Vie, travaux et doctrine scientifique d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire/Table méthodique et analytique des ouvrages et mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire

TABLE MÉTHODIQUE ET ANALYTIQUE
DES OUVRAGES DE GEOFFROY SAINT-HILAIRE,
ET
DES MÉMOIRES, NOTICES ET ARTICLES PUBLIÉS PAR LUI DANS DIVERS RECUEILS[1].


I. OUVRAGES.

Catalogue des mammifères du Muséum national d’histoire naturelle.

Un volume in-8o, 1803. — Ouvrage non entièrement achevé. Voyez le Chapitre IV, p. 115 à 118

.
Philosophie anatomique. — Des organes respiratoires sous le rapport de la détermination et de l’identité de leurs pièces osseuses.

Un vol. in-8o, avec atlas in-4o ou un vol. in-4o. Paris, 1818. — Voyez Chap. VIII, §. II à VI.

Parmi les nombreuses analyses de cet ouvrage qui ont été insérées dans divers recueils ou publiées à part, nous citerons celles de :

Pariset, Revue encyclopédique, III, 32 ; 1819

Flourens, in-8o. Paris, 1819 ; imprimée en partie, Rev. encycl., V, 217 ; 1820. Traduite en grec par Piccolo, Ἑρμῆς, ἈΡ. ΙΔ῾.

Coste, Bibliothèque médicale, LXV, 178 ; 1819.

Jourdan, Journal universel des sciences médicales, XV, 67 et 196 ; 1819.

Fr. Cuvier, Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, I, 142 ; 1819.

Leach, Annals of philosophy de Thomson, no xcxii, 102 ; 1820.

Voyez en outre Rolando, qui, dans son Organogenesia (Dizionario periodico, 1823), a présenté des remarques étendues sur ce livre et sur le suivant[2].

Philosophie anatomique. — Des Monstruosités humaines.

Un vol. in-8o, avec atlas in-4o. Paris, 1822. — Voyez Chapitre VIII §. II à V et §. IX.

Les principales analyses sont celles de :

Abel de rémusat, Journal des savants, no de février 1823, 100.

Fr. cuvier, Rev. encycl., XVII, 247 ; 1823.

Dugès, Revue médicale, X, 243 ; 1823.

Desmoulins, Journ. compl. des sc. méd., XV, 72 et 253 ; 1823.

Bénit, Annales de la médecine physiologique, III, 140 ; 1823.

Système dentaire des Mammifères et des Oiseaux.

in-8o. Paris, 1824. — Voy. Chap. VIII, §. VII.

Cet ouvrage est terminé par plusieurs notes étendues sur diverses questions d’anatomie comparée et de philosophie naturelle.

Le Mémoire sur le système dentaire des Oiseaux, qui forme la plus grande partie de cet ouvrage, a été lu, en 1821, à l’Académie des sciences. Une excellente analyse en a été publiée à cette époque par Presle-Duplessis, Journ. univ. des sc. méd., XXIV, 56, et Annales générales des sciences physiques de Bruxelles, VIII, 373 ; 1821.

Parmi les analyses de l’ouvrage, nous citerons celle d’Oudet, Archives générales de médecine, V, 473 ; 1824.

Cours de l’histoire naturelle des Mammifères, partie comprenant quelques vues préliminaires de philosophie naturelle et l’histoire des Singes, des Makis, des Chauves-souris et de la Taupe.

Un vol. in-8o. Paris. — Ce volume, quoique daté de 1829, a été tout entier publié, en vingt livraisons, pendant l’année 1828. — Voyez le Chap. X, p. 307 et 308.

Les principales analyses sont celles de :

Flourens, Rev. encycl., XLI, 633 ; 1829.

Martin Saint-Ange, Moniteur du 15 avril 1829.

Voyez aussi Rev. méd., ann. 1829, III, 529.

Principes de philosophie zoologique, discutés en mars 1830 au sein de l’Académie royale des sciences.

Un vol. in-8o. Paris, 1830.

C’est le recueil des réponses faites par Geoffroy Saint-Hilaire à Cuvier dans la célèbre discussion académique de 1830. Voy. Chap. XI, §. I et II

Gœthe a consacré à cet ouvrage deux articles étendus et fort remarquables dans les Jahrbücher für wissenschaftliche Kritik ; le premier, septembre 1830, nos 52 et 53 ; le second, mars 1832, nos 51, 52 et 53 : celui-ci est le dernier écrit de Gœthe. Ces articles ont été traduits en français :

Le premier, Rev. méd., ann. 1830, IV, 445 ; et Annales des sciences naturelles, XXII, 179 ; 1831.

Le second Livre des cent-et-un, V, 243 ; et (sous ce titre : Dernières pages de Gœthe), Rev. encycl., LIII, 562 ; 1832.

Et tous les deux, Œuvres d’histoire naturelle de Goethe, traduites par Martins, in-8o, Paris, 1837, p. 151 et p. 160.

Les Principes de philosophie zoologique ont aussi été en France le sujet d’un grand nombre d’articles ; nous citerons :

Bory de Saint-Vincent, Moniteur du 28 juillet 1830.

Martin Saint-Ange, Rev. encycl., XLVI, 707 ; 1830 ; article cité avec éloge et résumé par Gœthe.

Boisseau, Journ. univ. des sc. méd., LVIII, 327 ; 1830.

Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile vers les confins maritimes de la basse Normandie, attribués d’abord au Crocodile, puis déterminés sous les noms de teleosaurus et de steneosaurus.

Un vol. in-4o. Paris, 1831. — Voyez Chap. XI, p. 367 et 392 — Cet ouvrage a paru par parties, dans le tome XII des Mémoires de l’académie des sciences. Voy. la partie paléonlologique de cette table.

Fragments sur la structure et les usages des glandes mammaires des Cétacés.

Un vol. in-8o. Paris, 1834. — Voy. Chap. XI, p. 399.

Le Tijdschrift voor natuurlijke Gechiedenis en Physiologie, III, 2me part., 41, renferme une analyse étendue de cet ouvrage par Claas Mulder.

Études progressives d’un naturaliste pendant les années 1834 et 1835, faisant suite à ses publications dans les 42 volumes des Mémoires et Annales du Muséum.

Un vol. in-4o. Paris, 1835.

Ou trouve dans ce recueil de mémoires (voyez p. 368 et 400) une notice sur l’histoire du Muséum, des recherches d’Anatomie comparée (particulièrement sur les appareils reproducteurs des Monotrèmes, des Cétacés et de la Taupe), des considérations sur la paléontologie, et l’exposé des vues de l’auteur sur la loi de l’Attraction de soi pour soi ou de l’Affinité des parties similaires.

Un article étendu, et intéressant à quelques égards, a été publié par Daniélo dans le Chroniqueur de la jeunesse, III, 115 ; 1835.

Notions synthétiques, historiques et physiologiques de philosophie naturelle.

Un vol. in-8o. Paris, 1838.

Voy. le Chap. XI, p. 368, pour la partie scientifique de cet ouvrage, et Chap. II, p. 82 et 83, pour l’Introduction, dans laquelle l’auteur a consigné quelques-uns de ses souvenirs de l’Expédition d’Égypte. Cette Introduction, intitulée : Le monde des détails, est surtout relative aux vues scientifiques qui ont occupé Napoléon dans son adolescence et sa première jeunesse.

Fragments biographiques, précédés d’Études sur la vie, les ouvrages et les doctrines de Buffon.

Un vol. in-8o. Paris, 1838.

Ce volume, avec un travail, fort étendu et fort important, sur la vie et les ouvrages de Buffon, renferme des notices biographiques ou discours sur Daubenton, Thouin, Lacépède, Pinel, Lamarck, Cuvier, Sérullas, Meyranx et Latreille.

Les Notices sur Thouin, Lacépède, Pinel, Lamarck et Cuvier avaient déjà été réunies et publiées à part, en 1832, sous ce même titre : Fragments biographiques, in-8o.


Outre les ouvrages que nous venons d’énumérer, et qui lui sont propres, Geoffroy Saint-Hilaire est l’un des auteurs de ceux qui suivent :

La ménagerie du muséum d’histoire naturelle, par Lacépède, Cuvier et Geoffroy.

Paris, un vol. in-folio, publié par livraisons de 1801 à 1803. — 2me édition, 2 vol. in-12, 1804 ; publié de nouveau, en 1817, avec additions, en 2 vol. in-12.

Le nom de Geoffroy Saint-Hilaire ne se trouve pas sur le titre de la première édition de la Ménagerie, cet ouvrage ayant été commencé, pendant l’expédition d’Égypte, par Lacépède et Cuvier : Geoffroy Saint-Hilaire, aussitôt après son retour, devint le collaborateur de ses deux collègues. Voy. p. 115. — Il a publié, dans les deux premières éditions de la Ménagerie, des articles étendus sur l’Oie d’Égypte, l’Ichneumon, le Maki Mococo et le Maki brun, et dans les additions de 1817, une notice sur le Galago du Sénégal.

Description de l’Égypte, par la Commission des sciences.

Dix vol. in-folio, avec atlas composé de 10 vol. Jésus et de 3 vol. format grand-Monde. Paris, 1808 à 1829. — 2me édit., 24 vol. in-8o, avec le même atlas, Paris 1821 à 1830.

La part de collaboration de Geoffroy Saint-Hilaire dans le grand ouvrage sur l’Égypte, se compose des parties suivantes :

Dans l’atlas, t. Ier de la partie relative à l’histoire naturelle : 1o 7 planches de Mammifères (17 espèces) ; 2o 8 de Reptiles (25 espèces) ; 3o 17 de Poissons du Nil (29 espèces) ; 4o 10 de Poissons de la Méditerranée et de la mer Rouge (28 espèces). Ces magnifiques planches, dessinées par Redouté jeune, les unes en Égypte, les autres à Paris de 1802 à 1807, ont été publiées, partie en 1808 (Poissons du Nil), partie en 1813 (Mammifères et Reptiles), partie en 1817 (Poissons de la mer Rouge et de la Méditerranée).

Dans le tome Ier du texte de l’Histoire naturelle (t. 24 de l’édit. in-8o) : 1o Histoire naturelle des Poissons du Nil, 1809 ; comprenant le Polyptère, les Tétrodons et plusieurs Salmonidés (voy. Chap. X, p. 314) ; 2o Description des Reptiles qui se trouvent en Égypte, 1809 ; comprenant les Trionyx ; 3o Description des Crocodiles d’Égypte, 1829. — Le texte des autres planches de Poissons et de Reptiles a été publié, en 1827, par l’auteur de cet ouvrage, d’après les notes de Geoffroy Saint-Hilaire.

Dans le tome II (t. 23 de l’éd. in-8o) : Description des Mammifères qui se trouvent en Égypte, 1813[3] ; comprenant les Chauves-souris (travail considérable), l’Ichneumon et l’Hyène. — Le texte des autres planches a été rédigé par M. Audouin.

Les quatre parties du grand ouvrage sur l’Égypte qu’a rédigées Geoffroy Saint-Hilaire, ont été tirées à part en un volume in-folio. On a, en outre, imprimé séparément, en un vol. in-8o, le travail sur les Crocodiles d’Égypte[4]. Voy. Chap. X, p. 308[5].

Histoire naturelle des Mammifères, par Geoffroy Saint-Hilaire et Frédéric Cuvier.

vol. grand in-folio. Paris, de 1820 à 1842. — 2me édit. (inachevée) 2 vol. in-4o. Paris, de 1826 à 1835.

Cet ouvrage qui peut être considéré comme une suite à la Ménagerie du Muséum par Lacépède, Cuvier et Geoffroy, a été presque entièrement rédigé par Frédéric Cuvier.

II. MÉMOIRES, NOTICES ET ARTICLES SUR LES SCIENCES ZOOLOGIQUES.

1. TRAVAUX SUR L’ENSEMBLE DE CES SCIENCES.

A. Unité de composition organique et Théorie des analogues.
Sur quelques Règles fondamentales en philosophie naturelle.

Journ. compl. des sc. méd., V, 340, et Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, III, 263 ; 1820.

Ces règles sont relatives à la détermination des organes, que l’auteur montre devoir être fondée principalement sur les caractères de connexion, comme il l’avait établi déjà dans le t. Ier de la Philosophie anatomique. Voyez Chap. VIII, p. 211 et suiv.

Discours sur cette question : Alors qu’il est reconnu qu’il n’existe qu’un seul système d’organisation, faudra-t-il toujours admettre plusieurs sortes d’anatomie ?

Journ. compl. des sc. méd., XIV, 241, et Mémoires de la Société linnéenne de Paris, II, 130, et extrait, Mémoires du Muséum d’histoire naturelle, IX, 229 ; 1822. Voy. aussi Rev. médic., X, 20, 1823.

Ce Discours, dans lequel l’auteur résume ses vues sur la Théorie des analogues, a été réimprimé en tête du second volume de la Philosophie anatomique, p. xi à xxxiv.

Discours sur le principe de l’Unité de composition organique.

Paris, in-8o, 1828. Imprimé, sous le titre de Discours préliminaire, à la tête du Cours de l’histoire naturelle des Mammifères.

Observations sur un Mémoire de M. Cuvier, relatif aux Céphalopodes.

Rev. encycl., XLVI, 20; 1830.

C’est une des pièces de la discussion académique de 1830, toutes réunies (voy. p. 382 et 422) dans les Principes de philos. zoologique.

Note (sur la doctrine aristotélique et la Théorie des analogues).

En appendice à un article de M. Martin Saint-Ange, Rev. encycl., XLVI, 709 ; 1830.

Résumé des différences fondamentales qui existent entre la doctrine d’Aristote et celle de Geoffroy Saint-Hilaire.

