. II, p. 270)

L. 17 : La Truye de la Riole. « Eurent confeil ceux de l’oft, pour leur befogne approcher & pour plus gre- uer leurs ennemis, que ils enuoieroient querre en la Riolle vn grant engin que on appelle truie, lequel engin eftoit de telle ordonnance que il ietoit pierres de faix ; & fe pouuoient bien cent hommes d’armes ordonner dedans & en approchant affaillir la ville. » (Froissart, Chroniques^ liv. 11, c. 5)

Page 413, 1. i : Rompit les Andouilles aux gcnoulx. Ilyaici unesorte de jeu de mots, car rompre l’anguilleau genou, sur le genou, était une locution proverbiale pour désigner une chose impossible : « Les Dieux ont permis la mort de voftre frère. Ils ont conferué mon père, ils veulent vous fruftrer de vos entrcprifes & fauorifer aux fiennes, & vous voulez rompre l’anguille au ge- noil. » [Amadis^ t. VIII, c. 53)

L. 18 : Gradimars. — Dimar^ au lieu de mardi, est la forme méridionale.

L. 23 : Son efpee Baife mon cul [ainfi la nommait il) à deux mains. Ce coq-à-l’âne n’est pas de Rabelais. Il se trouve déjà dans les Propos rufiiques de Du Fail (t. I, p. 98) publiés dès 1547 : « Voyla (difoit il) la leuce du bouclier de l’efpee feule, & de l’efpee baife mon cul à deux mains. »

Page 414, 1. 2 : Gros Taureau de Berne. Voyez ci- dessus, p. 289, note sur lai. i de la p. 393, et la Table des noms au mot Berne.

Page 415, 1, 11 : Marbre Lucullian. Pline raconte