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En considérant les grands phénomènes que nous offre la surface de notre planète, nous avons reconnu les traces évidentes de l’action du feu. La couche extérieure du globe nous est apparue comme une écorce solidifiée, présentant des exhaussements et des cavités dus à une sorte de lutte entre deux forces opposées ; une chaleur excessive dénoncée par les laves incandescentes que vomissent les volcans, un froid très-vif que signalent les cimes neigeuses des montagnes des Alpes, des Cordillères, de l’Himalaya, et des autres grandes chaînes dont nous avons mesuré les hauteurs et le volume. Ces chaînes de montagnes, ces fleuves majestueux qui s’échappent de leurs glaciers et roulent leurs flots impétueux jusqu’à l’Océan, ces immenses profondeurs des mers dont nous avons essayé de sonder les abîmes, ces continents dont l’âge est attesté par les rides ineffaçables que l’étude de leur configuration révèle, ce ne sont là que des accidents
En considérant les grands phénomènes que nous offre la surface de notre planète, nous avons reconnu les traces évidentes de l’action du feu. La couche extérieure du globe nous est apparue comme une écorce solidifiée, présentant des exhaussements et des cavités dus à une sorte de lutte entre deux forces opposées ; une chaleur excessive dénoncée par les laves incandescentes que vomissent les volcans, un froid très-vif que signalent les cimes neigeuses des montagnes des Alpes, des Cordillères, de l’Himalaya, et des autres grandes chaînes dont nous avons mesuré les hauteurs et le volume. Ces chaînes de montagnes, ces fleuves majestueux qui s’échappent de leurs glaciers et roulent leurs flots impétueux jusqu’à l’Océan, ces immenses profondeurs des mers dont nous avons essayé de sonder les abîmes, ces continents dont l’âge est attesté par les rides ineffaçables que l’étude de leur configuration révèle, ce ne sont là que des accidents<section end=li20ch18/>
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