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qui dispose de forces bien faibles jusqu’au printemps prochain. Voici ce que nous avons arrêté d’un commun accord. Afin de tenir sa garnison en haleine et d’enlever aux Anglais des forces pour combattre au retour de la belle saison, il tentera pendant l’hiver une expédition contre St-Jean de Terreneuve. Pour toute flotte, il ne possède que le vieux vaisseaux mouillé avec nous, qui suffira ; mais il lui manque un commandant capable de le conduire à bon port. Or, mes enfants, nous comptons tous deux sur l’un de vous. |
qui dispose de forces bien faibles jusqu’au printemps prochain. Voici ce que nous avons arrêté d’un commun accord. Afin de tenir sa garnison en haleine et d’enlever aux Anglais des forces pour combattre au retour de la belle saison, il tentera pendant l’hiver une expédition contre St-Jean de Terreneuve. Pour toute flotte, il ne possède que le vieux vaisseaux mouillé avec nous, qui suffira ; mais il lui manque un commandant capable de le conduire à bon port. Or, mes enfants, nous comptons tous deux sur l’un de vous. |
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Daniel lança un regard à son ami. M. |
Daniel lança un regard à son ami. {{M.|{{lié|de Bienville}}}}, |
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qui les observait tous deux, se méprit sur la signification de ce regard. |
qui les observait tous deux, se méprit sur la signification de ce regard. |
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— Mon commandant, reprit Daniel, le choix est tout fait : j’aurai l’honneur de partir avec vous, car |
— Mon commandant, reprit Daniel, le choix est tout fait : j’aurai l’honneur de partir avec vous, car |
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je sais que M. |
je sais que {{M.|{{lié|de Neuville}}}} a de bonnes raisons pour |
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désirer rester au pays. |
désirer rester au pays. |
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— Vraiment ? fit M. |
— Vraiment ? fit {{M.|{{lié|de Bienville}}}} en jetant un regard interrogateur sur le jeune homme. |
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Nicolas de Neuville baissa les yeux et rougit, mais |
Nicolas de Neuville baissa les yeux et rougit, mais |
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il ne répondit pas. |
il ne répondit pas. |
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— Mon ami, je crois deviner, reprit M. |
— Mon ami, je crois deviner, reprit {{M.|de}} {{tiret|Bien|ville}} |
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