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LE BARON DE SAINT CASTIN

CHAPITRE IV

(1) P. 64. Archives. C11, D4 fo 181.

(2) P. 65. Bernard, p. 137.

« Le Sr de St-Castin (…) s’estant sauvé dans les bois a toujours depuis demeuré audit Pentagouet avec les sauvages qui ont ruiné les habitations angloises plus de 30 lieues au delà de Quinibiqui » (Mémoire concernant les établissements de l’Acadie, 1698, Archives, C11, D4, fo 113.

(3) P. 65. Arch. de Québec, Rapp. 1926-1927, p. 127.

(4) P. 67. « Le Sr de St-Castin commandant au fort de Pentagouet en l’Acadie et dans les autres postes occupez par les Français jusques à la rivière de Quinibequi qui sépare l’Acadie d’avec la Nouvelle-Angleterre se sert d’une lettre du colonel Dongan du 31e mai 1684 pour prétendre que son gouvernement s’estend jusques à la rivière Ste-Croix. Ledit colonel a enjoint audit Sr de St-Castin et aux Français qui habitent cette estendue de pays d’en sortir incessamment, ou de suivre le parti du Roy d’Angleterre. Il promet de ne rien changer à la religion et il fait des offres avantageuses ». (Mémoire sur les usurpations des Anglais, Archives C11 Em. fo 113).

« Le sr de St-Castin a aboli les poids et mesures anglais qui étaient en usage » (Mémoire de Menneval).

(5) P. 69. Voici la lettre de Perrot, datée du Port-Royal, le 20 août 1686 : « Un gentilhomme anglois luy a fait des plaintes de ce que ayant fait descharger à Pentagouet, qui est un lieu appartenant au Roy, quelques marchandises, les Anglois les ont enlevées à main armée sur ce qu’ils prétendent que ces marchandises estant de contrebande et appartenant à un anglois, ils dévoient les saisir, disant que ces terres appartiennent au Roy d’Angleterre jusques à la rivière de Ste-Croix. Le sieur de St-Castin, qui est étably audit Pentagouet et chez qui une partie desdites marchandises ont esté enlevées ne s’y est opposé que faiblement. Ce gentilhomme anglois appelé Nelson, qui a tousjours commercé à cette coste et qui a fait beaucoup de bien aux habitans par les grands prests qu’il leur a faits dans leur plus grande nécessité, prétend qu’ayant eu permission dudit St-Castin de descharger son navire chès luy, il l’a fait de bonne foi et que, cependant, par une chicane mal fondée des Anglois au sujet de la propriété de ces terres, il voit une grande partie de ses effets en grand risque. Ledit de St-Castin a fait une grande faute d’avoir attiré cette affaire en se meslant de donner une pareille permission de son chef et, après l’avoir commise, d’avoir laissé enlever ces effets sans l’avoir adverty de ce qu’il avoit fait. Ledit gentilhomme anglois espère que Sa Majesté, soustenant le droit de ses terres, elle luy fera rendre ce qui luy a esté enlevé audit Pentagouet, puisque, jusques à présent, on a souffert qu’il ayt apporté toutes les nécessités aux François qui n’ont pas assés de provisions pour se passer des estrangers » (Archives, C11 D2).

(6) P. 70. Lettre du père Bigot. Maurault, 181.

On a la preuve que Saint-Castin participait à cette expédition par un passage du mémoire de Menneval. Sur la question des limites, écrit Menneval, « le seul homme qui pouvait donner quelque esclaircissement sur cette affaire est le Sieur de Saint-Castin par la longue résidence qu’il a faite sur les lieux depuis 20 ans, mais il est allé à la guerre des Iroquois par ordre de M. d’Esnonville et n’en est pas encore de retour ». Menneval