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quart livre, t. ii, p. 299-307.

hommes, femmes & enfants que Pantagruel trouva habitant l’île d’Ennasin… il était fait, monsieur, comme un as de trèfle. » (Tristram Shandy, liv. iii, ch. LXXVI)

Page 300, l. 17 : Maigre. Il s’agit ici du poisson appelé sèche ou ombre. Ce chapitre ne se compose presque que de jeux de mots assez fades et très libres.

L. 23 : N’est ce Estrille fauueau ? « C’est ici l’ame du vieux rebus composé d’vne étrille, d’une faulx & d’un veau… On le trouve dans ces vers de Marot, qui font de sa 2. Épître du Coq à l’âne :

Vne estrille, vne faulx, vn veau,
C’est à dire estrille Fauueau,
En bon rebus de Picardie.

Mais Durand Gerlier, Libraire à Paris, se l’étoit approprié avec la Devise dès l’an 1489. Voiez la Caille, Hist. de l’Imprimerie, p. 65. » (Le Duchat)

L. 32 : Ma coingnee. Voyez les équivoques du même genre, t. ii, p. 262 et 263.

Page 301, l. 2 : La grande manche. Voyez ci-dessus, p. 226, la note sur la l. 5 de la p. 26.

Page 305, l. 20 : Bren, c’est merde à Rouan. Bouchet (xiiie serée) complète ce dicton par : « qui ne la mange aux faux-bourgs. »

Page 306, l. 15 : Da iurandi. Voy. ci-dessus, p. 167, la note sur la l. 30 de la p. 231.

L. 18 : L’harmonie des contrehastiers. Le ravissement de frère Jean à ce « branlement » et à cette « harmonie » semble une sorte de parodie rabelaisienne de l’harmonie des sphères si éloquemment décrite par Platon, et aussi par Cicéron dans le Songe de Scipion.

L. 20 : Seriuice du vin. Voyez ci-dessus, p. 125, la note sur la l. 2 de la p. 105.

L. 20 : Beau… via. « Heureux les immaculés dans la voie. » (Ps. 118). Il s’agit ici de ceux qui ont la chance de ne pas se tacher dans le chemin de la cuisine.

Page 307, l. 8 : Vingt ans. 1548 : Douze. C’est-à-dire vers 1532 ou 1536. Cette dernière date est celle