Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume I/Introduction/Chapitre IV-2


 
Traduction de James Darmesteter

Édition : Musée Guimet. Publication : Ernest Leroux, Paris, 1892.
Annales du Musée Guimet, Tome 21.


INTRODUCTION
CHAPITRE IV
PARAGRA
ii.
Préparation du sacrifice : de l’eau pâdyàb ; des tiges de Barsom et de l’Evanghin ; de l’Urvaràm ; du Jivàm ; du Zôhr ; du Barsom ; du Hôm et du Paràhôm.


Le Paragra comprend essentiellement la préparation des instruments et des offrandes, à savoir la préparation du Barsom, de l’Evanghin, de l’Urvarâm, du Jîvàm, du Hôm, de l’eau Zôhr[1].
Pour toutes ces cérémonies, il importe d’avoir de l’eau pâdyâb, ou eau pure, utilisable pour les cérémonies religieuses. Pour cela on prend un grand vase et un petit, on puise de l’eau dans le grand vase, on la verse dans le petit et quand l’eau déborde, on dit : « Réjouissance (Khshnaothra) à Ahura Mazda ! Ashem vohu ! », et en bâj[2] : « Purifiée soit la mer Frakh-kart ». On répète deux fois l’opération et le Khsnaothra en disant à la seconde fois : « Purifiée soit la mer Var-kash » ; à la troisième : « Purifiée soit la mer Pùiti[3] ! Purifiée soit toute la divine et pure rivière Ardvìsùr ! » L’eau est dès lors pâdyâb et pourra servir aux opérations qui suivront.


Barsom, Baresman. — On avise l’arbre dont on doit prendre les tiges de Barsom, les tâès[4]. Ou choisit des tiges fines, dont on enlève les feuilles et les nœuds avec un couteau à manche de métal ; puis, prenant dans la main droite le couteau et dans la main gauche le vase d’eau pure, on lave avec cette eau par trois fois la main droite, le couteau et la tige, en disant en bâj le Khshnaothra, le Fravarânê « pour réjouissance, sacrifice, prière, glorification au Gâh présent 1[5] et au bon arbre saint, créé par Mazda » ; un Yathâ ahû vairyô dialogué et les mots : « Prière à toi, bon arbre saint, créé par Mazda ! » Ce disant, le Mobed fixe des yeux la tige qu’il vient de laver, dit Ashem et coupe le bout antérieur, dit vohû et approche le couteau de la racine, dit vahishtem et coupe la tige en achevant l’Ashem vohû 2[6]. Il coupe ainsi, un à un, les tâès voulus dont le nombre diffère selon la nature du sacrifice ; il les met dans le vase d’eau pure, qu’il apporte dans l’urvisgâh et dépose sur la pierre en récitant un Ahuna, une bénédiction sur « le bon arbre saint, créé par Mazda », et un Ashem vohû.
Aujourd’hui, dans l’Inde, au lieu d’un Barsom cueilli sur l’arbre pour chaque cérémonie, on se sert de tiges de métal qui servent indéfiniment et que l’on met, une fois lavées, avec tous les autres instruments, dans la grande cuve d’eau, la Kuṇḍî.
Pour le Yasna on compte vingt-trois tiges de Barsom, dont vingt et une mises en faisceau sur le Mâbrù : une autre posée sur le vase à jivàm et doit servir à verser le jivàm sur le Barsom ; on l’appelle jivàm tâé « tige de jivàm », zôr tâé « tige de zôhr » ; ou simplement jivàm. La dernière tige repose sur les pieds du Màhrû : on l’appelait frâgâm ou fràkh-gâm (cf. p. lxxvii, note 4 ; en zend frakem, dans le Nîrangistàn, § 74).
Pour le Vispéred et le Vendidad, on compte trente-cinq tâès dont trente trois en faisceau ; pour le Yasna de Rapithwin, treize tâès, dont onze en faisceau ; les deux autres servent de jivàm et de frâgâm. Le Srôsh Yasht, LVII, ne fait allusion qu’à des services de trois, cinq, sept et neuf tiges : mais il ne s’agit là sans doute que des Srôsh Darûn 3[7].


