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Rien de plus enivrant, sur ces bords de l’orgueil, que le désert et l’incertitude même du lieu.
Rien de plus enivrant, sur ces bords de l’orgueil, que le désert et l’incertitude même du lieu.


Toi, tu l’as vu, nature, l’homme unique, qui pensait en agissant, qui agissait en pensant, toujours prêt à rompre ses amarres, dans un suprême détachement de ce qui l’attache le plus, l’homme de toutes les passions, de toutes les forces et de tous les oublis, l’artiste souverain de l’action. Et si l'Urgone ou l’Uso, qu’importe ?
Toi, tu l’as vu, nature, l’homme unique, qui pensait en agissant, qui agissait en pensant, toujours prêt à rompre ses amarres, dans un suprême détachement de ce qui l’attache le plus, l’homme de toutes les passions, de toutes les forces et de tous les oublis, l’artiste souverain de l’action. Et si l’Urgone ou l’Uso, qu’importe ?


Tel pas, qu’il a fait ce jour-là, retentit encore par toute la planète.
Tel pas, qu’il a fait ce jour-là, retentit encore par toute la planète.
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Et moi aussi, j’ai droit sur cette Italie, dans mon amour sévère. Je n’admirerai pas la laideur, ni ailleurs, ni en elle. Le soleil me tient par la nuque ; il me mord au cou, comme le lion d’Assyrie enfonce ses crocs dans la nuque du roi. Je n’ai pas mangé depuis trente heures. La lumière nourrit.
Et moi aussi, j’ai droit sur cette Italie, dans mon amour sévère. Je n’admirerai pas la laideur, ni ailleurs, ni en elle. Le soleil me tient par la nuque ; il me mord au cou, comme le lion d’Assyrie enfonce ses crocs dans la nuque du roi. Je n’ai pas mangé depuis trente heures. La lumière nourrit.


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Que la vie est belle, sur les cailloux de ce torrent. Entre la voie Emilienne et la route de Rimini, c’est la borne de la grandeur ;

Que la vie est belle, sur les cailloux de ce torrent. Entre la voie Émilienne et la route de Rimini, c’est la borne de la grandeur ;