Lettre sur quelques points du Mémoire ayant pour titre : De la conformité organique dans l’échelle animale.

Gazette médicale de Paris, II, 380 ; 1831.

Cette note a pour objet d’établir que l’expression : Unité de composition organique, est préférable, au point de vue philosophique, à l’expression nouvelle, proposée par Dugès dans le beau Mémoire dont nous avons donné un extrait, Chap. XI, p. 385.

Des réflexions de M. F. Hœfer sur les théories scientifiques.

Hermès, no du 17 septembre 1836.

De la Théorie des analogues, source de conceptions synthétiques d’un haut enseignement en histoire naturelle.

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, IV, 537 ; 1837.

D’une profonde modification dans la pensée publique qu’introduit le sentiment des vues unitaires.

Ibid., VIII, 673 ; 1839.

Voyez encore sur l’Unité de composition et la Théorie des analogues, outre les ouvrages généraux de l’auteur (p. 421 et 422), tous ses Mémoires d’anatomie philosophique, et l’article Nature, ci-après cité (p. 429).

B. Variabilité des êtres organisés, et succession des animaux à la surface du globe.
Rapport fait à l’Académie des sciences sur un Mémoire de M. Roulin, ayant pour titre : Sur quelques changements observés dans les animaux domestiques transportés dans le nouveau continent.

Mém. du Mus. d’hist. nat., XVII, 201, et Ann. des sc. nat., XVI, 34 ; 1829. Voy. aussi le Globe, VI, 895 ; 1829.

C’est dans ce rapport que Geoffroy Saint-Hilaire a abordé pour la première fois (sauf quelques indications données, en 1825, dans le Mémoire sur les Gavials ; voyez plus bas) la question de la variabilité des espèces. Voy. Chap. X, p. 345 et suiv.

L’auteur a ajouté à son Rapport, dans les Ann. des sc. nat., p. 41 à 44, une note où ses vues sont exposées avec plus de développement que dans le texte même du Rapport.

Mémoire où l’on se propose de rechercher dans quels rapports de structure organique et de parenté sont entre eux les animaux des âges historiques et vivant actuellement, et les espèces antédiluviennes et perdues.

Mém. du Mus., XVII, 209 ; 1829.

« C’est là, dit l’auteur en commençant, une question que j’entends poser seulement, mais non résoudre aujourd’hui. » L’auteur pose ici nettement pour la première fois la question déjà soulevée dans le Rapport précédent et dans le Mémoire sur les Gavials et les Téléosaures, publié en 1825.

Sur le degré d’influence du monde ambiant pour modifier les formes animales ; question intéressant l’origine des espèces téléosauriennes et successivement celle des animaux de l’époque actuelle.

Mémoires de l’Académie des sciences, XII, 63 ; 1833.

Ce Mémoire, lu à l’Académie en mars 1831, est le quatrième de ceux qui ont été réunis sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile. Voy. p. 423 et plus bas.

Les considérations générales dont se compose ce travail, avaient dû servir d’exorde à un Mémoire sur les rapports des Téléosaures avec les Reptiles actuels. Son étendue a obligé l’auteur à en faire le sujet d’un Mémoire à part, qui est lui-même fort étendu et se compose de quatre articles : 1o Précis historique sur la marche et les besoins actuels de la science ; 2o Des produits organiques systématiquement modifiés au gré des changements des milieux ambiants ; 3o et 4o Des faits différentiels, auxquels l’auteur arrive, dit-il, afin de compléter par eux ses études sur l’analogie des êtres ; 5o Des formes animales, modifiables par l’intervention des milieux respiratoires ; 5o et 6o De diverses transformations.

Dans une note de ce Mémoire (p. 89), l’auteur montre que les dissentiments qui existent entre Cuvier et lui, ont leur point de départ dans l’opposition de vues de son illustre adversaire et des siennes, en ce qui touche la préexistence des germes. Nous avons insisté sur ce point important de l’histoire de la science, Chap. X, p. 361.

Si les êtres de la création antédiluvienne sont ou non la souche des formes animales et végétales, présentement répandues à la surface de la terre ?

Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 521 ; 1836.

Simple note écrite pour rectifier l’assertion d’un géologue sur les vues de Buffon en paléontologie.

Sur la singularité et la haute portée en philosophie naturelle de l’existence d’une espèce de Singe trouvée à l’état de fossile dans le midi de la France.

Ibid., V, 35 ; 1837.

Des changements a la surface de la terre qui paraissent dépendre originairement et nécessairement de la variation des milieux ambiants.

Ibid., V, 183 ; 1837.

Cet article qui fait suite au précédent, et dans lequel les doctrines paléontologiques de Cuvier ont été opposées à celles de Buffon, a donné lieu à la polémique dont nous avons fait mention, Chap. XI, p. 404, et à laquelle est relative l’article suivant.

De la nature et de l’âge des ossements fossiles.

Ibid., V, 365 ; 1837.

Une suite à cet article a été publiée à part, sous forme de lettre, in-4o, Paris, 1837.


Sur toutes ces questions, voyez aussi les Mémoires de paléontologie, cités plus bas.

C. État présent, et tendances des sciences zoologiques.
Nature.

Article de l’Encyclopédie moderne, XVII, 24 ; 1829 ; publié à part sous ce titre : Fragment sur la Nature, ou quelques idées générales sur les existences du monde physique, considérées d’ensemble et dans l’unité ; Paris, in-8o, 1829.

Dans cet important travail, Geoffroy Saint-Hilaire traite successivement les points suivants de l’histoire et de la philosophie de la science :

1o Sens du mot Nature ;

2o Doctrines de l’école allemande dite des Philosophes de la nature ;

3o Caractère, très-différent, des travaux français sur l’anatomie philosophique, et particulièrement sur l’Unité de composition.

Cet article peut être considéré dans son ensemble comme une réponse à l’article, publié par Cuvier en 1825 sous le même titre dans le Dictionnaire des sciences naturelles, t. XXXIV, p. 261. Voy. Chap. XI, p. 374.

Hérésies panthéistiques.

Article du Dictionnaire de la conversation, XXXI, 481 ; 1836.

Dans cet article (qui a été réimprimé, avec quelques changements, à la fin des Fragments biographiques, p. 331 à 351), l’auteur, en développant quelques vues déjà présentées dans l’article Nature, répond à une objection grave portée contre ses doctrines dans un autre article du même Dictionnaire.

Dissertation sur cette question : De l’histoire naturelle générale, considérée comme appelée à donner un jour les révélations de la première philosophie.

Extrait ; Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 523 ; 1836.

De la nécessité d’embrasser dans une pensée unitaire les plus subtiles manifestations de la psychologie et de la physiologie, et sur les difficultés de la solution de ce problème.

Ibid., IV, 259 ; 1837.

Remarques sur la tendance actuelle vers la zoologie générale.

Extrait ; Compt. rend. de l’Acad. des sc., XI, 686 ; 1840.

On résume ainsi dans les Comptes rendus de l’Académie cette communication, la dernière que son auteur, à demi-aveugle depuis plusieurs mois, ait faite à l’Académie (2 novembre 1840) : « M. Geoffroy Saint-Hilaire, à l’occasion d’un ouvrage présenté à l’Académie dans sa dernière séance, fait remarquer que depuis quelques années les études des zoologistes ont pris, en général, une direction nouvelle ; que ceux même qui s’occupent plus spécialement de la description des espèces, ont compris que là n’est pas l’histoire naturelle tout entière, et senti la nécessité d’aborder des considérations d’un ordre plus élevé. »

2. TRAVAUX DE CLASSIFICATION, DE DÉTERMINATION ET DE DESCRIPTION.

A. Mammifères.
Mémoire sur une nouvelle division des Mammifères, et sur les principes qui doivent servir de base dans cette sorte de travail.

En commun avec Cuvier.

Magasin encyclopédique, 1re année, II, 164 ; 1795.

Ce travail est le point de départ de tous les travaux ultérieurs, non-seulement sur la classification des Mammifères, mais sur l’application des principes de la méthode naturelle à la zoologie. Voyez les Chap. II, p. 68, et X, p. 328.

Mémoire sur les dents antérieures des rongeurs, dans lequel l’on se propose d’établir que ces dents, dites jusqu’ici et déterminées incisives, sont les analogues des dents canines.

Mém. de l’Acad. des sc., XII, 181 ; 1833 ; extrait partiel, Gaz. médic., II, 261 ; 1831.

Dans ce Mémoire, lu à l’Académie en juillet 1831, l’auteur traite de la détermination zoologique des dents antérieures, non-seulement chez les Rongeurs, sujet principal du Mémoire, mais aussi chez le Tarsier et l’Aye-aye, chez les Cheiroptères, chez les Insectivores et chez quelques Pachydermes.

a. Primates.
Extrait d’un Mémoire sur un nouveau genre de Quadrupèdes (l’Aye-aye).

Décade philosophique, IV, 193 ; 1795.

Malgré ce titre, ce n’est pas un extrait, mais le Mémoire lui-même, moins le préambule qui a été supprimé à l’impression, et est resté inédit. Nous avons retrouvé ce préambule, qui offre un véritable intérêt et par son sujet (voy. p. 42 et 131), et parce que le Mémoire sur l’Aye-aye est le début de l’auteur dans la science.

Observations sur une petite espèce de Maki.

Bulletin des sciences par la société philomathique, 1re partie, 89′ ; 1795.

Mémoire sur les rapports naturels du Tarsier.

En commun avec Cuvier.

Mag. encycl., 1re année, III, 147 ; 1795.

Histoire naturelle des Orangs-Outangs. — Des caractères qui peuvent servir à diviser les Singes.

En commun avec Cuvier.

Ibid., 451 ; 1795 ; et Journal de physique, XLVI, 185 ; 1798.

Voyez p. 70. — Ce travail tout entier est relatif à la classification des Singes, et non à l’histoire naturelle des Orangs, à laquelle devait être consacrée la seconde partie du Mémoire. Cette seconde partie n’a jamais paru, du moins sous cette forme.

La classification des Singes, adoptée par Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire dans ce Mémoire, est principalement fondée sur la considération de l’angle facial.

Sur le Galago.

Bull. philom., 1re part., 96′ ; 1795.

Mémoire sur les rapports naturels des Makis.

Mag. encycl., 2me ann., I, 20 ; 1796.

L’auteur distingue dès lors les genres Indri, Maki, Loris, Galago et Tarsier.

C’est dans le préambule de ce Mémoire que l’auteur a, pour la première fois, énoncé ses vues sur l’Unité de composition organique. Nous avons cité ce préambule p. 134. Voy. aussi p. 69 et 71.

Sur un prétendu Orang-Outang des Indes.

Journ. de physique, XLVI, 342 ; 1798 ; et extraits étendus, Mag. encycl., 3me ann., II, 151, et Bull. phllom., 2me part., 25 ; 1797.

Traduit dans The philosophical magazine, I, 337 ; 1798.

Le second des extraits que nous venons de citer, est fait par Cuvier. Le Pongo de Wurmb, qui est le sujet du Mémoire, était alors regardé par lui, aussi bien que par Geoffroy Saint-Hilaire, comme différent de l’Orang-Outang.

Mémoire sur le Mandrill.

Analysé dans le Rapport général des travaux de la société philomathique par Sylvestre[6], 111 ; 1798.

C’est dans ce Mémoire qu’a été démontrée l’identité spécifique du Simia mormon et de S. maimon.

Sur le Cynocéphale des anciens.

Mémoire lu à l’institut d’Égypte. Extrait, Décade égyptienne, I, 160 ; 1799, et Mémoires sur l’Égypte (réimpression de la Décade), I, 27 ; 1800.

L’auteur établit que le Cynocéphale des anciens n’est pas le Papion auquel un autre zoologiste l’avait rapporté, en le distinguant du Magot.

Mémoire sur les Singes à main imparfaite ou les Atèles.

Annales du Muséum d’histoire naturelle, VII, 260 ; 1806.

Description de deux Singes d’Amérique (Atèles).

Ibid., XIII, 89 ; et extrait (comprenant aussi l’indication des autres Atèles), Nouv. bull. philom., I, 36 ; 1809.

L’auteur venait de rapporter ces deux espèces de son voyage en Portugal.

Sur les espèces du genre Loris.

Ann. du Mus., XVII, 164 ; 1811.

Tableau des Quadrumanes.

Ibid., XIX, 85, et suite, 156 ; 1812 ; et extrait, Nouv. bull. philom., III, 218 et 265 ; 1813.

Voyez p. 196.

Note sur trois dessins de Commerson, représentant des Quadrumanes d’un genre inconnu (Cheirogale).

Ibid., XIX, 171 ; 1812.

Considérations sur les Singes les plus voisins de l’Homme.

Extrait, Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 92 ; et Ann. des sc. nat., zool., 2me série, V, 62 ; 1836.

Extrait d’un Mémoire sur l’Orang-Outang vivant à la Ménagerie.

Compt. rend. de l’Ac. des sc., II, 581, et suites, II, 601, et III, 1 et 27 ; et extraits, Ann. des sc. nat., 2me sér., V, 371, et VI, 54 et 59 ; 1836. Voy. aussi Rev. méd., ann. 1836, III, 268.

Mémoire dans lequel les Orangs sont successivement considérés, quant à leurs espèces, à leur organisation, à leurs habitudes, etc.

L’auteur avait commencé à réunir et à refondre les diverses parties de ce travail en un ouvrage, qui devait être accompagné de plusieurs belles planches, dessinées par notre habile peintre d’histoire naturelle, M. Werner.

b. Cheiroptères.
Mémoire sur quelques Chauves-souris d’Amérique, formant une petite famille sous le nom de Molossus.

Ann. du Mus., VI, 150 ; et extrait, Bull. philom., III, 278* ; 1805.

