Discussion:Gamiani ou Deux nuits d’excès (1912)
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modifierIl y a plusieurs éditions de ce texte, avec les même préface, seul celui-ci porte la date de 1833, à côté, il y a la date de 1871 (ce doit être la date de l’édition du bouquin qui se réfère au texte de 1833). Dans toutes les éditions c’est le même texte. Même préface, etc.
Le bon FS est ici google book
L’auteur (ne pas se fier au nom figurant sur la couverture !) , après plusieurs recherche, comme indiqué dans la préface serait Alfred de Musset, mais il semblerait que d’autres éditions infirment cette paternité.
--Le ciel est par dessus le toit Parloir 20 décembre 2015 à 19:18 (UTC)
- HENRI SCHOENMACKERS : À Propos de Gamiani ou Deux nuits d'excès, roman licencieux de 1832-1833 [1], relatif à l'attribution du livre. Sapcal22 (d) 14 janvier 2017 à 12:28 (UTC)
On peut se référer à la notice sur Gamiani dans l’Enfer de la Bibliothèque nationale. Les auteurs (Apollinaire, Fleuret, Perceau) estiment que la paternité de la 1re partie revient à Musset et de la 2e à George Sand.--Cunegonde1 (d) 24 janvier 2017 à 13:51 (UTC)
La notice de Pascal Pia consacrée à Gamiani dans le Dictionnaire des Œuvres érotiques, Mercure de France, 1971, pp. 198-199, infirme catégoriquement la paternité de Musset : « …/… La narration qu’Alcide fait de ces déportements, les propos qu’il rapporte, les réflexions que ces propos lui inspirent, ne permettent guère de prendre au sérieux l’attribution de Gamiani à Alfred de Musset. Cette attribution n’a d’ailleurs été risquée qu’après la mort de Musset, et sans doute provenait-elle de quelque éditeur clandestin soucieux de piquer la curiosité de sa clientèle. Musset n’eût certainement pas écrit : « C’était un spectacle unique que ces corps de femme … se pressant avec la raffinerie d’une lubricité consommée », ou : « Les deux corps n’en faisaient qu’un ; seulement les têtes se tenaient séparées. » Gamiani abonde en phrases de ce genre. Il n’a pu avoir pour auteur qu’un sous-Cuisin, un sous-Raban, un des plus médiocres fabricants de romans destinés aux servantes et aux demoiselles de magasin du temps de Louis-Philippe. Mais ses ridicules ne l’ont pas empêché d’être l’ouvrage licencieux le plus lu et le plus souvent réimprimé. Louis Perceau, en 1930, en recensait déjà une quarantaine d’éditions, sans compter les traductions. L’édition originale s’accompagnait de douze lithographies non signées, et que l’on impute couramment soit à Devéria, soit à Grévedon. En fait, rien ne prouve que l’un ou l’autre de ces deux artistes en soit responsable. Elles pourraient bien être d’un pasticheur, mais enfin, il y a moins d’arbitraire à en charger Devéria ou Grévedon qu’à donner à Musset les solécismes d’un scribouillard. Devéria, s’il n’a pas dessiné les lithos de Gamiani, en a fait nombre du même genre, qu’il ne désavouait nullement. Des témoins ont même raconté que, pour répondre aux demandes urgentes des marchands d’estampes, sa femme et sa fillette l’aidaient à colorier les épreuves en noir de ses compositions, et que l’enfant s’amusait beaucoup à mettre du rouge ou du rose où l’exigeait la fidélité au réel. P. P. »
Pour la présente édition, voir Les Livres de l’Enfer, P. Pia, Fayard, 1998, p. 308, col. 568. Pia cite Perceau, (Bibliographie du roman érotique) qui estime après avoir étudié les ouvrages mentionnés dans le catalogue en fin de volume, que le livre a dû paraître en 1912, sans exclure qu'il ait pu paraître huit ou neuf ans auparavant.--Cunegonde1 (d) 10 décembre 2019 à 17:59 (UTC)