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moindre de {{formatNum:60, 000}} acres ({{formatNum:24, 000}} hectares). Ses limites, le long du chemin de fer du Pacifique, commencent à 6 milles à l’ouest d’Indian-Head, et, du côté opposé, vont jusqu’à 2 milles de la station
moindre de {{formatNum:60,000}} acres ({{formatNum:24,000}} hectares). Ses limites, le long du chemin de fer du Pacifique, commencent à 6 milles à l’ouest d’{{lang|en|Indian-Head}}, et, du côté opposé, vont jusqu’à 2 milles de la station
de Qu’Appelle. L’acre a été payé 1 piastre et 1/2, sauf sur la bordure du chemin de fer, où la Compagnie en a réclamé 7 piastres. Cette étendue considérable de terres n’est pas entièrement exploitée. Chaque année, {{formatnum:7, 000}} acres environ sont mises en valeur. La culture dominante, pour ne pas dire unique, est celle du blé, qui donne, par
de Qu’Appelle. L’acre a été payé 1 piastre et 1/2, sauf sur la bordure du chemin de fer, où la Compagnie en a réclamé 7 piastres. Cette étendue considérable de terres n’est pas entièrement exploitée. Chaque année, {{formatnum:7,000}} acres environ sont mises en valeur. La culture dominante, pour ne pas dire unique, est celle du blé, qui donne, par
acre, un rendement moyen de 25 à 30 minots, <ref>Le minot (bushel anglais) équivaut à 36 litres environ.</ref>ce qui fait 22 à 23 hectolitres par hectare. L’abondance du rendement et le peu de frais de la culture expliquent facilement comment le Far-West a pu, malgré le prix des transports, inonder l’Europe de ses produits, et comment le Nord-Ouest canadien, avec son immense étendue de terres vierges, deviendra sous peu le grenier à blé de l’ancien monde.
acre, un rendement moyen de 25 à 30 minots,<ref>Le minot (bushel anglais) équivaut à 36 litres environ.</ref>ce qui fait 22 à 23 hectolitres par hectare. L’abondance du rendement et le peu de frais de la culture expliquent facilement comment le {{lang|en|Far-West}} a pu, malgré le prix des transports, inonder l’Europe de ses produits, et comment le Nord-Ouest canadien, avec son immense étendue de terres vierges, deviendra sous peu le grenier à blé de l’ancien monde.


La ferme nourrit 70 têtes de gros bétail, 150 chevaux et 300 porcs. Il n’y a pas de moutons. Les ouvriers agricoles, au nombre de 150 environ, avaient été réduits de moitié, ainsi que les cultures, au moment de l’insurrection des Métis. Chaque travailleur gagne 35 piastres par mois, logé, mais non nourri. Quand la nourriture lui est octroyée, son salaire descend à 25 piastres. Mais les prix changent selon les circonstances et l’année précédente le taux des salaires ôtait plus élevé de 10 piastres. Chaque ouvrier a droit à une cabane et à une acre de terre.
La ferme nourrit 70 têtes de gros bétail, 150 chevaux et 300 porcs. Il n’y a pas de moutons. Les ouvriers agricoles, au nombre de 150 environ, avaient été réduits de moitié, ainsi que les cultures, au moment de l’insurrection des Métis. Chaque travailleur gagne 35 piastres par mois, logé, mais non nourri. Quand la nourriture lui est octroyée, son salaire descend à 25 piastres. Mais les prix changent selon les circonstances et l’année précédente le taux des salaires ôtait plus élevé de 10 piastres. Chaque ouvrier a droit à une cabane et à une acre de terre.