C’est dans le préambule de ce Mémoire que l’auteur, rappelant un travail composé par lui dès 1794, mais resté inédit, a publié pour la première fois ses vues générales sur la classification des Cheiroptères. Voyez p. 316.

Mémoire sur le genre et les espèces de Vespertilions.

Ann. du Mus., VIII, 187 ; 1806 ; et additions, ibid., XV, 109 ; extrait de celles-ci, Nouv. bull. philom., II, 93 ; 1810.

Description des Roussettes et des Céphalotes, deux nouveaux genres de la famille des Chauves-souris.

Ann. du Mus., XV, 86 ; et extrait étendu, Nouv. bull. philom., II, 89 ; 1810.

Sur les Phyllostomes et les Mégadermes, deux genres de la famille des Chauves-souris.

Ann. du Mus., XV, 157 ; et extrait, Nouv. bull. philom., II, 137 ; 1810.

De l’organisation et de la détermination des Nyctères.

Ann. du Mus., XX, 11 ; et extrait, Nouv. bull. philom., III, 329 ; 1813.

Sur un genre de Chauves-souris sous le nom de Rhinolophes.

Ann. du Mus., XX, 254 ; 1813.

Chéiroptères.

Article du Dictionnaire des sciences naturelles, VIII, 348 ; 1817.

Résumé des travaux de l’auteur sur l’organisation, les mœurs et les rapports naturels des Chauves-souris.

Sur de nouvelles Chauves-souris sous le nom de Glossophages.

Mém. du Mus., IV, 411 ; 1818.

c. Carnassiers.
Note sur quelques animaux provenant du cabinet de Meyer.

Bull. philom., III, 102* ; 1803.

Ces animaux sont la Belette de Java, un Hérisson, une Musaraigne, etc.

Sur un Ichneumon, acquis pour la Ménagerie.

Ann. du Mus., II, 246 ; 1803.

Observations sur le Jaguar.

Bull. philom., III, 175* ; et Ann. du Mus., IV, 94 ; 1804.

Sur des Chiens-Mulets.

Ann. du Mus., IV, 102 ; 1804.

Mémoire sur les espèces des genres Musaraigne et Mygale.

Ibid., XVII, 169 ; et extrait étendu, Nouv. bull. philom., II, 381 ; 1811.

Détermination, description et bonnes figures de plusieurs espèces.

Mémoire sur les glandes odoriférantes des Musaraignes.

Mém. du Mus., I, 299; 1815. Extrait, Nouv. bull. philom., Ann. 1815, 36.

Ce Mémoire forme, sur plusieurs points, le complément du précédent.

d. Rongeurs.
Sur l’engourdissement du Rat Hamster.

Anal. dans le Rapp. gén. des trav. de la soc. philom., III ; 1798.

Du Paca et de l’Agouti.

Ann. du Mus., IV, 99 et 104 ; 1804.

Mémoire sur un nouveau genre de Mammifères nommé Hydromys.

Ibid, VI, 81 ; 1805 ; et extrait, Bull. philom., III, 253* ; 1804.

Dans ce nouveau genre est compris, avec les véritables Hydromys, le Coypou, devenu depuis le type du genre Myopotame.

e. Édentés.
Extrait des observations sur le genre Myrmécophage.

Mag. encycl., 1re ann., VI, 294 ; 1795.

L’auteur établit dès lors la différence générique des Fourmiliers de l’ancien et du nouveau monde.

Extrait d’un Mémoire sur le Myrmecophaga capensis.

Ibid., 2me ann., II, 289 ; et Bull. philom., 1re part., 102′ ; 1796.

Création du genre Oryctérope.

f. Pachydermes.
Lettre sur le Rhinocéros bicorne.

En commun avec Cuvier.

Mag. encycl., 1re ann., I, 326 ; 1795.

Les auteurs distinguent dès lors quatre espèces de Rhinocéros dont une fossile.

Observations sur les dents du Tapir.

Mag. encycl., 1re ann., VI, 433 ; 1795 ; et extrait, Bull. philom., 1re part., 96′ ; 1796.

Mémoire sur les espèces d’Éléphants.

En commun avec Cuvier.

Extrait dans le Rapp. gén. des trav. de la soc. philom., 106 ; 1798.

La date que nous citons, est celle de l’extrait : le Mémoire a été composé en 1795.

On trouve dans ce travail la détermination exacte des deux espèces vivantes d’Éléphants, et la distinction de l’Éléphant fossile, considéré comme une troisième espèce.

Note sur le Zèbre.

Ann. du Mus., VII, 245 ; 1806 ; et addition, IX, 223 ; 1807.

Croisement du Zèbre avec l’Âne.

Lettre sur les ossements humains provenant des cavernes de Liége, et sur les modifications produites dans le pelage des chevaux, par un séjour prolongé dans les profondeurs des mines.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 13 ; 1838.

g. Ruminants.
Mémoire sur les prolongements frontaux des animaux ruminants.

Mémoires de la société d’histoire naturelle de Paris, 91 ; 1799. — Voyez p. 70.

Ce Mémoire qui a fourni à la classification actuelle des Ruminants l’une de ses bases, est à la fois physiologique et zoologique.

Sur trois Bouquetins acquis par la Ménagerie.

Ann. du Mus., II, 244 ; 1803.

Description d’une nouvelle espèce de Bélier sauvage de l’Amérique septentrionale.

Ibid., II, 360 ; 1803.

Description du Cerf de la Louisiane.

Bull. philom., III, 169* ; 1804.

Sur une nouvelle espèce de Bœuf sauvage des montagnes de Mine-pout dans l’Inde.

Mém. du Mus., IX, 71 ; et Journ. complém. des sc. méd., XIII, 176 ; 1822.

Notice sur la Girafe.

Précurseur, journal de Lyon, nos des 7 et 8 juin 1827.

Quelques considérations sur la Girafe.

Ann. des sc. nat., XI, 210 ; 1827. Reproduit dans les Annales de la littérature et des arts, XXVIII, 139 et 184 ; 1827.

Ce Mémoire est, en quelque sorte, une seconde édition, considérablement augmentée, de la notice insérée dans le Précurseur de Lyon.

Note (sur un métis de deux espèces de Cerfs ; Axis et Cerf de Java).

Compt. rend. de l’Acad. des sc., X, 970 ; 1840.

h. Marsupiaux.
Dissertation sur les animaux a bourse.

Mag. encycl., 2me ann., III, 445 ; et extrait, Bull. philom., 1re part., 106′ ; 1796.

Travail d’ensemble sur le groupe des Marsupiaux que l’auteur considère sous tous les points de vue. C’est le point de départ d’une longue et importante série de travaux, les uns zoologiques, les autres zootomiques et physiologiques. Voyez p. 70, 120, 121, 316 et 318.

Note sur un nouveau Mammifère (le Wombat) découvert à la Nouvelle-Hollande.

Bull. philom., III, 185 ; 1803.

Note sur les genres Phascolomys et Pebameles, nouveaux genres d’animaux à bourse.

Ibid., III, 149* ; 1803.

Cette note et la précédente (dans laquelle l’un des nouveaux genres portait le nom de Wombatus, presque aussitôt remplacé par Phascolomys), sont, en quelque sorte, les prodromes de deux des Mémoires qui vont suivre.

Notice sur une nouvelle espèce de Mammifère (Phascolome).

Ann. du Mus., II, 364 ; 1803.

Mémoire sur les espèces du genre Dasyure.

Ibid., III, 353 ; 1804 ; et extrait, Bull. philom., III, 158* ; 1803.

L’auteur confirme par l’observation, dans ce Mémoire, le genre Dasyure que des considérations théoriques l’avaient d’abord conduit à admettre. Voy. Chap. IV, p. 121 et 122.

Mémoire sur un nouveau genre de Mammifères à bourse, nommé Péramèle.

Ann. du Mus., IV, 56 ; 1804.

Voyez p. 121.

Description de deux espèces de Dasyures.

Ibid., XV, 301 ; 1810.

Dasyure.

Article du Dict. des sc. nat., XII, 506 ; 1818.

Didelphe.

Article du Dict. des sc. nat., XIII, 209 ; 1819.

Cet article est à la fois physiologique et zoologique.

Marsupiaux.

Article du Dict. des sc. nat., XXIX, 205 ; 1823.

Dans cet important travail l’auteur résume ses vues zoologiques, anatomiques et philosophiques sur les Marsupiaux.

i. Monotrèmes.
Extrait des observations anatomiques de M. Home sur l’Échidné.

Bull. philom., III, 125* ; 1803.

L’auteur discute les rapports naturels de l’Échidné et de l’Ornithorhynque, et il établit pour ces deux genres un ordre qu’il nomme dès lors Monotrèmes.

Sur l’identité des deux espèces nominales d’Ornithorhyque.

Ann. des sc. nat., IX, 451 ; 1826 ; et extrait, Nouv. bull. philom., ann. 1826, 175.

Traduit dans l’Archiv für Anatomie und Physiologie de Meckel, ann. 1827, 14.

k. Cétacés.
Sur le genre Baleine.

Gazette de santé, ann. 1829, 153.

C’est l’extrait d’une leçon faite par Geoffroy Saint-Hilaire, à l’occasion d’un Balénoptère gigantesque que l’on montrait alors à Paris.

B. Oiseaux.
De la place à occuper par les Oiseaux dans les classifications zoologiques.

Bull. philom., ann. 1822, 115 ; traduit dans le Deutsches Arckiv für die Physiologie, VIII, 487 ; 1823.

C’est l’extrait d’un Mémoire que l’on trouve, publié en entier, dans le t. II de la Philosophie anatomique, p. 384.

a. Oiseaux de proie.
Sur la division méthodique des Oiseaux de proie.

Bull. philom., 2me part., 64 ; 1797.

Voyez p. 329.

Sur la femelle de l’Oiseau Saint-Martin.

Ibid., III, 101* ; 1803.

Du Vautour royal dans son premier âge.

Ann. du Mus., IV, 101 ; et Bull. philom., III, 189* ; 1804.

b. Passereaux.
Description d’une nouvelle espèce d’Oiseau, et établissement des genres Cephalopterus, Gymnoderus et Gymnocephalus.

Ann. du Mus., XIII, 235 ; et extrait, Nouv. bull. philom., I, 362 ; 1809.

Description d’un oiseau du Brésil sous le nom de Tyran-roi.

Mém. du Mus., III, 275 ; 1817.

c. Échassiers.
Note sur les genres Psophia et Palamedea.

Extraits, Bull. philom., 2me part., 50, et Mag. encycl., 3me ann., IV, 10 ; 1797.

Sur une nouvelle espèce de Phénicoptère ou Flammant.

Extraits, Mag. encycl., 3me ann., VI, 433 ; 1797 ; et Bull. philom., 2me part., 97 ; 1798.

Description du Cariama de Marcgrawe.

Ann. du Mus., XIII, 362 ; 1809.

Création du genre Microdactylus.

Voyez p. 311.

d. Palmipèdes.
Description d’un mulet provenant du Canard Morillon et de la Sarcelle de la Caroline.

Ibid., VII, 222 ; 1806.

Note sur le Canard à bec courbe.

Ibid., VII, 246 ; 1806.

C. Reptiles.
a. Emydosauriens.
Note sur une nouvelle espèce de Crocodile de l’Amérique.

Ann. du Mus., II, 53 ; et extrait, Bull. philom., III, 186 ; 1803.

Description de deux Crocodiles qui existent dans le Nil, comparés au Crocodile de Saint-Domingue.

Ibid., X, 67 et 264 ; 1807 ; et extrait, Nouv. bull. philom., I, 60 ; 1808.

Sur une petite espèce de Crocodile vivant dans le Nil, sur son organisation, ses habitudes, etc.

Extraits dans le journal le Globe, no du 13 décembre 1827, et dans le Bulletin des sciences naturelles de Férussac, XV, 160 ; 1828.

C’est une réponse à Cuvier qui avait nié l’existence de la seconde espèce de Crocodile du Nil, décrite par Geoffroy Saint-Hilaire sous le nom de Suchus. Cette question a été reprise dans le travail général sur les Crocodiles qui fait partie du grand ouvrage sur l’Égypte.

Voyez encore pour les Crocodiles, pages 443 et 444, et pour les Gavials, p. 444.

b. Chéloniens.
Mémoire sur les Tortues molles, nouveau genre sous le nom de Trionyx, et sur la formation des carapaces.

Ann. du Mus., XIV, 1 ; et extrait fort étendu, Nouv. bull. philom., I, 363 ; 1809.

Les résultats de ce Mémoire intéressent à la fois la zoologie descriptive et l’anatomie philosophique.

D. Poissons.
Mémoire contenant la description d’une nouvelle espèce de Poisson du Nil.

Extrait, Déc. égypt., III, 292 ; et Mém. sur l’Égypte, II, 17 ; 1800.

C’est un premier Mémoire sur le Polyptère, lu à une séance publique de l’Institut d’Egypte en 1799.

Mémoire contenant la description zoologique et anatomique d’un Poisson connu en Égypte sous le nom de Fachhaca.

Extrait, Déc. égypt., III, 294 ; et Mém. sur l’Ég., II, 19 ; 1800.

Histoire naturelle et description anatomique d’un nouveau genre de Poisson du Nil nommé Polyptère.

Ann. du Mus., I, 57 ; et extrails étendus, Bull. philom., III, 97 ; et Mag. encycl., 8me ann., I, 92 ; 1802.

Sur ce genre remarquable, découvert et établi par Geoffroy Saint-Hilaire, voyez p. 95 et 114.

Description de l’Achire barbu.

Ann. du Mus., I, 152 ; et extrait, Bull. philom., III, 146 ; 1802.

