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14 c — 15 a
Meteg — Accents
- הָֽאַרְבָּעִים[1]. De même à la voyelle de la 2e syllabe ouverte avant une voyelle ayant le meteg, p. ex. שָֽׁבֻעֹֽתֵיכֶם šå̀ḇūʿọ̄̀ṯẹ̄ḵé̦m. — Exception : וּ « et » ne prend pas le meteg, p. ex. וּבָנִים ; probablement parce que cet u est bref[2]. Dans cet emploi, le meteg, outre que, comme toujours, il protège la voyelle, indique un ton secondaire.
- 3) à la voyelle qui précède un ḥaṭef, p. ex. יַֽעֲמֹד ; de même dans le cas où un ḥaṭef devient voyelle pleine, p. ex. יַֽעַמְדוּ (§ 22 c).
- 4) dans les verbes הָיָה « être », חָיָה « vivre », à la voyelle de la 1re syllabe fermée, pour en assurer la prononciation exacte p. ex. : יִֽהְיֶה i̯ih-i̯e̦(h) « il sera » ; dans les formes וַיְהִי, וַיְחִי seulement devant maqqef ou quand elles ont l’accent pashṭa.
- 5) au qameṣ de בָּֽתִּים båt-tīm « maisons » pour empêcher d’abréger le qameṣ (§ b) ; de même dans la particule אָֽנָּ֫ה, אָֽנָּ֫א : « ah ! de grâce » § 105 c.
- 6) au pataḥ de l’article devant une consonne ayant redoublement virtuel et shewa moyen, p. ex. הַֽמְכַסֶּה ha̦m(m)eḵa̦sse̦(h) « celui qui cache » Lév 3, 3 ; excepté devant י, p. ex. הַיְלָדִים. De même au pataḥ de l’adverbe interrogatif הֲ, p. ex. הַֽמְכַסֶּה אֲנִי Gn 18, 17.
- 7) à une voyelle moyenne ou longue, devant maqqef, pour empêcher de l’abréger, p. ex. שָֽׁת־לִי Gn 4, 25 šåṯ-lī (non šo̦ṯ-lī) ; כֹּֽל־ Ps 138, 21 (non כָּל־) ; אֵֽת־ Job 41, 26 (non אֶת־).
§ 15. Des accents[3].
a Tout mot hébreu, quand il n’est pas proclitique, a une voyelle tonique ou accentuée, c’est-à-dire prononcée en élevant et surtout en forçant la voix. Quand un mot est un peu long, il peut avoir, de
- ↑ On peut formuler une règle pratique générale (englobant aussi 1 et 2) : on met le meteg à la voyelle de la première syllabe ouverte (ou considérée ici comme ouverte) séparée du ton au moins par un shewa mobile, p. ex. מֽוֹאֲבִיָּה, דָּֽלִיּוֹתָיו, אֹֽרְחֹתָיו.
- ↑ Chez les poètes du moyen-âge וּ est bref ; cf. Luzzatto, Grammatica ebraica, (1853), p. 584. De même on écrit p. ex. וּבְנֵי sans meteg, contrairement à 1 ; mais on écrit, avec meteg, p. ex. וּֽזֲהַב § 9 d 4.
- ↑ Pour éviter des confusions, on réserve ici le mot accents aux signes graphiques (et aux neumes exprimés par ces signes), qui généralement indiquent la place du ton ; et on appelle ton l’élévation et l’effort de la voix, bien