L’Evanghin, Aiwyâonhanem. — L’Evanghin ou le lien avec lequel le Barsom est lié en faisceau[8] est fait d’une feuille de dattier. Le prêtre s’approche du dattier qui est près du puits[9], tenant le vase d’eau pâdyâb dans la main gauche, le couteau dans la main droite, et suit le même rite que pour détacher les tiges du Barsom : c’est-à-dire qu’il essuie une feuille avec la main droite, dit trois Khshnaothra, lave trois fois sa main droite et le couteau, lave la feuille, coupe le bout supérieur, la détache du tronc, la lave de nouveau, la met dans le vase pàdyàb, apporte le vase sur la pierre urvìs. Là-dessus il retire la feuille, la déchire en six bandes qu’il noue bout à bout, et dépose l’Evanghin ainsi formé dans un vase d’eau pàdyàb, sur la pierre urvìs.


L’Urvarãm. — Même rite. Le Mobed s’approche du grenadier dont on doit prendre l’urvarãm[10], le vase pâdyâb dans la main gauche, le couteau dans la main droite ; il dit trois Khshnaothra, lave trois fois sa main droite et le couteau, lave une pousse, enlève le bout avec le couteau, la détache du tronc et la met sur la pierre urvìs, dans le vase d’eau qui contient déjà l’Evanghin.


Le Jiv ou Jivâm (le lait ou plutôt « l’eau de lait » ; gâush jîvya, gâm jîvyãm). — On amène une chèvre laitière dans l’Urvisgàh (?), le visage tourné au levant. Le Mobed prend dans sa main gauche un vase purifié comme ci-dessus, s’assied à gauche de la chèvre, le visage au midi, dit trois Khshnaothra, lave trois fois sa main droite, lave la mamelle de la chèvre, se lève et dit en bâj un Ashem vohû, un Fravarânê en l’honneur du Gâh présent et en glorification du « corps du Bœuf[11], de l’Âme du Bœuf, de ton âme à toi. Bœuf[12] bienfaisant ». Il se rassied, dit Ashem et verse à terre un premier jet de lait, puis dit ashasara manaṅha 1[13] et verse un jet dans le vase à lait ; il recommence à deux reprises cette double opération en prononçant les mots Ashem et ashasara vacaṅha, Ashem et ashasara shyaothna[13]. Il se lève et bénit de nouveau le corps du Bœuf, l’Âme du Bœuf, l’Âme de l’animal bienfaisant ; passe la main sur le dos de la chèvre, dit à haute voix, puis en bâj : « mille vertus de guérison, dix mille vertus de guérison 2[14]! », puis rapportant le jivâm dans l’Urvîsgâh, le place sur la pierre urvìs.


L’eau zὸhr ou zaothra. — Le Mobed prend dans sa main gauche le zôr tâè et le met sur les deux coupes à zôhr 3[15] renversées sur la pierre ; il prend dans la main droite l’anneau vars 4[16], le plonge mille fois dans la cuve, récite les cent un noms de Dieu 5[17] et le remet dans la coupe. Puis il prend dans la main droite le zôr tâè, retourne les coupes de zôhr, met le tâè par-dessus, les saisit dans les deux mains entre le pouce et l’index, prononce un Ashem vohû, un Fravarânê en l’honneur du Gàh et « des bonnes Eaux, de toutes les eaux créées par Mazda, du grand seigneur Apām Napât, et de l’eau créée par Mazda. Réjouissance à toi, Ahurâni, [Eau] d’Ahura » 6[18]. Il dit Ashem et met les deux coupes dans la cuve en leur faisant toucher la surface de l’eau ; il dit : « Nous te louons, ô Ahurâni, Eau d’Ahura ; nous t’offrons bons sacrifices et bonnes prières, bonne offrande, offrande d’assistance » ; dit yazatanãm, et tient les coupes fixées sur la surface de l’eau ; thwâ, et les fait aller et venir sur la surface ; ashaonãm et y met un peu d’eau ; kukhshnîsha, et les remplit ; us-bîbarâmi, et les soulève au-dessus de l’eau ; rathwasca berezatô, et les met au bord de la cuve ; gâthâosca srâvayôit 1[19] et les remet en place sur la pierre urvìs. Les coupes ainsi remplies, il prononce deux Ahunvars, prend dans sa main droite une des deux coupes à zôhr, met sur l’autre le plat à jivàm, y verse deux gouttes du zôhr qu’il a en main, prononce en bâj la bénédiction des Eaux, répète en bâj « : À toi, Ahurâni, Eau d’Ahura » et met le zôr tâè sur les coupes à zôhr.