De la synonymie des espèces du genre Salmo qui existent dans le Nil.

Ibid., XIV, 460 ; 1809 ; et ext., Nouv. bull. philom., II, 73 ; 1810.

Note sur deux espèces d’Émissoles.

Ann. du Mus., XVII, 160 ; 1811.

3. OBSERVATIONS ET CONSIDÉRATIONS SUR LES MŒURS DES ANIMAUX.

Note sur quelques habitudes communes au Requin et au Pilote.

Bull. philom., III, 113 ; et extrait, Mag. encycl., I, 531 ; 1802. Voyez aussi Journal des débats, no du 22 fructidor an X.

Note qui, développée quelques années plus tard, fait le fond du Mémoire cité plus bas.

Note sur la perte de trois animaux de la Ménagerie.

Ann. du Mus., IV, 474 ; 1804.

Affection réciproque d’un Tigre et d’un Chien.

Note sur quelques habitudes de la Roussette.

Ibid., VII, 227 ; 1806.

Observations sur les habitudes attribuées par Hérodote aux Crocodiles du Nil.

Ibid., IX, 373 ; 1807.

Travail intéressant à plusieurs égards. Voy. p. 312.

Sur le sac branchial de la Baudroie, et l’usage qu’elle en fait pour la pêche.

Ibid., X, 480 ; 1807.

Observations sur l’affection mutuelle de quelques animaux, et particulièrement sur les services rendus au Requin par le Pilote.

Ibid., IX, 469 ; 1807.

Plusieurs exemples curieux de l’affection réciproque de divers animaux sont cités dans ce Mémoire.

Addition à une Notice de M. de Gabriac.

Mém. du Mus., X, 314 ; 1823.

Cette note est relative à des Perroquets nés en France.

Sur les parties de son organisation que la Baudroie emploie comme instrument de pêche.

Rapport sur un Mémoire de M. Bailly.

Mém. du Mus., XI, 117 ; et Ann. des sc. nat., II, 311 ; 1824.

Sur les habitudes des Castors.

Ibid., XII, 232 ; 1825.

Observation très-curieuse, relative à un Castor du Rhône qui a fait, en captivité, un commencement de construction.

Mémoire sur deux espèces d’animaux nommés Trochilus et Bdella par Hérodote, leur guerre, et la part qu’y prend le Crocodile.

Ibid., XV, 459 ; 1827 ; et extraits, Annales de physique et de chimie, XXXVI, 61 ; et Bull. des sc. nat., XV, 159 ; 1828.

Si la Taupe voit, et comment elle voit.

Extraits d’un Mémoire lu à l’Académie des sciences, Bull. des sc. méd., XVI, 410, et The Edinburgh new philosophical journal, VII, 340 ; 1829.

Note sur quelques animaux élevés et apprivoisés (Opuscule de M. Chassay).

Rev. encyclop., XLVII, 172 ; 1830.

De l’influence des circonstances extérieures sur les êtres organisés.

Lu à la séance publique de l’Institut, le 2 mai 1833, et imprimé dans le Recueil des lectures faites à cette séance, in-4o.

Parallèle entre les habitudes du Lion et celles du Crocodile.


Voyez, en outre, la plupart des Mémoires de zoologie descriptive, et les articles ci-après.

4. RECHERCHES SUR LES ANIMAUX CONNUS DES ANCIENS.

Mémoire sur les Animaux du nil, considérés dans leurs rapports avec la théogonie des anciens ÉGyptiens.

Extrait, Bull. philom., III, 129 ; 1802.

Ce Mémoire qui est le fruit de longues recherches faites en Égypte, et dont une première rédaction avait été lue à l’Institut du Caire en 1800, n’a jamais été imprimé en entier ; mais il est connu, outre l’extrait que nous venons de citer, par un rapport de Lacépède et de Cuvier à l’Académie des sciences ; rapport publié, in-4o, Paris, 1802.

Les recherches de Geoffroy Saint-Hilaire ont pour objet, dans la première partie de ce Mémoire, la détermination des animaux du Nil, mentionnés par les Grecs ; dans la seconde, la vérification des récits d’Hérodote, et dans la troisième, le culte égyptien, en ce qui concerne les animaux.

Deux des Mémoires que nous venons de citer (p. 441 et 442), sont, en quelque sorte, la seconde partie de ce travail, développée et présentée sous une autre forme.

Examen des animaux vertébrés, momifiés et développés de leurs langes (faisant partie de la collection de M. Passalacqua).

Catalogue raisonné et historique des Antiquités découvertes en Égypte par M. Passalacqua, de Trieste, in-8o, Paris 1826, p. 229 à 236.

Cette collection qui a été quelque temps à Paris, et qui appartient aujourd’hui au gouvernement prussien, renfermait un grand nombre de momies de Chat, de diverses Musaraignes, de Hobereau, d’Épervier, d’Autour, d’une espèce de Pygargue (Falco hypogeolis, Geoff. S. Hil.), d’Ascalaphie, d’Hirondelle, d’Ibis sacré (oiseau sur lequel l’auteur présente quelques considérations), de Crocodile, de quelques Batraciens et de Binny. Il existait aussi dans la collection de M. Passalacqua une prétendue momie de Singe : Geoffroy Saint-Hilaire a reconnu dans celle-ci un monstre humain. Voyez p. 463.

De l’état de l’histoire naturelle chez les Égyptiens, principalement en ce qui concerne le Crocodile.

Mémoire lu à la séance publique de l’Institut le 24 avril 1828. Imprimé dans le Recueil des lectures faites à cette séance, in-4o ; réimprimé, Rev. encycl., XXXVIII, 289 ; 1828.

Résumé des recherches de l’auteur sur le Crocodile et le Trochilus d’Hérodote.

Essai pour servir à la détermination de quelques animaux sculptés dans l’ancienne Grèce, et introduits dans un monument historique enfoui durant les désastres du troisième siècle.

Nouvelles Annales du Muséum d’histoire naturelle, I, 23 ; et, avec quelques changements, Expédition scientifique de Morée, III, 28 ; 1832.

Ce Mémoire est relatif à quelques fragments, transportés à Paris en 1830, du fameux temple de Jupiter, à Olympie. Geoffroy Saint-Hilaire détermine les animaux, figurés par le sculpteur Alcamène, élève de Phidias, sur un bas-relief représentant les douze travaux d’Hercule. Le taureau de Gnosse parait avoir eu pour modèle un Aurochs, et le Lion de Némée, le Lion asiatique. Quant au Sanglier d’Érymanthe, il a des formes différentes de celles de toutes les espèces connues soit de Sangliers proprement dits, soit de Phacochères ; ce qui a conduit Geoffroy Saint-Hilaire à soupçonner l’existence d’une espèce ou encore ignorée ou peut-être détruite.

Naissance et première éducation des Cétacés d’après les anciens.

Le Navigateur, revue maritime, 2me et 3me livraisons ; 1834.

5. TRAVAUX DE PALÉONTOLOGIE.

Recherches sur l’organisation des Gavials, sur leurs affinités naturelles, desquelles résulte la nécessité d’une autre distribution générique, Cavialis, Teleosaurus et Steneosaurus

Mém. du Mus., XII, 97 ; 1825 ; et extrait, Nouv. bull. philom. pour 1825, 13.

Mémoire considérable, divisé en cinq parties, la première, zoologique et zootomique, sur les Gavials du Gange ; la seconde, consacrée à des considérations d’anatomie philosophique sur la composition du palais chez les Reptiles ; les trois autres, paléonlologiques. Le genre Téléosaure est créé dans la troisième qui a pour titre : Du Crocodile fossile de Caen (teleosaurus), et le genre Sténéosaure dans la quatrième, intitulée : Sur d’autres espèces observées dans l’état fossile, et rapportées au genre des Crocodiles (steneosaurus). Dans la cinquième, l’auteur pose cette question : S’il est possible que les Teleosaurus et Steneosaurus soient la souche des Crocodiles répandus aujourd’hui dans les climats chauds des deux continents ?

Sur les lames osseuses du palais dans les principales familles d’animaux vertébrés, et en particulier sur la spécialité de leur forme chez les Crocodiles et les Reptiles téléosacriens.

Mém. de l’Acad. des sc., XII, 1 ; 1833.

Sur la spécialité des formes de l’arrière crâne chez les Crocodiles, et l’identité des mêmes parties organiques chez les Reptiles téléosauriens.

Ibid., XII, 27 ; 1833.

Sur des recherches faites dans les carrières du calcaire oolilhique de Caen, ayant donné lieu à la découverte de plusieurs beaux échantillons et de nouvelles espèces de Téléosaures.

Ibid., XII, 43 ; 1833. Extrait, Rev. encycl., L, 403 ; 1831.

Ce Mémoire et les deux qui le précèdent, sont les trois premier des cinq Mémoires insérés dans le t. XII des Mém. de l’Acad. des sciences, et publiés à part, en un corps d’ouvrage, sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens, etc. Voy. plus haut p. 423.

Dans les deux premiers de ces Mémoires, composés et lus à l’Académie en 1830, l’auteur confirme par l’étude du crâne et des écailles, les résultats déjà obtenus par lui à l’égard des genres qu’il a nommés Teleosaurus et Steneosaurus.

Dans le troisième, composé et lu à l’Académie en 1831, au retour d’un voyage d’exploration dans la basse Normandie, l’auteur, admettant et confirmant l’ordre des Émydosauriens de M. de Blainville, y distingue trois familles, les Crocodiliens, les Lépithérieus et les Téléosauriens. Ce dernier groupe comprend, selon Geoffroy Saint-Hilaire, quatre genres ; Cystosaurus, Steneosaurus, Palæosaurus et Teleosaurus.

Depuis la publication de ces Mémoires, l’auteur a souvent repris l’étude des Téléosauriens. Plusieurs belles planches étaient terminées, et une nouvelle publication semblait prochaine, lorsque survint, en 1837, la déplorable polémique dont nous avons parlé, p. 404.

Considérations sur des ossements fossiles, la plupart inconnus, trouvés et observés dans les bassins de l’Auvergne.

Rev. encycl., LIX, 315 ; 1833 ; et extrait, Recueil des analyses des séances de l’Acad., publiées dans le journal le Temps, 184 ; 1833.

Geoffroy Saint-Hilaire détermine ces ossements comme appartenant à un Anaplotherium (nommé par l’auteur A. laticurvatum), à une Loutre (Lutra Valletoni), à un Ruminant voisin des Chevrotains (Dremotherium), à une seconde espèce du même genre, et à un genre de Rongeurs, intermédiaire au Castor et à l’Ondatra (Steneofiber).

Note sur les sous-genres à établir parmi les Ours fossiles.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 187 ; 1836.

Sur le nouveau genre Silvatherium, trouvé fossile au bas du versant méridional de l’Himalaya.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., IV, 53 ; avec additions, Ibid., 77 et 113 ; 1837.

De quelques contemporains des Crocodiles fossiles des âges antédiluviens, d’un rang classique jusqu’alors indéterminé.

Ibid., VII, 629 ; 1838.

Note sur les fossiles nommés Thylacotherium et Cheirotherium.

6. TRAVAUX D’ANATOMIE COMPARÉE ET D’ANATOMIE PHILOSOPHIQUE.

A. Squelette.
Rapport sur les lois de l’ostéogénie de M. Serres.

Journ. complém. des sc. med., III, 67 ; 1819.

Considérations et rapports nouveaux d’ostéologie comparée.

Mém. du Mus., X, 165 ; 1823. Extraits, Ann. des sc. nat., I, 80, et Bull. des sc. méd., I, 9 ; 1824.

Ce Mémoire se compose de trois articles : 1o Sur les analogues des rayons des nageoires dorsales, dans l’embryon du Veau. 2o De la composition de l’os du canon chez le même embryon. 3o Sur les doigts des Ruminants en rapport pour le nombre, la composition et les connexions avec les doigts des autres Mammifères.

Note sur l’ostéologie des Oiseaux-mouches (envoyée de Liège).

Compt. rend. des séances de l’Acad. des sc., VI, 880 ; 1838.

a. Crâne.
Determination des pièces qui composent le crâne des crocodiles.

Ann. du Mus., X, 249 ; 1807.

C’est le troisième des célèbres Mémoires de 1807 sur l’anatomie philosophique, et le point de départ de toutes les recherches de l’auteur sur la détermination des os du crâne.

Considérations sur les pièces de la tête osseuse des animaux vertébrés, et particulièrement sur celles du crâne des Oiseaux.

Ibid., X, 342 ; 1807 ; extrait (comprenant aussi le Mémoire précédent), Nouv. bull. philom., I, 91 ; 1808.

Nous avons consacré le §. VII du Chap. V (p. 154 à 162) à cet important Mémoire.

La découverte d’un système dentaire chez la Baleine se trouve dans l’explication des planches (explication de la fig. 29).

De l’os carré des oiseaux sous le rapport de sa constitution, des quatre éléments qui le constituent, et de l’existence de tous dans tous les animaux vertébrés, nommément chez l’Homme.

Extrait étendu par l’auteur, Journ. complém. des sc. méd., VII, 155 ; 1820. Réimprimé : Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, V, 2 82 ; 1820 ; et Mém. du Mus., VII, 163 ; 1821.

Mémoire sur l’os sphénoïde.

Extrait, Analyse (par Cuvier) des travaux de l’Académie des sciences pour 1820, cclxxix ; 1821.

Composition de la tête osseuse chez l’Homme et les animaux, trouvée semblable en nombre, connexions et application usuelle de ses parties.

Tableau lithographié, in-folio ; Ann. des sc. nat., atlas, ann. 1824, pl. 9. Extraits et reproductions de ce même tableau sous d’autres formes (par Desmoulins), Bull. philom., ann. 1824, 65, et (par Defermon), Bull. des sc. méd., II, 97 ; 1824.

