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mentèrent leur nombre, devenu insuffisant, grâce à diverses
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donations<ref>Catherine Dubuisson « fonda » deux sœurs par testament du 11 avril 1729 ; la demoiselle Menessier, dont le frère était chanoine régulier de Sainte-Geneviève, curé et supérieur des écoles, légua 8,000 livres en 1743 (Arch. nat., S. 3324).</ref>. Elles ouvrirent aussi une classe « bourgeoise dont le prix variait de 3 à 4 livres par mois et qui leur rapportait 572 livres en 1754 et 1,769 livres en 1764<ref>Arch. nat., L. 1062.</ref>. Suspectées de jansénisme au {{s|xviii}}, avec le curé Blondel leur supérieur, elles durent subir la direction du P. Menessier, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, puis du curé Bouëttin, qui « expurgea les écoles »<ref>''Nouvelles ecclésiastiques'', 1744, p. 13-16, 57-64, 69-71. Voir aussi Pinet, ''les Tribulations d’un cuvé de Paris au XVIIIe siècle ; Bouëttin, curé de Saint-Étienne-du-Mont''. Paris, 1896, {{sc|i}} br. in-8°.</ref>.
donations<ref>Catherine Dubuisson « fonda » deux sœurs par testament du 11 avril 1729 ; la demoiselle Menessier, dont le frère était chanoine régulier de Sainte-Geneviève, curé et supérieur des écoles, légua 8,000 livres en 1743 (Arch. nat., S. 3324).</ref>. Elles ouvrirent aussi une classe « bourgeoise dont le prix variait de 3 à 4 livres par mois et qui leur rapportait 572 livres en 1754 et 1,769 livres en 1764<ref>Arch. nat., L. 1062.</ref>. Suspectées de jansénisme au {{s|xviii}}, avec le curé Blondel leur supérieur, elles durent subir la direction du P. Menessier, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, puis du curé Bouëttin, qui « expurgea les écoles »<ref>''Nouvelles ecclésiastiques'', 1744, p. 13-16, 57-64, 69-71. Voir aussi Pinet, ''les Tribulations d’un cuvé de Paris au XVIIIe siècle ; Bouëttin, curé de Saint-Étienne-du-Mont''. Paris, 1896, {{sc|i}} br. {{in-8°}}.</ref>.


Dans la paroisse Saint-Sulpice, l’instruction gratuite se donnait pour les garçons dans les écoles de la rue Princesse, tenues jusqu’en 1688 par un prêtre de la paroisse, et de la rue Notre-Dame-des-Champs (rue du Bac). dirigées par les Frères des Écoles chrétiennes, dits de Saint-Yon, appelés en 1688 par le curé, M. de la Barmondière. Le cardinal de Bissy, abbé de
Dans la paroisse Saint-Sulpice, l’instruction gratuite se donnait pour les garçons dans les écoles de la rue Princesse, tenues jusqu’en 1688 par un prêtre de la paroisse, et de la rue Notre-Dame-des-Champs (rue du Bac). dirigées par les Frères des Écoles chrétiennes, dits de Saint-Yon, appelés en 1688 par le curé, M. de la Barmondière. Le cardinal de Bissy, abbé de