Wikisource:À la découverte de la Littérature Française/Parcours Littérature médiévale

Parcours : À la découverte de la Littérature Française/Parcours Littérature médiévale



À la découverte de la Littérature Française


Littérature médiévale


IXe siècle — XVe siècle


Choix éditoriaux

Le choix des textes concernant la littérature médiévale a été quelque peu problématique, non par le nombre de textes disponibles, mais plutôt par la foison de genres et de sous-genres utilisés ou inventés pendant cette période. Problématique aussi parce que, dans la littérature écrite par des auteurs français du moyen âge, le latin occupe encore une grande place, en particulier pour les clercs et les juristes ; les textes utilisant la langue latine ont donc été omis[1].

De même, certains textes peuvent être classés dans différents genres ; il y a porosité par exemple entre fabliaux et contes moraux, entre monologues et sermons joyeux. Le dit quant à lui, peut prendre aussi différentes formes, sa seule spécificité étant la narration à la première personne.

Ce parcours ne prétendant pas être exhaustif, certains genres ont été omis, soit parce qu’ils ne sont pas clairement définis, soit parce qu’aucun exemple n’a pu être trouvé pour les illustrer.


Liens

Pour la langue et le genre, les liens renvoient le plus souvent vers l’Histoire de la langue et de la littérature française des origines à 1900 (tomes 1 et 2) sous la direction de Louis Petit de Julleville, publié en 1896.

Pour l’histoire de France (liens intitulés : le IXe siècle, le Xe siècle, le XIe siècle, etc.), les liens renvoient vers un manuel scolaire, qui a l’avantage d’être concis et de rappeler les événements essentiels de notre histoire : Histoire de France abrégée de Alfred Magin-Marrens publié en 1860[2].

Pour les auteurs, le choix s’est porté sur les entrées, lorsqu’elles existent, de la Nouvelle Biographie générale en 46 volumes de Jean-Chrétien-Ferdinand Hoefer publié en 1852[3]

Quand cet ouvrage ne possède pas d’entrée pour un des auteurs, d’autres sources sont proposées, ou si les recherches sont restées infructueuses, vers les pages Wikipédia correspondantes.

D’autres liens renvoient vers des sites extérieurs de qualité, où sont traités les sujets concernés, qui donnent des extraits d’ouvrage, ou d’article, (ex : en savoir + sur ce texte dans Sainte Eulalie)

Dans l’attente de trouver des sources libres de droit qui feraient la synthèse sur le théâtre médiéval et la poésie médiévale, deux notices ont été rédigées.

Pour certaines œuvres, ces doubles croches : ♫ indiquent que le texte dont il est question peut être écouté en musique, et renvoient vers une page de sélection de vidéos d’un moteur de recherche bien connu.

Enfin, pour faciliter la navigation entre les textes et le parcours, cette icône appelée Renart Malin (Renart avec un t en référence au Roman de Renart, une des œuvres littéraires les plus connue du Moyen-âge français) est placée sur les textes littéraires transclus, elle permet un retour sur le parcours à l’endroit où on l'a quitté.


Séparateur
Sommaire



Légende
des liens
Wikipédia.
L’Auteur.
Texte Wikisource.
Notice maison.
Site extérieur.
Version musicale.
Renart Malin.
Retour parcours.
Page a priori complète.
En travaux.
  1. Ce choix avait été fait avant de découvrir que d’autres, et plus notables, arrivaient aux mêmes conclusions :
    « Alors le monde ecclésiastique parle une langue que le peuple ignore : il traite, en latin, des idées que le peuple ne conçoit pas. L’empire de ce latin, limité dans l’avenir, est bien plus vaste dans le présent que celui de la langue vulgaire. Des hommes tels que Gerbert, Abélard, saint Bernard surpassent infiniment par la hauteur des pensées et par l’étendue des connaissances nos ignorants trouvères. Mais ils ont pensé, ils ont écrit en latin ; et, quoique nés en France, ils n’appartiennent pas proprement à notre littérature nationale, mais à l’histoire littéraire commune de la chrétienté latine. »
    Louis Petit de Julleville
    Histoire de la langue et de la littérature française, t. I, 1896
  2. Sur les qualités de cet ouvrage, citons le rapport extrait du Bulletin de la Société pour l’instruction élémentaire, 3e série, de janvier 1852 :
    « L’ouvrage de M. Magin, intitulé : Histoire de France abrégée, me paraît un des meilleurs ouvrages de ce genre qu’on puisse propager dans les écoles. C’est un petit volume in-18 de 250 pages, mais en texte fin et compacte, qui représente un volume de plus du double dans un texte de grosseur ordinaire, quoiqu’il n’y ait rien d’exagéré cependant sous ce rapport, et qu’il me semble convenir très-bien à l’étude. […] »
    «  [Le] style [est] pur, simple, clair, [ce] qui n’exclut pas l’éclat quelquefois ; choix délicat et spirituel de citations ; précision sans sécheresse dans les faits, abondance sans prolixité dans les détails, intérêt dans les récits, justesse et hauteur dans les vues […] »
  3. Si l’on en croit l’Avis de l’Éditeur
    « [elle] permettra[it] de donner des détails très-circonstanciés sur les personnes les plus remarquables par leurs actes et leurs travaux. Ces détails, qui seraient fastidieux dans la biographie de gens obscurs, offrent ici un véritable charme ; car tout intéresse dans la vie des grands hommes : leurs portraits personnifient l’histoire ».