Ce tableau synoptique des os crâniens, divisés en sept segments vertébraux, a été présenté à l’Académie des sciences le 4 mars 1824.

Une première édition, sous ce titre : Tête osseuse, divisée en sept tronçons vertébraux, avait été présentée à la même Académie le 23 février précédent.

Composition de la tête osseuse de l’Homme et des animaux.

Ann. des sc. nat., III, 173, et suite, 245 ; 1824.

Travail considérable qui résume les longues recherches de l’auteur sur le crâne. Geoffroy Saint-Hilaire étudie la composition de la tête osseuse, montre le crâne formé de sept vertèbres, fait l’historique des travaux publiés sur le même sujet, et donne la concordance de sa nomenclature et de ses déterminations avec celles de Cuvier.

Les publications suivantes sont (à une exception près) autant d’appendices de ce grand travail, que les unes résument, que les autres complètent ou rectifient sur quelques points.

Sur l’adgustal, l’un des os de la voûte palatine.

Ibid., III, 491 ; 1824.

Prolongements frontaux de la Girafe.

Court extrait d’une note lue à l’Académie, Rev. encyclop., XXXV, 514 ; 1827.

L’auteur montre qu’ils résultent de noyaux osseux, distincts des frontaux, et qu’il existe chez l’adulte des tubérosités comparables aux andouillers du bois des Cerfs.

Sur l’occipital supérieur et sur les rochers dans le Crocodile.

Ann. des sc. nat., XII, 330 ; 1827.

Résumé sur quelques conditions générales des rochers, et la spécialité de cet organe chez le Crocodile.

Gaz. médic., no 43, 1831.

Cette Note est, en partie, la reproduction textuelle, en partie, le développement de l’un des paragraphes du Mémoire suivant.

Sur les pièces osseuses de l’oreille chez les Crocodiles et les Reptiles téléosauriens, retrouvées en même nombre et remplissant les mêmes fonctions que chez tous les autres animaux vertébrés.

Mém. de l’Acad. des sc., XII, 93 ; où il n’a paru en entier qu’en 1833 ; il avait été lu à l’Académie en 1831. C’est le cinquième des Mémoires compris sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile. Voy. p. 423 et 444.

Remarques sur l’adorbital ou portion maxillaire de l’os orbitaire chez l’Homme.

Ann. des sc. nat., XXVI, 96 ; 1832.

b. Opercule des Poissons.

Afin de faciliter les recherches, nous séparons des autres travaux sur le crâne, et nous réunissons, sous un titre commun, toutes les publications de Geoffroy Saint-Hilaire sur l’opercule.

Du squelette des Poissons ramené dans toutes ses parties à la charpente osseuse des autres animaux vertébrés, et premièrement de l’opercule des poissons.

Bull. philom., ann. 1817, 125 ; trad. en partie, Deutsch. Archiv für die Physiol., IV, 269 ; 1818.

De la charpente osseuse des organes de la respiration dans les poissons, ramenée aux mêmes parties des autres animaux vertébrés.

Bull. philom., ann. 1817, 185 ; trad., Deutsch. Arch. für die Physiol., IV, 271 ; 1818.

Les recherches et les résultats que résument cet article et le précédent, ont été, un an plus tard, exposées avec tous les développements nécessaires dans le t. Ier de la Philosophie anatomique.

Observations sur les prétendus osselets de l’ouïe trouvés par E. H. Weber.

Ann. des sc. nat., I, 463 ; 1824.

Sur une nouvelle détermination de quelques pièces mobiles chez la Carpe, ayant été considérées comme les parties analogues des osselets de l’oreille ; et sur la nécessité de conserver le nom de ces osselets aux pièces de l’opercule.

Mém. du Mus., XI, 143 ; 1824.

Dans ce Mémoire, comme dans la note précédente, l’auteur réfute Weber qui avait considéré quelques pièces mobiles, dépendant de la colonne vertébrale, comme les représentants, chez la Carpe, des os de l’oreille.

Dans les deux articles qui vont suivre, l’auteur, revenant sur le même sujet, fait connaître que Huschke avait, avant lui, rejeté la détermination de Weber, et donné la véritable signification des prétendus osselets de l’ouïe. Il existe toutefois, sur un point, entre Huschke et Geoffroy Saint-Hilaire, une légère dissidence qui ne rend pas moins remarquable la concordance des résultats obtenus sur une question aussi difficile par deux anatomistes, procédant par des méthodes très-différentes.

Note complémentaire de l’article sur les prétendus osselets de l’ouïe chez les Poissons.

Mém. du Mus., XI, 258 ; 1824.

Sur une chaîne d’osselets découverts chez quelques poissons, et annoncés comme les analogues des osselets de l’oreille.

Bull. philom., ann. 1824, 100.

Extrait de l’ouvrage de Bakker, De Osteographia piscium.

Bull. des sc. méd., III, 93 ; 1824.

C’est un véritable Mémoire sur le crâne, où sont comparées les déterminations et les nomenclatures de Geoffroy Saint-Hilaire, de Bakker, de Bojanus et de Cuvier. Cet article a été en partie reproduit dans le Mémoire ci-après.

De l’aile operculaire ou auriculaire des Poissons, suivi de Tableaux synoptiques, donnant le nombre et expliquant la composition de ces pièces.

Mém. du Mus., XI, 420 ; 1824.

Réponse à diverses objections qui s’étaient produites contre la détermination de l’opercule des Poissons, et solution de quelques difficultés.

Sur quelques objections et remarques concernant l’aile operculaire ou auriculaire des poissons.

Mém. du Mus., XII, 13 ; 1825.

Réponse à de nouvelles objections.

c. Appareil hyoïdien.
Sur les appareils de la déglutition et du goût dans les Aras indiens ou Perroquets microglosses.

Mém. du Mus., X, 186 ; 1823.

L’auteur montre que la trompe de ces Oiseaux, que l’on avait cru être la langue, se compose de l’appareil hyoïdien, la langue étant rudimentaire.

Observations sur la concordance des parties de l’hyoïde dans les quatre classes des animaux vertébrés, accompagnant, à titre de commentaire, le tableau synoptique où cette concordance est exprimée figurativement.

Nouv. ann. du Mus., I, 321 ; 1832.

Le travail général que résume ce titre, est précédé d’un résumé des recherches de l’auteur, et des vues qui l’ont dirigé en anatomie comparée.

d. Vertèbres.
Sur les tiges montantes des vertèbres dorsales, pièces restreintes dans les Mammifères à un état rudimentaire, et portées chez les Poissons au maximum de développement.

Mém. du Mus., IX, 76 ; et (avec quelques changements) Journ. complém. des sc. méd., XII, 195 ; 1822.

Considérations générales sur la vertèbre.

Mém. du Mus., IX, 80 ; 1822. Extrait (par Audouin), Bull. philom., ann. 1823, 40 ; et Bulletin universel des sciences et de l’industrie, IV, 228 ; 1823.

Dans ce travail qui fait suite au précédent, l’auteur recherche quelle est la composition de la vertèbre considérée en général. Il établit que le noyau vertébral qu’il nomme cycléal, est primitivement tubuleux chez les animaux supérieurs, qu’il conserve cette forme d’une manière permanente chez certains Poissons, et que les anneaux solides des Articulés sont comparables à des cycléaux, complétement tubuleux.

Sur l’analogie des filets-pêcheurs de la Baudroie, avec une partie des apophyses montantes des vertèbres.

En appendice à un rapport sur ces mêmes filets-pêcheurs, voy. p. 441.

Mém. du Mus., XI, 132 ; 1824.

Rapport sur une communication de M. Jourdan, concernant une modification extraordinaire des vertèbres antérieures chez le Coluber scaber.

Rev. encyclop., LX, partie analyt., 177.

Rapport fort étendu que l’auteur a reproduit dans ses Études progressives.

e. Sternum.
Troisième Mémoire sur les Poissons, où l’on traite de leur sternum sous le point de vue de sa détermination et de ses formes générales.

Ann. du Mus., X, 87 ; 1807. — Voy. Chap. V, p. 153.

Sur des Observations communiquées à l’Académie des sciences au sujet du sternum des Oiseaux.

Nouvelles Annales du Muséum, II, 1 ; 1833. Extrait étendu, Ann. des sc. nat., XXVII, 189 ; 1832.

Mémoire, présenté en janvier 1832 à l’Académie, en réponse à des objections que Cuvier venait d’opposer aux résultats des recherches antérieures de l’auteur. Voy. Chap. XI, p. 393.

Voyez aussi, outre la Philosophie anatomique, le Mémoire sur les Trionyx et sur la formation des Carapaces chez les Chéloniens. Voyez p. 440.

f. Membres.
Note sur les Manchots.

Mag. encycl., 3e ann., VI, 11 ; 1797 ; et Bull. philom., 2me part., 81 ; 1798.

La décomposition du tarse en trois pièces osseuses chez les Manchots est déjà signalée dans cette note.

Observations sur l’aile de l’Autruche.

Déc. égypt., I, 46 ; 1799 ; et Mém. sur l’Égypte, I, 79 ; 1800.

Voy. Chap. V, p. 136. — Ce Mémoire a été lu à la troisième séance de l’Institut d’Égypte le 16 fructidor, an VI (2 septembre 1798).

Premier Mémoire sur les Poissons, où l’on compare les pièces osseuses de leurs nageoires pectorales avec les os de l’extrémité antérieure des autres animaux à vertèbres.

Ann. du Mus., IX, 357 ; et extrait (comprenant les deux Mémoires qui font suite à celui-ci), Journal général de médecine de Sédillot, XXX, 466 ; 1807.

C’est le premier Mémoire de Geoffroy Saint-Hilaire sur l’anatomie philosophique. Voy. Chap. V, p. 151.

Second Mémoire sur les Poissons. Considérations sur l’os furculaire.

Ibid., IX, 413 ; 1807. – Voy. p. 153.

B. Système nerveux.
Rapport verbal sur l’Anatomie comparée du cerveau, par M. Serres.

Journ. complém. des sc. méd., XIX, 148 ; et Rev. encycl., XXIII, 324 ; 1824.

On peut considérer comme une addition à ce rapport, une note insérée dans le Bull. des sc. médic., X, 179 ; 1827.

Rapport sur un travail de MM. Audouin et Milne Edwards, ayant pour titre : Recherches anatomiques sur le système nerveux des Crustacés.

Mém. du Mus., XVI, 1 ; et Ann. des sc. nat., XIII, 218; 1828.

C. Organes électriques des Poissons.
Mémoire sur l’Anatomie comparée des organes électriques de la Raie Torpille, du Gymnote engourdissant et du Silure trembleur.

Ann. du Mus., I, 392 ; 1802 ; et extrait par l’auteur, Bull. philom., III, 169 ; et Journ. de physique, LVI, 242 ; 1803.

C’est le Mémoire qui a été composé pendant le siége d’Alexandrie. Voy. le Chap. III, p. 101. Voy. aussi Chap. V, p. 138.

D. Organes de la respiration, de la circulation et de la digestion.
Notes sur les branchies du Silurus anguillaris.

Bull. philom., III, 105 ; 1802.

Première description de l’appareil respiratoire surnuméraire, d’une structure si anomale, dont Geoffroy Saint-Hilaire a fait la découverte chez le Silurus anguillaris, ou, comme on appelle aujourd’hui ce Poisson d’après lui, chez l’Hétérobranche.

Observations anatomiques sur le Crocodile du Nil.

Ann. du Mus., II, 37 ; et extrait, Bull. philom., III, 186 ; 1803.

Ce Mémoire, ou du moins une première rédaction, avait été lu à l’Institut du Caire, en mars 1801, dans la dernière séance de ce corps savant.

Sur les dernières voies du canal alimentaire dans la classe des Oiseaux.

Extrait, Bull. philom., ann. 1822, 71. Traduit, Deutsch. Archiv für die Physiol., VIII, 485 ; 1823.

Sur quelques remarques de M. Rolando, concernant les principes de la philosophie anatomique.

Journ. complém. des sc. méd., XVI, 147 ; et Mém. du Mus., (en appendice à un Mémoire sur la respiration du fœtus), X, 91 ; 1823.

Réponse à quelques objections de Rolando, relatives à la détermination des organes respiratoires.

Rapport sur le Tableau des organes de la circulation chez le fœtus de l’Homme et les animaux vertébrés, par M. Martin Saint-Ange.

Rev. médic., ann. 1833, II.

E. Organes génito-urinaires.
Note relative aux appendices des Raies et des Squales.

Déc. égypt., III, 230 ; 1800 ; et Mém. sur l’Égypte, III, 222 ; 1802.

Voy. Chap. V, p. 137. — Ce travail est relatif à la fois aux appendices des Raies et des Squales, et à leurs analogues chez les Reptiles.

Considérations générales sur les organes sexuels des animaux à grandes respiration et circulation.

Mém. du Mus., IX, 393 ; 1822. Extrait, Bull. des sc. médic., I, 11 ; 1822.

L’auteur traite plus spécialement des Oiseaux et des Animaux à bourse.

Composition des appareils génitaux, urinaires et intestinaux, à leurs points de rencontre dans l’Autruche et dans le Casoar.

Mém. du Mus., IX, 438 ; 1822.

En donnant l’anatomie de ces appareils, l’auteur s’attache à mettre en lumière les analogies qui existent entre les éléments de l’appareil mâle et ceux de l’appareil femelle.

Considérations générales sur les poches où aboutissent les trois voies génitales, intestinales et urinaires des Oiseaux.

Bull. philom., ann. 1823, 65.

Organes sexuels de la Poule. Formation et rapports des deux oviductus.

Mém. du Mus., X, 57 ; 1823.