Comment on lie le Barsom. — Le Mobed prend l’Evanghin et l’Urmrãm de la coupe où ils sont placés, met le premier sur le Mâhrù, l’autre au pied du Mâhrù, compte le nombre des tiges nécessaires pour le sacrifice (23 pour le Yasna, 35 pour le Vendidad), en prend 22 ou 34 dans la main gauche et dans la main droite un dernier, le zôr tâè ; touche avec le zôr tâè, à trois reprises, les deux extrémités du Barsom en prononçant un Khshnaothra en l’honneur « de Khshathra Vairya et du métal et de la compassion qui nourrit le pauvre » 1[20] ; met l’Evanghin autour du Barsom ; fait un premier tour en prononçant un Khshnaothra en l’honneur d’Ahura Mazda, un second et un troisième tour en prononçant ses épithètes raêvatô, hvareṅanuhatô 3[21] ; prend les deux bouts de l’Evanghin dans la main droite, plonge le Barsom dans la cuve, le lave quatre fois en prononçant quatre Ashem vohû, le retire, fait deux nœuds droits à l’Evanghin, à la façon de ceux du Kosti, en récitant un Ahumvar, et coupe avec le couteau le bout des nœuds. Il remet le Barsom sur le Mâhrù, en retire une tige qu’il dépose sur le pied du Mâhrù 4[22] et remet le zôr tâè sur la coupe à zôr.

Hôm, Haoma. — Les cérémonies qui suivent ont pour objet final la préparation du Paràhὸm qui sera consommé par le prêtre (Yasna XI, 11).
Tout d’abord il faut purifier le Hôm sali ou « Hôm en tige », tel qu’il a été apporté d’Iran : voir pl. II.
Le Hôm est gardé dans une boîte mise dans un vase de fer. Le prêtre tire de la boîte cinq ou sept morceaux de Hôm sali, tourne trois fois le Hôm entre les doigts et se lave la main jusqu’au poignet en prononçant un Fravarânê en l’honneur de « Haoma, saint de naissance », haomahê ashavazaṅhô (Yasna X, I) ; lave quatre fois le Hôm dans la cuve en prononçant quatre Ashem vohû, trois fois en commençant par la tête, une fois par le bout ; bénit le culte du Haoma 1[23], lave le Hôm dans la coupe à zôhr, apporte le mortier (le Hàvan), le renverse, met par-dessus trois brins de Hôm 2[24] et le reste au pied du Màhrû ; découpe l’urvarrâm qui est au pied de Màhrù, en met un morceau sur le Hâvan auprès du Hôm et remet le reste au pied du Mâhrù.
Puis il prend le vars, représentant l’instrument du filtrage de Hôm, prononce un Fravarânê en l’honneur de la Fravashi de Zoroastre 3[25], trempe le vars dans la coupe à zôhr, le remet en place, met sa main droite sur le Hàvan, tient le zôr tâè dans sa main gauche et procède à la préparation du Parâhὸm. Dans cette préparation, le Paragra reproduit les opérations décrites au long dans le Yasna, du Hâ XXIV au Hà XXXIV.
Le prêtre dit :
