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« Monsieur Jean, lui dit-il, je n’ai pas besoin pour le moment des quinze louis que vous me devez, et je peux vous attendre encore un an, mais à une condition : c’est qu’en passant à Lacasseville, vous achèterez pour moi le lot de cent arpents qui se trouve au sud du vôtre… C’est une idée que j’ai depuis longtemps, ajouta-t-il ; je travaillerai encore pour vous pendant un an ou deux, après quoi je commencerai à défricher de temps en temps pour mon compte. Qui sait si je ne deviendrai pas indépendant moi aussi ?
« Monsieur Jean, lui dit-il, je n’ai pas besoin pour le moment des quinze louis que vous me devez, et je peux vous attendre encore un an, mais à une condition : c’est qu’en passant à Lacasseville, vous achèterez pour moi le lot de cent arpents qui se trouve au sud du vôtre… C’est une idée que j’ai depuis longtemps, ajouta-t-il ; je travaillerai encore pour vous pendant un an ou deux, après quoi je commencerai à défricher de temps en temps pour mon compte. Qui sait si je ne deviendrai pas indépendant moi aussi ?


— Oui, oui, mon.ami, répondit Jean Rivard sans hésiter, j’accepte avec plaisir l’offre que tu me fais. Ton idée est excellente, et elle me plaît d’autant plus que je serai sûr d’avoir en toi un voisin comme on n’en trouve pas souvent. Va ! je connais assez
— Oui, oui, mon ami, répondit Jean Rivard sans hésiter, j’accepte avec plaisir l’offre que tu me fais. Ton idée est excellente, et elle me plaît d’autant plus que je serai sûr d’avoir en toi un voisin comme on n’en trouve pas souvent. Va ! je connais assez