L’auteur étudie tour à tour avec soin l’oviductus gauche et l’oviductus droit rudimentaire.

Appareils sexuels et urinaires de l’Ornithorhynque.

Ibid., XV, 1 ; 1827.

F. Squelette des Articulés, et rapports de ces animaux avec les Vertébrés.
Premier Mémoire sur un squelette chez les Insectes.

Journ. complém. des sc. médic., V, 340 ; réimprimé, sous un autre titre, Ann. gén. des sc. physiques de Bruxelles, III, 165 ; 1820.

Voy. Chap. VIII, p. 242 et suivantes, pour ce travail et pour les autres Mémoires sur les Articulés.

Rapport sur un Mémoire de M. Audouin, concernant l’organisation des Insectes.

Journ. complém. des sc. médic., VI, 36 ; 1820.

Le rapporteur discute comparativement les vues de Savigny et celles d’Audouin.

Sur une colonne vertébrale et ses côtes dans les Insectes apiropodes.

Journ. compl. des sc. méd., VI, 138 ; et Ann. des sc. phys. de Bruxelles, IV, 96. Traduit dans le Deutsch. Archiv für die Physiol., VI, 59 ; 1820.

Ce travail est intitulé Troisième Mémoire sur les Insectes, l’auteur ayant composé entre celui-ci et le Premier, son Mémoire sur quelques règles fondamentales en histoire naturelle. Voy. p. 426.

Sur le système intra-vertébral des Insectes.

Ann. de la méd. physiol., III, 233 ; et Arch. gén. de méd., I, 418 ; 1823.

L’auteur résume dans ce travail les idées par lui émises dans d’autres Mémoires, et répond à diverses objections de Meckel et de Martini.


Voyez aussi les Considérations générales sur la vertèbre, p. 450.

7. TRAVAUX DE PHYSIOLOGIE GÉNÉRALE ET COMPARÉE.

Si l’on peut et doit définir la vie une faculté de résister aux lois générales de la nature ?

Rev. encyclopéd., XXIX, 188 (sous un autre titre) ; et (sous ce titre) Bull. des sc. médic., VII, 188 ; 1826.

L’auteur résout négativement cette question, et combat la définition si souvent donnée par les physiologistes.

Mémoire sur la théorie physiologique du vitalisme.

Gazette médicale de Paris, II, 9 ; et réponse à quelques objections, ibid., 62 ; 1831.

L’auteur compare les corps vivants aux corps bruts, et montre le défaut de solidité des bases, sur lesquelles repose la doctrine des vitalistes.


Nous rattachons à ces travaux ceux dans lesquels Geoffroy Saint-Hilaire s’est livré à la recherche des lois communes aux phénomènes de la physiologie et à ceux de la physique générale.

De la loi de l’attraction de soi pour soi.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., VI, 766 ; 1838.

Note sur la répulsion.

Ibid., VII, 551 ; 1838.

De la brochure du physicien anglais M. R. Laming, intitulée : Application des axiomes de la mécanique.

Ibid., VIII, 830, et Additions, IX, 10 et 68 ; 1839.

D’un nouvel argument de physique intrastellaire.

Ibid., IX, 439, et Additions, 489 ; 1839.

A. Sensations.
Sur la nature, la formation et les usages des pierres qu’on trouve dans les cellules auditives des Poissons.

Mém. du Mus., XI, 241 ; et extraits, Bull. philom., année 1824, 124 ; Bull. des sc. médic., III, 9 ; et Journ. univ. des sc. médic., XXXVI, 112 ; 1824.

Lettre sur l’audition des Poissons.

Ann. des sc. nat., II, 255 ; en grande partie réimprimée, Journ. univ. des sc. médic., XXXV, 248 ; 1824.

Sur la lésion de la base du nerf trijumeau, ayant anéanti l’action des sens sur l’un des côtés de la tête.

Rev. encycl., XXIV, 429 ; 1824. — Observation faite par M. Serres.

Mémoire sur la structure et les usages de l’appareil olfactif dans les Poissons, suivi de Considérations sur l’olfaction des animaux qui odorent dans l’air.

Ann. des sc. nat., VI, 323 ; 1825. Extraits, Arch. gén. de méd., X, 121, et Bull. des sc. médic., VIII, 255 ; 1826.

L’auteur, qui présente aussi quelques considérations sur les organes de l’olfaction chez les Cétacés, décrit l’organe branchiforme des narines du Congre, et établit que l’organe olfactif des Poissons présente, séparées et jouissant de fonctions distinctes, les parties qui, chez les Vertébrés aériens, se trouvent confondues dans la membrane pituitaire.

Sur une des fonctions du cervelet.

Bull. des sc. médic., XIII, 8 ; 1828.

L’auteur considère la concordance entre la conformation du cervelet et celle des oreilles chez les Monstres, comme une confirmation de l’opinion de Willis, touchant l’influence du cervelet sur l’audition.

B. Locomotion.
Des usages de la vessie aérienne des Poissons.

Ann. du Mus., XIII, 460 ; 1809.

Ce Mémoire, dans lequel l’auteur rappelle quelques travaux inédits, faits antérieurement par lui sur le même sujet, est consacré à l’explication du mécanisme, par lequel les Poissons produisent à volonté la dilatation de leur vessie aérienne, et par suite la diminution de leur pesanteur spécifique.

Rapport-sur l’ouvrage de M. Chabrier, intitulé : Essai sur le vol des Insectes.

Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, VIII, 291 ; 1821.

C. Respiration.
Sur l’organe et les gaz de la respiration dans le fœtus.

Mém. du Mus., X, 85 ; 1823.

L’auteur établit qu’il existe dans les eaux de l’amnios un gaz respirable, et il examine si une véritable respiration ne s’exercerait pas d’abord par les vaisseaux placentaires, puis par ceux du derme.

Dans un appendice, l’auteur répond à quelques objections de Rolando.

Faits généraux concernant la respiration.

Journ. complém. des sc. médic., XXII, 327 ; 1825 ; et (sous ce titre : Sur les êtres des degrés intermédiaires de l’échelle animale), Bull. des sc. médic., VII, 4; 1826.

D’un organe respiratoire aérien, ajouté dans les Crustacés à l’organe respiratoire aquatique.

Extrait (fait par M. Bertrand pour le journal le Globe), Bull. des sc. médic., VII, 5, 1826.

Suite de l’article précédent.

D. Génération.
Exposition d’un plan d’expériences.

Mémoire lu à l’Institut d’Égypte à la fin de l’année 1800.

Dans le Chap. V, p. 137, et le Chap. IX, p. 286 nous avons donné une idée de ce Mémoire, resté inédit, mais mentionné par le Courrier d’Égypte, no du 30 brumaire an IX, et sur lequel a été fait à l’Institut du Caire un rapport inséré dans les Mémoires sur l’Égypte, III. 385.

Ce Mémoire a eu pour suite, dans la séance suivante de l’Institut d’Égypte, un autre travail dont on n’a que le titre (inséré dans le Courrier de l’Égypte, no du 6 frimaire) : Histoire naturelle de l’œuf, servant d’introduction au développement des expériences annoncées à l’égard des Oiseaux.

Deux autres Mémoires, l’un sur les muscles, l’autre sur la respiration, qui sont également mentionnés dans ce journal et dans d’autres recueils, paraissent être aussi le développement du plan d’expériences.

Mémoire sur cette question : Si les animaux à bourse naissent aux tétines de leurs mères.

Journ. complém. des sc. médic., III, 193 ; 1819.

La conclusion de ce travail est que les Didelphes paraissent être ovulipares. Cette conclusion a été développée ultérieurement.

Mémoire sur les différents états de pesanteur des œufs, au commencement et à la fin de l’incubation.

Journ. complém. des sc. médic., VII, 271. Extrait, Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, V, 394.

Il résulte des expériences de Geoffroy Saint-Hilaire que la perte en poids, durant l’incubation chez la Poule, est, en moyenne, de 1/6 environ.

Note où l’on établit que les Monotrèmes sont ovipares, et qu’ils doivent former une cinquième classe dans l’embranchement des Vertébrés.

Bull. philom., ann. 1822, 95.

Sur les organes sexuels et sur les produits de génération des Poules dont on a suspendu la ponte.

Mém. de la soc. linnéenne de Paris, II, 1 ; et Mém. du Mus., IX, 1 ; 1822. Extrait, Bull. des sc. médic., I, 26 ; 1824.

Cloaque.

Article du Dictionn. classique d’hist. nat., IV, 219 ; 1823.

Mémoire sur la génération des animaux a bourse et le développement de leur fœtus.

Extrait fort étendu, Ann. des sc. nat., I, 392 ; 1824.

C’est un extrait, rédigé par M. Dumas, des résultats des recherches de l’auteur, que lui-même venait d’exposer dans l’article Marsupiaux du Dictionnaire des sciences naturelles (voy. p. 437). Cet extrait, précédé d’une note et d’un questionnaire par Geoffroy Saint-Hilaire, a été publié à part par ordre de l’administration du Muséum d’histoire naturelle, et distribué aux correspondants de cet établissement comme supplément à son Instruction aux voyageurs naturalistes.

Sur des vestiges d’organisation placentaire et d’ombilic, découverts chez un très-petit fœtus du Didelphis virginiana.

Ann. des sc. nat., II, 121 ; 1824. Trad., The zoological journal de Londres, I, 403 ; 1825.

Note sur quelques circonstances de la gestation des femelles de Kanguroos, et sur les moyens qu’elles mettent en œuvre pour nourrir leurs petits suspendus aux tétines.

Ann. des sc. nat., IX, 340 ; 1826.

Sur un appareil glanduleux récemment découvert en Allemagne dans l’Ornithorhynque.

Ann. des sc. nat., IX, 457 ; 1826. Traduit, Archiv für Anatomie und Physiologie de Meckel, ann. 1827, 18 (avec réplique de Meckel, ibid., 23).

Considérations sur des œufs d’Ornithorhynque.

Ibid., XVIII, 157 ; 1829. Trad., Archiv für Ana. und Physiol. de Meckel, ann. 1830, 119.

L’auteur publie et commente la lettre d’un célèbre zoologiste anglais, touchant des œufs attribués à l’Ornithorhynque, et considère les Monotrèmes comme pouvant former une classe distincte dans l’embranchement des Vertébrés.

Sur les glandes abdominales chez l’Ornithorhynque, dont la détermination, comme mammaires, fut en Allemagne et est de nouveau en Angleterre un sujet de controverse.

Premier article, Gaz. médic. de Paris, 2me série, I, 78 ; 2me art., 155 ; 1833. Articles reproduits dans le Bulletin de la société impériale des naturalistes de Moscou, VI, 127 et 139.

Découverte des glandes monotrémiques chez le Rat d’eau.

Recueil des analyses des séances de l’Acad. des sciences, insérées dans le journal le Temps, 1833, 325.

Propositions de philosophie anatomique au sujet des glandes mammaires et des glandes monotrémiques.

Ibid., 362.

Mémoire sur les glandes mamellaires.

Ann. des sc. nat., 2me série, zool., I, 174 ; 1834.

Mémoire sur les Monotrèmes.

Ibid., II, 38 ; 1834.

Réponse à des objections de M. Owen. — Reproduit dans les Études progressives.

Lettre à M. Obœuf, chirurgien, au moment d’entreprendre une expédition pour la pêche de la Baleine.

Instructions autographiées, distribuées aux voyageurs et aux chirurgiens embarqués sur les vaisseaux baleiniers ; in-8o, 1834.

Ces instructions sont principalement relatives aux glandes mammaires des Cétacés.

Mémoire sur la structure et les usages des glandes monotrémiques (mammaires), et en particulier sur ces glandes chez les Cétacés.

Gaz. médic., 2me sér., II, 9 ; et 2me article, ibid., 24 ; 1834.

Les conclusions de ce travail dont une autre rédaction a été insérée dans l’Europe littéraire, t. II, p. 225, ont été rectifiées par l’auteur dans des publications ultérieures que l’on trouve réunies ou résumées dans les Fragments sur la structure et les usages des glandes mammaires des Cétacés. Voyez p. 423.

L’article suivant qui a été reproduit dans les Études progressives, est aussi un résumé, plus succinct, de ces mêmes travaux, et particulièrement des idées auxquelles l’auteur s’est arrêté à la suite d’une discussion avec l’un de ses savants collègues. Voy. p. 399.

Vues générales sur la lactation des Cétacés.

Rev. encycl., LX, 187 ; 1834.

8. TÉRATOLOGIE.

A. Travaux d’ensemble ; généralités.
Mémoire sur plusieurs déformations du crâne de l’Homme ; suivi d’un Essai de classification des Monstres acéphales.

Mém. du Mus. d’hist. nat., VII, 85 ; 1821. Extrait (par Presle Duplessis), Journ. unif. des sc. médic., XXII, 43 ; 1821.

Mémoire réimprimé dans le tome II de la Philosophie anatomique (p. 3 à 101). Il a été lu à l’Académie des sciences en octobre 1820. C’est le point de départ de toutes les recherches tératologiques de l’auteur : on y trouve déjà le germe d’une grande partie des vues que Geoffroy Saint-Hilaire a développées depuis. Voy. Chap. VIII, p. 254 et suiv.

Considérations d’où sont déduites des règles pour l’observation des Monstres et pour leur classification.

Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, VIII, 74 ; 1821.

Réimprimé, comme le précédent, dans le t. II de la Philosophie anatomique (p. 103 à 123).

Sur l’opinion populaire, attribuant à de certains regards une influence sur les phénomènes de la Monstruosité.

Arch. gén. de méd., IX, 51 ; 1825. — En appendice à un travail sur les Anencéphales.

Rapport sur l’Anatomie comparée des Monstruosités animales de M. Serres.