« À Ahura Mazda nous consacrons les Haomas » (Hà XXIV, 1) » et désigne successivement les divers éléments du sacrifice de Hôm :
le Hôm, en disant :
« Ces Haomas, ces Myazdas, ces libations, ce Baresman pieusement lié ; ce bœuf bienfaisant » ;
l’urvarãm, en disant :
« Cette plante Hadhânaêpata, pieusement préparée » ;
les coupes de zôhr en disant :
« Des Bonnes Eaux, ces libations, unies au Haoma, au [lait] de la vache, au Hadhânaêpata » ;
« Des Bonnes Eaux, l’eau de Haoma ; le mortier d’argent, le mortier de cuivre », etc.
les pièces de bois de santal en disant :
« Ce bois et ces parfums, qui sont pour toi, Feu, fils d’Ahura Mazda ; et toutes les choses bonnes, créées par Mazda, issues du Bien.
« Toutes ces choses, nous les consacrons à Ahura Mazda ; au pieux Sraosha, aux Amesha-Speṅtas, aux Fravashis des saints et aux âmes des saints » ;
le feu, en disant :
« Au Feu d’Ahura Mazda ; au Grand Maître, et à toute la création de Dieu, etc., etc. (§§ 4-27).
« Nous les consacrons aux génies des Veilles… ; à Hâvani, saint, maître de sainteté » (ou, selon le cas, « à Ushahina » ; la préparation du Hôm se faisant seulement à l’un de ces deux Gâhs) ; etc., etc. (§§ 27-32).
Il prend entre les doigts de la main gauche le Hôm salì et l’Urvarãm placés sur le Hâvan et retourne le Hâvan en le frappant par trois fois sur la table et disant :
« Nous sacrifions aux Amesha-Speṅtas, les bons souverains, les bienfaisants » (Hâ XXV, 1) ;
il y introduit le Hôm, puis l’Urvarãm, en disant :
« Nous offrons ce Hôm, pieusement préparé ;
« Nous offrons cette plante de Hadhânaêpata, pieusement préparée » ;
prend dans sa main droite la coupe à zôhr, et en verse quelques gouttes dans le Hâvan, en disant :
« Des Bonnes Eaux, nous offrons ces libations unies au Haoma, etc. (§§ 2 fin ; XXV, 1-5).
Il relire de la cuve le filtre à neuf trous et le met sur la coupe à jivâm (cf. p. 196) en disant :
« Nous sacrifions aux âmes des morts, aux Fravashis des saints. »
Alors commence le pressurage du Hôm et de l’Urvarãm, tel qu’il est décrit dans les Hâs XXVII, XXXIII, XXXIV. Le résultat de l’opération est un liquide formé de Hôm, d’Urvarãm, de Zôhr et de Jîvâm et qui est le Parâhôm. C’est ce Paràhôm qui sera bu par le Zôt du Yasna au cours de la célébration du sacrifice (Hâ XI, 9-10). Il n’est pas tout employé dans le Yasna qui suit le Paragra et peut servir pendant quatre jours[26], c’est-à-dire qu’il pourra servir pour tout Yasna qui serait célébré dans les trois jours suivants.
Il ne reste plus qu’à placer les Darûns pour que l’on puisse procéder à la célébration du Yasna[27].



