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Pour comprendre cette sérénité dont témoigne la première de ses lettres à Strauss, il faut se rappeler aussi son opposition à l’Empire. En 1870, tous les Français ne faisaient pas bloc comme aujourd’hui. Si Ernest Renan s’afflige pour la patrie des malheurs qui la frappent, la joie de voir l’Empire abattu met un baume sur ses blessures. On voit l’opposant à côté du patriote.
Pour comprendre cette sérénité dont témoigne la première de ses lettres à Strauss, il faut se rappeler aussi son opposition à l’Empire. En 1870, tous les Français ne faisaient pas bloc comme aujourd’hui. Si Ernest Renan s’afflige pour la patrie des malheurs qui la frappent, la joie de voir l’Empire abattu met un baume sur ses blessures. On voit l’opposant à côté du patriote.