« Page:David - Laurier et son temps, 1905.djvu/101 » : différence entre les versions
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On se rend difficilement compte en France de notre |
On se rend difficilement compte en France de notre |
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chaque fois ils m’ont dit avec chaleur : |
chaque fois ils m’ont dit avec chaleur : |
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« Mais alors, il est étonnant que le premier ministre |
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soit un Canadien-français, et qu’il réussisse à garder le |
soit un Canadien-français, et qu’il réussisse à garder le |
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pouvoir. Certes, il a grand mérite. |
pouvoir. Certes, il a grand mérite. » |
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Laurier n’eut pas plus peur d’aller à Paris faire face |
Laurier n’eut pas plus peur d’aller à Paris faire face |
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partout, il reçut l’accueil le plus flatteur. |
partout, il reçut l’accueil le plus flatteur. |
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À peine arrivé en France, il recevait du Président de |
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la République, les insignes de Grand Officier de la Légion |
la République, les insignes de Grand Officier de la Légion |
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d’honneur, et il était invité à prendre la parole dans un |
d’honneur, et il était invité à prendre la parole dans un |
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qu’il termina par ces belles paroles : |
qu’il termina par ces belles paroles : |
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« Qu’il me soit permis maintenant de faire une allusion |
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qui m’est toute personnelle ! Je me suis laissé dire qu’ici, en France, il est des gens {{corr|qiu|qui}} s’étonnent de cet attachement que j’éprouve et que je ne cache pas pour la couronne d’Angleterre ; on appelle cela ici du loyalisme. Pour ma part, soit dit en passant, je n’aime pas cette nouvelle expression de |
qui m’est toute personnelle ! Je me suis laissé dire qu’ici, en France, il est des gens {{corr|qiu|qui}} s’étonnent de cet attachement que j’éprouve et que je ne cache pas pour la couronne d’Angleterre ; on appelle cela ici du loyalisme. Pour ma part, soit dit en passant, je n’aime pas cette nouvelle expression de |
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