  1. Dans tout ce qui suit nous traduisons ou résumons l’exposé traditionnel donné dans l’édition de Tahmuras (paragrū karvânî kîrîà ; pp. 4-23) et qui dérive par des intermédiaires à déterminer de la seconde partie du Nirangistàn. — Les Essays de Haug, 2e éd., p. 394 sq., contiennent un résumé qui semble pris d’une source analogue.
  2. Sans articuler. Il est défendu de parler au milieu de la prière, en mangeant, et durant les fonctions naturelles. Le bâj à table est un des signes auxquels les Musulmans reconnaissaient les Guèbres (Notices et Extraits, X, 151). Sur les diverses explications du bâj, voir Albìrùnì, Chronology, 204 ; Maçoudi, II, 108 ; Anquetil, Zend-Avesta, II, 598. — Les prières en parsi sont toujours dites en bâj.
  3. Frakh-kart est la forme pehlvie de Var-kash, Vouru-kasha ; sur la mer Vourukasha et la mer Pùitika, voir Vendidad V, 15-18 ; sur la rivière Ardvìsûr, voir Yasht V.
  4. tâè, le pehlvi tâk.
  5. 1. Mettre le nom du Gâh.
  6. 2. Cf. Vendidad XIX, 18-19 et les Fragments du Nirangistàn.
  7. 3. D’après Anquetil, reproduisant les Rivàyats (Zend Avesta, I, ii, 224, note), le Barsom a cinq tiges pour les Darùns ordinaires, sept pour le Darûn nô nâbar (le Srosh Darûn célébré par le candidat au nâbar ; voir plus haut, p. liii), pour l’Ardà Frὸhar et le Gàhànbàr ; neuf pour le Darùn en l’honneur du Roi ou du Mobed des Mobeds. — Sur les arbres choisis pour le Barsom, voir les Fragments du Nîrangistàn.
  8. L’expression consacrée est ashaya frastaretem « pieusement lié », c’est-à-dire mis en faisceau pour un objet religieux et selon les rites.
  9. Voir la planche V.
  10. Voir la planche V.
  11. tava géush hudhàoṅhὸ.géush désigne toute l’espèce animale, et s’applique ici aussi bien à la chèvre.
  12. Ou mieux, animal bienfaisant.
  13. a et b 1. Yt. XI, 4. « Avec une pensée, une parole, une action toute livrée au bien ». — Autrefois on employait une, deux ou trois vaches ou chèvres laitières : pour deux vaches on remplaçait tava par le duel yuvàkem « à vous deux » ; pour trois, on disait yushmàkem « à vous ». — Voir les formules zendes dans Westergaard, Fragment VI et dans les Fragments du Nîrangistàn § 67 (vol. III).
  14. 2. Voir plus bas, page 420.
  15. 3. L’écriture zôr taè pour zὸhr repose sur une fausse étymologie, le mot zὸhr du zend zaothra « libation » étant confondu avec zôr de zâvare « force » ; de là la traduction de Nériosengh pour zaothra-zôhr : prâṇa.
  16. 4. L’ancien filtre : voir plus haut, p. lxiv.
  17. 5. Voir la liste de ces noms dans le Yasna de Tahmuras, p. 24-26 et leur traduction dans le Khorda-Avesta de Tir-Andâz, p. 476 sq.
  18. 6. Voir Yasna, LXVI, note 2.
  19. 1. Voir Westergaard, Fragment VIIet Nirangistân, § 48..
  20. 2. Sîroza, § 4. — Allusion au métal dont est fait le Barsom à présent, Khshatra Vairya étant le roi des métaux ; cette invocation doit être propre au rite indien, à moins qu’elle ne se rapporte également au Mâhrù qui, lui, a toujours été de métal (Dàdistan, LXVIII, 17).
  21. 3. Il fait sans doute un grand nombre de tours ou de nœuds : voir les Kirvas du Yasna LXXII.
  22. 4. Le frâgâm : v. s. page lxxiv. Le mot frâgâm est tombé en désuétude dans l’Inde : on dit, par périphrase « la tâè sur le pied de Mâhrù ». Cette substitution des périphrases aux vieux mots techniques est une des causes principales qui obscurcissent la liturgie contemporaine, au moins pour les étrangers. — Sur le cérémonial de la tige datûsh, conservé par la seule secte Qadîmie, voir pp. 139-140 : cf. pl. II..
  23. 1. yasnemea vahmemea aojasca zàvareca âfrinàmi…
  24. 2. La partie qui servira.
  25. 3. Zoroastre étant né de Haoma (Yasna, III, 7 ; IX, 39 ; cf. Dâdistàn, XLVIII, 16).
  26. Le temps que dure l’efiet d’un grand Khôb : p. lxxii.
  27. Explication de la planche VI, Vue du sacrifice (reproduit une planche du Yasna de Tahmuras ; cette planche ne contenait pas le datâsh que nous y avons ajouté d’après un dessin envoyé par M. Tahmuras).
    Côté sud : au centre l’âtashdàn ou autel de feu portatif, sur la pierre âdὸsht ; à sa droite le Râspì (Âtravakhsha), debout, ceint du Kosti, la bouche voilée du Padàn, une sorte de chaussons aux pieds, pour ne pas toucher le sol ; devant lui, une réserve de bois de santal et d’encens ; à gauche, la cuiller et les pincettes.
    Côté nord : le Zôt, ceint du Kosti, portant le Padàn et des chaussons, assis sur un siège, devant la table urvìs ou àlàtgâh. La table porte, en partant de la droite et allant de bas en haut : deux coupes à zôhr ou zôhrbaràn ; le filtre ou le tasht à neuf trous ; le vars ; le hâvan avec le pilon ; le couteau qui sert à couper le Barsom, le Hômsali, l’Urvarãm et l’Evanghin ; le vase à jîvàm qui contiendra à la fin le Hôm et le zôhr ; le plat à darùns ; le Màhrù avec le Barsom. À droite de l’âlàtgâh, la grande cuve et deux vases d’eau.