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LE BARON DE SAINT CASTIN

bon de le faire lorsqu’il lui permit de retourner à Boston avec son bâtiment, il a fait à son retour ce qu’il a pu pour engager le sieur de Villebon d’entrer dans une brigantine armée en guerre dans laquelle il était venu pour l’enlever lui-même apparemment, et voyant qu’il n’avait pas été assez dupe pour donner dans ce panneau, il se contenta de faire mettre à terre six soldats de Port-Royal en disant que les autres avaient voulu demeurer parmi eux, et remettant à la voile, retourna à Boston en emmenant de force deux hommes du sieur de Villebon qui, par curiosité, étaient allé voir son bâtiment » (Frontenac au ministre, Ibid., p. 117).

(12) P. 95. Ibid., p. 91

(13) P. 95. Ibid., p. 107.

(14) P. 95. Ibid., p. 156.

« Il est de grande conséquence d’empêcher que cette nation ne soit attirée en Canada pour plusieurs raisons. La première et la plus forte c’est parce qu’ils deffendent l’Acadie et qu’ils empêchent les Anglois de venir s’y établir comme ils ont voulu faire plusieurs fois à Pentagouet… Par les sommations qu’ils ont fait souvent aux François qui y sont établis d’aller reconnoître leur justice on put voir par là leur démangeaison et sans les sauvages ils y seroient établis sans aucune résistance, le petit nombre des Acadiens ne sauroient les en empêcher » (mémoire de Lamothe-Cadillac, 1692, Archives, C11 D2 fo 2).

(15) P. 96. Arch de Québec, Rapp. 1927-1928, p 154.

(16) P. 96. « Le Sr de Villebon a mandé qu’il avait été abandonné par les officiers que vous luy aviez cy-devant envoyés à le réserve du Sr de Neuvillette » (Ibid, p. 130).

Plus tard, des officiers participèrent à certaines expéditions des sauvages.

(17) P. 96. Ibid., p. 84

(18) P. 98. Ibid., p. 81.

(19) P. 98. Drake, 305 ; Mather, VII, 94. Lamothe-Cadillac place par erreur ce traité en 1693 (cf Arch. de Québec, Rapp. 1923-1924, p. 91).

(20) P. 99. Voir LeBlant, p. 132.

(21) P. 99. Charlevoix, II, 92. Au moment où Villebon passait en Acadie avec Bonaventure, « Saint-Castin qui était en ce païs dépêcha (à Frontenac) un canot qui fut accompagné de deux autres, que le Gouverneur Général et le Conseil de Boston envoyaient à Québec ». Nelson demandait les prisonniers qu’avaient pris les Abénaquis et les Bostonnais offraient leur amitié à Frontenac, malgré la guerre des deux couronnes (cf Bacqueville, p. 145). Saint-Castin mandait aussi la guerre civile à Manathe entre « Anglais et Flamands ». Il ajoutait que les pourparlers pour l’échange des prisonniers « étaient un amusement, parce qu’ils voulaient engager nos sauvages à une Paix, mais qu’il s’y opposerait » (Ibid., p. 147).

(22) P. 101. Le récit de cet incident, fort long se trouve dans les Proceedings of the Council of Maryland, 1692-1694, « Maryland Archives », vol. 9, p. 458 et suivantes.

(23) P. 101. Archives, B25 fo 451/2.