Ibid., XIII, 82 ; 1826.

Sur des déviations provoquées et observées dans un établissement d’incubations artificielles.

Arch. gén. de méd., XIII, 289, et Journ. compl. des sc. méd., XXIV, 256 ; 1826.

Résumé d’expériences faites en vue de déterminer l’origine et les causes des Monstruosités. Elles ont fourni à l’auteur, dans ses publications ultérieures, de puissants arguments contre le système de la préexistence des germes. Voy. Chap. IX, p. 290.

L’auteur avait fait des expériences analogues dès 1820. Voyez son Mémoire sur les changements de pesanteur des œufs en incubation, cité p. 457.

Monstres.

Article du Dictionn. classique d’hist. nat., XI, 109 ; janvier 1827 ; tiré à part et publié à l’avance sous ce titre : Considérations générales sur les Monstres, octobre 1826. Extraits dans le Bull. des sc. médic., IX, 300 ; 1826 ; et le Journ. univ. des sc. médic., XLIX. 45 ; 1828.

L’auteur donne successivement dans cet important travail le résumé : 1o de l’histoire de la science ; 2o des vues des tératologues qui l’avaient précédé, et de ses propres vues sur la classification et la nomenclature ; 3o des considérations anatomiques et physiologiques sur les rapports des anomalies organiques avec les faits de l’ordre normal, et sur les causes des Monstruosités soit unitaires, soit composées.

La plupart des Mémoires qui suivent, renferment aussi, à l’occasion de divers faits particuliers, des considérations générales sur la tératologie.

Des adhérences de l’extérieur du fœtus, considérées comme le principal fait occasionnel de la Monstruosité.

Arch. gén. de méd., XIV, 392 ; 1827.

Réflexions sur quelques dissentiments de théorie dans des questions de Monstruosité.

Rev. médic., ann. 1827, I, 277 (en appendice à un rapport sur des Monstruosités anencéphaliques). Trad., Archiv für Anat. und Physiol. de Meckel, ann. 1827, 328.

L’auteur, répondant à quelques objections de Meckel, insiste sur le véritable sens de sa théorie du Retardement de développement que Meckel et lui-même avaient cru identique avec la doctrine des Arrêts, et qui est au fond fort différente sous un point de vue très-important. Voyez le Chap. IX, p. 293 et suivantes.

Sur le principe et le caractère des doubles Monstres Hypognathes et cas analogues.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., IV, 875 ; 1837.

B. Faits divers.
Rapport sur un Mémoire de M. Breschet, traitant des grossesses extra-utérines, suivi d’annotations.

Répertoire général d’anatomie et de physiologie, I, p. 75 de l’édit. in-8o et 48 de l’édit. in-4o, et Journal clinique sur les difformités, par Maisonabe, I, 241 ; 1825. Extr., Bull. des sc. médic., X, 9 ; 1827.

Considérations générales sur l’organe sexuel des femelles, sous le point de vue des gestations irrégulières.

Journ. clin. sur les dif., I, 253 ; 1825.

Note additionnelle au rapport précédent, publiée à l’occasion de divers cas d’utérus double ou bifide et de superfétation, sur lesquels un travail intéressant venait d’être publié par M. le docteur Cassan. Dans ces cas observés chez l’Homme, on voyait reproduites quelques-unes des conditions normales de l’utérus des Mammifères.

C. Hémitéries.
Note sur deux frères de la race des Hommes porcs-épics.

Bull. philom., III, 145 ; 1802.

Cas de transmission héréditaire d’une très-curieuse altération de la peau, devenue épineuse sur la plus grande partie du corps.

Remarques sur un Mémoire de M. Martin.

Ann. des sc. nat., VII, 87 ; 1826.

Le Mémoire de M. Martin Saint-Ange est relatif à un cas de déplacement du rein, avec quelques anomalies vasculaires. Geoffroy Saint-Hilaire fait l’application à ces faits tératologiques du principe du développement centripète.

Mémoire sur une réunion monstrueuse des méninges et du vitellus, et sur les effets de ces adhérences, observées sur un poulet nouveau-né.

Extrait, Bull. des sc. médic., XII, 204 ; 1827.

Sur un fœtus de Cheval polydactyle, ayant ses doigts séparés par une membrane.

Ann. des sc. nat., XI, 224, et extrait, Bull. des sc. médic., XII, 205 ; 1827.

Note sur un cheval ayant trois doigts. Remarques générales sur la reproduction, par les anomalies d’une espèce, de l’état normal d’autres animaux.

Lettre sur la Poule à profil humain (dont on venait de traduire la description du russe).

Gaz. médic., I, 17 ; 1830.

Nain de Bréda, en Illyrie.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 480 ; 1836.

Rapport sur une communication relative à une fille naine.

Ibid., V, 839 ; 1837.

D. Hermaphrodismes.
Sur une Chèvre des deux sexes, femelle quant à ses parties externes, et mâle dans ses organes profonds.

Nouvelles ann. du Mus., II, 141 ; 1833. Extrait, Mémorial des hôpitaux du midi, II, 505 ; 1830.

Quoique publié seulement en 1833, ce travail date de juillet 1830 (voy. p. 391) : il a été lu à l’Académie des sciences dans les premiers jours d’août. Il est relatif à un cas d’Hermaphrodisme mixte par superposition. On y trouve des vues neuves sur l’indépendance originelle des organes externes de la reproduction et des organes profonds, et sur l’explication des Hermaphrodismes superposés : vues qui ont été plus tard confirmées et étendues dans le tome II de notre Histoire générale et particulière des anomalies (p. 46 et suiv.).

Rapport au sujet d’une communication d’un artiste vétérinaire.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 758 ; 1846.

E. Monstruosités.
a. Monstres unitaires.
Anencéphale.

Article du Dict. class. d’hist. nat., I, 357 ; 1822.

D’un nouvel Anencéphale humain, sous le nom d’Anencéphale de Patare.

Journ. univ. des sc. médic., XXXVI, 129 ; 1824 ; et 2e art., XXXIX, 257 ; 1825.

Note sur un Anencéphale.

Bull. des sc. médic., VI, 216 ; 1825.

Sur de nouveaux Anencéphales humains, confirmant par l’autorité de leurs faits d’organisation la dernière théorie sur les Monstres.

Mém. du Mus., XII, 233, et suite, 257 ; et extrait, Arch. gén. de méd., IX, 41 ; 1825.

Ce Mémoire est en grande partie la reproduction des articles précédents sur l’Anencéphale de Patare. L’auteur donne les caractères et la détermination de huit Anencéphales.

Considérations générales sur la Monstruosité, et description d’un genre nouveau observé dans l’espèce humaine, et nommé Aspalasome.

Ann. des sc. nat., IV, 450, et Journ. compl. des sc. médic., XXI, 236 ; 1825 ; et extraits, Bull. des sc. médic., VII, 202. et Notiz de Froriep, XIV, 117 ; 1826.

Remarques générales sur les brides ou lames d’adhérence entre le fœtus et les membranes de l’œuf ou le placenta, considérées comme causes de Monstruosités.

Note sur un HÉMATOCÉPHALE, observé à l’école royale d’Alfort (chez le Cheval).

Ann. des sc. nat., IV, 468 ; 1825.

Additions au Mémoire sur l’Aspalasome.

Journ. compl. des sc. médic., XXI, 367 et 369 ; 1825.

Description d’un Monstre humain né avant l’ère chrétienne, et Considérations sur le caractère des Monstruosités dites Anencéphales.

Ann. des sc. nat., VI, 357 ; 1825.

Outre des détails curieux sur l’Anencéphale momie et un résumé des travaux antérieurs de l’auteur, on trouve dans ce Mémoire des considérations sur diverses questions générales, particulièrement sur l’existence dans l’os basilaire de deux noyaux placés bout à bout, et sur l’opinion qui considère le sexe masculin comme un plus grand développement du sexe féminin. L’auteur combat cette opinion.

Note sur un Monstre humain (Anencéphale) trouvé dans les ruines de Thèbes en Égypte.

Moniteur du 13 janvier 1826 ; Bull. des sc. médic., VII, 105 ; Arch. gén. de méd., X, 124 ; 1826 ; et Catalogue raisonné et historique des antiquités découvertes en Égypte par M. Passalacqua, in-8o, 231 ; Paris, 1826.

Sur un fœtus né à terme, blessé dans le troisième mois de son âge (Thlipsencéphale).

Mémoires de la société médicale d’émulation, IX, 65 ; 1826.

L’auteur, modifiant ou du moins restreignant ses premières opinions sur les causes des Monstruosités, établit qu’un certain nombre de Monstruosités unitaires résultent d’une violence exercée sur la mère par elle-même ou par d’autres. Les premiers résultats de ce Mémoire ont été depuis complétés, confirmés et amenés à un degré inespéré de précision. Voy. plus bas.

Note sur quelques conditions générales de l’Acéphalie complète.

Rev. médic., ann. 1826, III, 36.

L’auteur traite, dans ce Mémoire, des circonstances de la naissance des Acéphaliens, et fait voir, par l’analyse des nombreuses observations antérieurement publiées, que ces Monstres sont très-généralement jumeaux.

Notice sur une Monstruosité.

Lue à l’Académie de médecine le 14 novembre 1826.

Cette notice, dans laquelle a été établi le genre Agène ou Agénosome, est restée inédite, mais plusieurs journaux, notamment les Archives générales de médecine, t. XII, p. 632, en ont donné des extraits étendus.

Rapport sur plusieurs Monstruosités anencéphaliques.

Rev. médic., ann. 1827, I, 269. Traduit, Archiv für Anat. und Physiol. de Meckel, ann. 1827, 323.

C’est un rapport sur trois Dérencéphales décrits par M. Vincent Portal.

Remarques au sujet d’un Mémoire de M. V. Portal.

Ann. des sc. nat., XIII, 246 ; 1828.

C’est une addition au rapport précédent. L’auteur fait connaître de nouveaux Dérencéphales.

Remarques sur le fœtus monstrueux de Charolles.

Journ. complém. des sc. méd., XXIX, 327 ; 1828.

C’est un Podencéphale qui est décrit dans le même volume, p. 252. par M. le docteur Pézerat.

Sur un nouveau produit de l’espèce humaine, frappé de Monstruosité à quatre mois et demi de vie intra-utérine.

Extraits, Rev. médic., ann. 1829, II, 133 ; Bull. des sc. médic., XVIII, 168, et Arch. gén. de méd., XX, 460 ; 1829.

Établissement du genre Nosencéphale, voisin des Thlipsencéphales, et dont la production résulte de même d’une cause traumatique. Dans le cas qui fait le sujet de ce Mémoire, la nature de la cause, et même aussi l’époque à laquelle elle avait agi, furent déterminées par Geoffroy Saint-Hilaire, malgré les dénégations formelles de la mère qui voulait cacher un acte de violence exercé sur elle par son mari. Nous avons rapporté les circonstances très-remarquables de cette observation dans notre Histoire générale des anomalies, t. III, p. 538.

b. Monstres doubles.
Considérations zootomiques et physiologiques sur des Veaux bicéphales, nommés Hypognathes.

Mém. du Mus., XIII, 93 ; 1825 ; et (sous un titre un peu différent) Journal de médecine vétérinaire et comparée, III, 5, et suite, 71 ; 1826. Extrait, Bull. des sc. médic., XII, 203 ; 1827.

Cas très-curieux de Monstruosité. C’est par eux que Geoffroy Saint-Hilaire a été mis sur la voie de la loi de l’Union similaire, et, par suite, de la loi de l’Affinité de soi pour soi. Voy. p. 297 et suiv.

Rapport sur un Monstre chinois Hétéradelphe.

Bull. des sc. médic., VIII, 205 ; 1826.

L’observation qui fait le sujet de ce rapport, est du docteur Busseuil (et non Bordot, comme il est dit par suite d’une erreur typographique).

Notice sur une Monstruosité.

Cette notice, lue à l’Académie de médecine le 22 février 1827, est consacrée à l’établissement d’un genre très-remarquable de Monstres doubles sycéphaliens, les Polyopses ou Opodymes. Elle n’a point été imprimée dans son entier, mais ou en trouve des extraits dans plusieurs journaux médicaux, particulièrement dans les Archives générales de médecine, t. XIII, p. 447. Voyez aussi : Zeitschrift für die organische Physik, publié par Heusinger, t. I, p. 243.

Mémoire (et rapport) sur un enfant monstrueux né dans le département d’Indre et Loire (Hétéradelphe de Benais).

Mém. du Mus., XV, 385 ; et extrait, Bull. des sc. médic., XII, 206 ; et Arch. gén. de méd., XV, 137 ; 1827. Extrait du rapport, Rev. médic., ann. 1827, IV, 295.

Considérations sur les Monstruosités du genre Synotus.

Ann. des sc. nat., XIV, 406 ; 1828.

Rapport sur le prétendu accouplement d’un Chien et d’une Brebis, et sur les anomalies de structure du produit.

Journ. complém. des sc. médic., XXXIII, 3 ; et extrait, Bull. des sc. médic., XVI, 405 ; 1829.

Le Monstre que l’on avait regardé comme issu de cette union adultère, est un agneau Synote.

Rapport sur deux frères attachés ventre à ventre depuis leur naissance, et présentement âgés de dix-huit ans.

Moniteur du 29 octobre 1829 ; article publié aussi à part, in-8o. Extrait, Gazette de santé, ann. 1829, 247.

Ce sont les frères Siamois. Leur mode d’union est celui qui caractérise le genre Xiphopage.

Rapport sur le Monstre bicéphale Ritta-Christina.

Extrait, Gaz. de santé, ann. 1829, 270.

Rapport sur une fille à deux têtes, née récemment en France aux pieds des Pyrénées.

