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Les Chansons de geste


La Chanson de Roland


début XIIe siècle
Chanson de geste
Anonyme
La Chanson de Roland est un poème épique et une chanson de geste, attribuée sans certitude à Turold car elle se conclut par ce vers : Ci falt la Geste que Turoldus declinet. (Ici finit la Geste de Turold.). Neuf manuscrits du texte nous sont parvenus.
Dans sa version la plus ancienne, elle compte environ 4 000 vers (9 000 pour un manuscrit de la fin du XIIIe siècle) ; elle est répartie en laisses assonancées, transmises et diffusées en chant par les trouvères et jongleurs.
Elle s'inspire, trois siècles après, du combat du chevalier Roland et de ses compagnons contre une armée Vasconne à la bataille de Roncevaux en représailles au pillage de Pampelune.

Autres versions
* Différentes éditions de la Chanson de Roland par Léon Gautier
* Édition bilingue de Joseph Bédier
* Le manuscrit d’Oxford
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* Autres Chansons de geste
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La Chanson des quatre fils Aymon
ou
Chanson de Renaud de Montauban


XIIIe siècle
Chanson de geste
Anonyme
La Chanson des quatre fils Aymon, également intitulée Chanson de Renaud de Montauban en référence à son personnage principal, est une chanson de geste écrite à l’origine en prose vers la fin du XIIe siècle, des versions versifiées apparaîtront par la suite et l’une d’entre elles, le manuscrit « La Vallière », comptera jusqu’à 18 500 alexandrins. Jouée à la cour des puissants par les trouvères, elle est transcrite dans la littérature médiévale à partir du XIIIe siècle. Cette histoire, aux thèmes chevaleresques, tient son nom de quatre preux nommés Aalard, Renaud, Richard et Guichard, fils du comte Aymon de Dordone. Renaud de Montauban en est le personnage principal, avec le cheval-fée Bayard. Le récit raconte le conflit qui oppose les fils Aymon, vassaux de l’empereur Charlemagne, à ce dernier. ce texte est en cours de correction


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* Autres Chansons de geste
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Li Coronemenz Looïs
ou
Le Couronnement de Louis


vers 1137
Chanson de geste
Anonyme
Affaibli par la vieillesse, Charlemagne veut transmettre la couronne à son fils Louis à l'âge de 35 ans. Il organise une cérémonie dans la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle devant une cour plénière, au cours de laquelle il veut faire de Louis son héritier officiel. Il prévient son fils qu'il n'aura la couronne que s'il la mérite par son courage et ses actions guerrières contre les Sarrazins. Le futur roi est effrayé par l'avenir qui l'attend et n'ose pas prendre la couronne que son père lui tend. Le duc Hernaut d'Orléans en profite pour proposer à Charlemagne de prendre Louis en tutelle en attendant sa majorité, pour voir s'il peut le transformer en vrai chevalier ; mais son objectif réel est de prendre la tête de l'empire. Charlemagne accepte, mais Guillaume d'Orange a été prévenu de la machination d'Hernaut. Il se précipite dans la chapelle et assomme mortellement Hernaut. Il prend alors la couronne et la dépose sur la tête de Louis à la plus grande joie de l'empereur qui accepte de retarder son abdication le temps que Guillaume puisse exécuter un pèlerinage à Rome auquel il tient beaucoup.

Lors de ce pèlerinage, le roi sarrazin Gallafre s'apprête à ravager Rome. Il propose au pape que le sort de la cité soit décidé par un combat singulier entre deux champions. Le champion sarrazin est le roi Corsolt, un géant terrifiant. Bien sûr, le pape choisit Guillaume d'Orange comme champion. Celui-ci va finir vainqueur mais, au cours du combat, Corsolt va découper le bout du nez de Guillaume qui prendra ainsi le surnom de « Guillaume au Court Nez » (Guillaume au Cort Nès).

L'épisode de la désignation du jeune Louis comme successeur de Charlemagne est inspiré d'un fait réel relaté dans la chronique de Moissac. Le 11 septembre 813, l'empereur réunit une « grande assemblée du peuple » au palais d’Aix-la-Chapelle pour légiférer. Cette assemblée fait de Louis, qui est le dernier fils survivant de Charlemagne, un roi et un empereur.

Autres versions
* Traduction en français moderne par W. J. A. Jonckbloet
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* Autres Chansons de geste
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