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hypothèses cosmogoniques

155, 156. Calculs de Lord Kelvin. La Terre est assimilée à un mur plan indéfini se refroidissant par contact — 157. L’influence de la courbure étant faible, l’assimilation de la sphère au mur plan est assez légitime — 158. La Terre est supposée partie d’une distribution initiale quelconque des températures, et arrivée à son état pénultième — 159. Cas où le refroidissement se fait par rayonnement et non par contact — 160. Le refroidissement de la Terre s’effectue par sa superficie — 161. Calculs de M. Rudzki sur le refroidissement terrestre — 162. Diverses méthodes proposées pour évaluer l’âge de la Terre — 163. L’énergie solaire est-elle d’origine radioactive ? 
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164. Une masse de gaz parfait en équilibre adiabatique a un coefficient de dilatation négatif — 165. La chaleur spécifique d’une telle masse est négative pour les gaz monoatomiques ou diatomiques, positive pour les gaz polyatomiques — 166. Le Soleil étant très éloigné de l’état de gaz parfait, les considérations précédentes ne lui sont sans doute pas applicables — 167. On retrouve les résultats précédents au moyen de la théorie cinétique des gaz — 168. Une masse gazeuse (monoatomique ou diatomique) entièrement libre s’échauffe en se contractant, à mesure qu’elle perd de la chaleur par rayonnement ; ce phénomène est comparable à celui d’une planète qui se meut dans un milieu résistant — 169. Il n’est pas certain que les raisonnements s’appliquent même aux gaz monoatomiques, lorsque ceux-ci subissent des pressions énormes 
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THÉORIE DE NORMAN LOCKYER.
170. Sir N. Lockyer distingue parmi les spectres des étoiles trois types différents : le spectre de la flamme, le spectre de l’arc, le spectre de l’étincelle, théorie de la « dissociation des éléments » — 171. Évolution cosmique d’après Sir N. Lockyer — 172. Classification des étoiles — 173. Températures des étoiles, d’après M. Nordmann — 174. Distribution des étoiles des différents types dans le ciel 
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THÉORIE DE M. SCHUSTER.
175. Si les étoiles gazeuses sont plus chaudes que les autres, c’est que leur atmosphère joue le rôle d’une serre chaude, laissant passer les rayons lumineux, mais arrêtant la chaleur obscure — 176. La différence entre les spectres des étoiles proviendrait des courants de convection plus ou moins intenses dont elles sont le siège — 177. Histoire des grandes étoiles, d’après M. Schuster ; absorption finale des gaz légers de l’atmosphère par la masse centrale 
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