Mém. du Mus., XIX, 145 ; 1830 ; et Ann. des sc. nat., XXII, 65 ; 1831. Extrait, Arch. gén. de méd., XXIII, 463 ; 1830.

C’est un Xiphodyme.

Lettre sur la fille bicéphale des Pyrénées.

Gaz. médic., I, 30 ; 1830.

Mémoire sur un enfant quadrupède né et vivant à Paris (Iléadelphe).

Gaz. médic., I, 340 ; Ann. des sc. nat., XXI, 333 ; 1830 ; et avec addition, Mém. de l’Acad. des sc., XI, 435 ; 1832. Extrait, Arch. gén. de méd., XXIV, 148, et Mémorial des hôpitaux du midi, II, 572 ; 1830. Addition, Compt. rend. de l’Acad. des sc., IX, 390 ; 1840.

Rapport sur un enfant double du genre Ischiadelphe, suivi de Considérations et de réflexions sur la Monstruosité double.

Mém. des hôp. du midi, II, no 7 ; 1830 ; et Journ. compl. des sc. méd., XLI, 279 ; 1831.

Sur la famille des Monstres bicorps unicéphales, et sur un genre nouveau nommé Deradelphus.

Mémoire resté inédit. Extrait, Arch. gén. de méd., XXV, 581 ; et Gaz. médic., II, 142 ; 1831.

Établissement des genres Deradelphus, Synotus, Iniops et Janiceps.

Réflexions sur l’Hétéradelphie.

Ann. des sc. nat., 2e série, zool., VI, 118 ; 1836.

Note sur la Monstruosité double par inclusion, comparée à l’Hétéradelphie.

Explications au sujet de l’embryon de Syra.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 382 ; 1836.

À l’occasion d’un fait très-paradoxal de tératologie, annoncé en Grèce, Geoffroy Saint-Hilaire, en émettant des doutes sur sa réalité, rappelle quelques exemples de Monstruosité double par inclusion, et fait connaître un cas de coexistence, dans le même œuf, de deux sujets, l’un normal, l’autre très-petit, comprimé, atrophié.

Mon dernier mot sur l’embryon de Syra.

Ibid., 391 ; 1836.

Négation de la réalité du fait, sur lequel l’auteur avait émis des doutes dans l’article précédent.

Études sur la Monstruosité bi-corps de Prunay (Ischiopage).

Gaz. médic., 3e série, VI, 685 ; 1838 ; avec suites, ibid., 716 ; et Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 769 ; 1838. Addition et considérations générales sur l’Attraction de soi pour soi, VIII, 268 ; et IX, 194, 228, 268, 290 et 305 ; 1839.

Sur une nouvelle fille bi-corps née à Alger.

Ibid., VII, 1096 ; 1838.

C’est une réclamation plutôt qu’un article tératologique. Le Monstre double qui en fait le sujet, est un Xiphodyme.

III. MÉLANGES.

A. Articles biographiques et appréciations scientifiques.
Notice sur André Thouin.

Rev. encyclop., XXIV, 555 ; 1824.

Discours sur Lacépède.

Recueil des discours prononcés aux funérailles de ce savant, publié par l’Institut, in-4o, 1825 ; et Mém. du Mus., XIII, 77 ; 1825.

Discours sur Pinel.

Recueil publié par l’Institut ; in-4o, 1826.

Notice sur Pinel.

Rev. encyclop., XXXII, 556 ; 1826.

Notice sur Lecourt.

Ibid., XL, 260 ; 1828.

Lecourt, simple taupier à Pontoise, a fait sur les mœurs de la Taupe plusieurs observations intéressantes, publiées par Cadet de Vaux : il est le véritable créateur de l’art du Taupier, jusqu’alors livré à la routine la plus aveugle. Geoffroy Saint-Hilaire a voulu sauver de l’oubli le nom de Lecourt et les services rendus par lui à la société.

Discours sur Lamarck.

Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1829.

Sur des écrits de Gœthe, lui donnant des droits au titre de savant naturaliste.

Ann. des sc. nat., XXII, 188 ; 1831.

Sur un nouvel ouvrage de Gœthe, traitant des analogies et de la métamorphose des plantes.

Journ. complém. des sc. médic., XL, 279, et Rev. encyclop., LI, 523 ; 1831.

Discours sur Cuvier.

Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1832.

Discours sur Sérullas.

Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1832, et Rev. médic., année 1832, II, 433.

Discours sur Meyranx.

Rev. encyclop., LIX, 523 ; 1833.

Discours sur Latreille.

Recueil publié par l’Institut, in-4o, 1833.

Sur une vue scientifique de l’adolescence de Napoléon Bonaparte, formulée dans son âge mûr sous le nom de Monde des détails.

Journal le Temps, novembre 1835, et à part, in-8o.

Cet article est, en grande partie, extrait de l’Introduction des Notions de philosophie naturelle. L’auteur montre Napoléon méditant, tout jeune encore, sur les plus grandes questions de la philosophie naturelle, et regrettant, en Égypte, de n’avoir pu consacrer sa vie à les résoudre. C’est la première révélation d’un fait historique, confirmé dix ans plus tard par la publication, due à M. Sainte-Beuve, d’une remarquable lettre de Napoléon à Laplace (Revue des deux mondes, mars 1845) ; lettre qui devait faire partie des pièces justificatives du premier volume de l’Histoire du Consulat et de l’Empire par M. Thiers.

Notice sur Buffon.

Encyclopédie nouvelle, III, 105 ; 1836.

Analyse des travaux de Gœthe en histoire naturelle, et considérations sur le caractère de leur portée scientifique.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., II, 555, et suite, 563 ; 1836.

Notice historique sur Buffon. Études sur sa vie, ses ouvrages et ses doctrines.

Discours placé à la tête de l’édition de Buffon dite Buffon Saint-Hilaire, I, 1 ; 1837.

Notice beaucoup plus étendue que la précédente, et dans laquelle l’auteur a résumé, dans plusieurs passages, ses vues propres sur la marche et les tendances actuelles de la science.

Cette notice a été réimprimée dans les Fragments biographiques (voy. p. 424) avec plusieurs des articles précédents et avec la notice ci-après.

Notice sur Daubenton.

Encyclop. nouv., IV, 221 ; 1837.

De la Statue de Buffon, afin de lui faire recouvrer ses anciens honneurs.

Compt. rend. de l’Acad. des sc., VII, 681 ; 1838.

Cet article peut être considéré comme une addition aux Études sur Buffon.


Nous rattachons à ces articles les deux notes suivantes, relatives à l’histoire du Muséum et à la biographie de l’auteur lui-même.

Note sur les objets d’histoire naturelle recueillis en Portugal.

Ann. du Mus., XII, 434 ; 1808.

C’est un extrait du Rapport adressé par Geoffroy Saint-Hilaire au Ministre de l’Intérieur sur les résultats de sa mission en Portugal.

Sur l’accroissement des collections de Mammifères et d’Oiseaux du Muséum d’histoire naturelle.

Ibid., XIII, 87 ; 1809[7].

B. Rapports et Notes diverses.
a. Médecine.
Rapport sur un Mémoire du docteur Deleau (sur ses procédés pour l’éducation des sourds-muets).

Bull. des sc. médic., VIII, 254 ; 1826.

Rapport sur un Mémoire de M. Lisfranc, traitant de la rhinoplastie.

Mém. du Mus., XV, 447 ; 1827 ; Arch. gén. de méd., XVI, 480, et Journ. complém. des sc. médic., XXX, 12 ; 1828.

b. Philosophie.
Rapport sur l’ouvrage de M. Buchez, intitulé : Introduction à la science de l’histoire.

Rev. encyclop., LIX, 210; 1833.

Ce rapport a été réimprimé dans les Études progressives.

c. Archéologie.
Rapport à l’Institut d’Égypte sur les recherches à faire dans l’emplacement de l’ancienne Memphis et dans toute l’étendue de ses sépultures.

Courrier de l’Egypte, nos 104, 105, 106 et 107, an IX ; réimprimé en entier, par Galland, Tableau de l’Égypte, Paris, 1803, II, 243. Voy. aussi Mag. encyclop., XLII, 18 ; 1802.

On trouve aussi dans le Courrier de l’Égypte, nos 48, 95 et 97 : dans l’ouvrage de Galland, ibid., p. 241 ; et dans les Mémoires sur l’Égypte, t. IV, p. 9, des détails sur les collections de Geoffroy Saint-Hilaire et sur les résultats des recherches et des fouilles faites par lui dans deux voyages à Saccarah.

d. Voyages.
Rapport sur le voyage au cap de Bonne-Espérance, de Delalande.

Précis du voyage de Delalande, in-4o, Paris, 1821, p. 30.

Rapport sur la partie zoologique du voyage autour du monde, de M. L. de Freycinet (et de MM. Quoy et Gaimard).

Rev. encyclop., XXVI, 625, et Ann. des sc. nat., IV, 341 ; 1825.

Rapport sur l’ouvrage de M. Passalacqua, traitant des antiquités égyptiennes.

Moniteur du 25 nov. 1826. Imprimé aussi à part, in-8o.

Rapport sur les opérations de la Commission des sciences et des arts en Morée.

Moniteur du 29 septembre 1829. Imprimé aussi à part, in-8o, 1829.

Sur des collections scientifiques récemment faites par des officiers de la marine royale.

Annales maritimes et coloniales, II, 604 ; 1832. Extrait, Nouv. ann. du Mus., I, 41 ; 1832.

Note sur les collections faites, dans un voyage à Madagascar, par M. Sganzin, et dans une expédition de circumnavigation, par M. Eydoux.

Rapport sur l’ouvrage intitulé : Catalogue raisonné des objets d’histoire naturelle recueillis dans un voyage au Caucase (par M. Ménétriés).

Nouv. ann. du Mus., II, 137 ; 1833.

Rapport sur l’histoire scientifique et militaire de l’Expédition française en Égypte.

Extrait, Compt. rend. de l’Acad. des sc., III, 627 ; 1836. — Ce rapport a été aussi publié à part dans son entier, Paris, in-8o, 1836.

C. Notes relatives à l’organisation de l’Académie des sciences.
La zoologie a-t-elle dans l’Académie des sciences une représentation suffisante ? La physiologie n’y a-t-elle pas été oubliée ?

Rev. encyclop., XIII, 501 ; 1822.

Opinion sur la question de candidature pour une place vacante dans le sein de l’Académie.

Paris, in-8o, 1825. Extrait, Rev. médic., ann. 1825, I, 308 ; et Rev. encyclop., XIV, 873 ; 1825.

Cet article traite la même question que le précédent, et la résout dans le sens le plus favorable aux études physiologiques et anatomiques.

Note sur le même sujet.

Rev. encyclop., XL, 530 ; 1828.

À l’occasion d’une élection récemment faite, l’auteur se félicite, dans cette note, de voir l’Académie entrer dans les voies où, depuis dix ans, il l’appelait de tous ses efforts.

Séparateur

  1. Dans les citations que nous ferons des recueils où sont insérés les nombreux Mémoires de Geoffroy Saint-Hilaire, le chiffre romain indiquera le volume, et le chiffre arabe la page.

    Nous aurons soin de donner intégralement, à sa première citation, le titre de chaque recueil.

    Cette table, étant à la fois méthodique pour l’ensemble et chronologique Pour chaque série de travaux, permettra de saisir, dans chaque ordre de questions, l’enchaînement des idées de l’auteur et la marche qu’il a suivie.

  2. Voyez aussi pour cet ouvrage, de même que pour une grande partie des mémoires que nous citerons, les Analyses des travaux de l’Académie des sciences, par G. Cuvier.
  3. Nous devons toutes ces dates, par lesquelles seules peuvent être fixés plusieurs points de l’histoire de la science, à l’obligeance de l’un des célèbres collègues de Geoffroy Saint-Hilaire dans la Commission et dans l’institut d’Égypte, à l’un de ses plus constants et de ses plus chers amis, M. Jomard.
  4. Nous compléterons l’indication des travaux de Geoffroy Saint-Hilaire, dans le grand ouvrage sur l’Égypte, par la citation de deux notes étendues publiées après coup hors de leur place naturelle ; l’une sur les Psylles, Insérée dans notre Description des Reptiles, article Scythale ; l’autre sur les Bœufs sacrés, Apis, Mnévis et Onuphis, insérée par l’auteur dans son travail sur les Crocodiles, à l’occasion des Crocodiles sacrés.
  5. Outre quelques emprunts faits à l’ensemble de ces travaux par les auteurs de l’Histoire scientifique et militaire de l’Expédition d’Égypte, on trouve dans cet important ouvrage plusieurs notes de Geoffroy Saint-Hilaire. Voyez la table analytique de l’Histoire de l’Expédition d’Égypte.
  6. Nous ne renvoyons aux extraits, généralement fort courts, contenu dans le Rapport de M. Sylvestre, que pour les Mémoires qui n’ont été publiés ailleurs, ni intégralement, ni par extraits étendus.
  7. L’auteur a en outre inséré, dans la Revue encyclopédique, quelques articles sur des ouvrages ou mémoires qui venaient d’être publiés, savoir : le travail sur la Matière de M. Bory de Saint-Vincent (t. XXXI, p. 158) ; l’ouvrage de M. Edwards sur les Caractères physiologiques des races humaines (XLI, 749), et les Lettres de M. Bourdon sur la Physiologie (XLV, 136) : ce dernier article est la reproduction presque textuelle d’un rapport fait à l’Académie.

    Deux autres rapports verbaux, l’un sur les Annales des sciences naturelles, en 1824 ; l’autre sur les Tableaux du règne animal de M. Comte, ont été recueillis dans divers journaux, et publiés séparément par les soins des éditeurs.