« Page:Vasari - Vies des peintres - t1 t2, 1841.djvu/297 » : différence entre les versions

Guisse95 (discussion | contributions)
Annulation des modifications 11804649 de Guisse95 (discussion)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page validée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 6 : Ligne 6 :
'''Che di non esser primo par ch’ira aggia, etc.'''}}</poem >
'''Che di non esser primo par ch’ira aggia, etc.'''}}</poem >
{{brn|0.5}}
{{brn|0.5}}
Ce tombeau est orné d’un bas-relief représentant Messer Cino, entouré de ses élèves ; ces sculptures ne sont pas très-estimées aujourd’hui, mais elles
Ce tombeau est orné d’un bas-relief représentant
Messer Cino, entouré de ses élèves ; ces sculptures
ne sont pas très-estimées aujourd’hui, mais elles
durent paraître merveilleuses dans leur temps.
durent paraître merveilleuses dans leur temps.


Gualtieri, duc d’Athènes et tyran de Florence, employa
Gualtieri, duc d’Athènes et tyran de Florence, employa notre artiste à agrandir la place et à fortifier son palais, auquel il ajouta vis-à-vis de San-Piero-Scheraggio un mur à bossages qui, dans son épaisseur, renfermait un escalier secret. Une grande porte, qui sert maintenant à la douane, était pratiquée dans le mur et surmontée des armes du duc. Les Douze ont fait effacer cet écusson, mais on aperçoit encore la forme d’un lion rampant. Par l’ordre de Gualtieri, Andrea environna Florence de tours placées de distance en distance, et éleva, sans compter la magnifique porte de San-Friano, les vestibules de toutes les portes de la ville. Il exécuta ensuite le modèle d’une citadelle qui aurait été bâtie sur la côte de San-Giorgio, si, l’an 1343 ? les Florentins n’eussent chassé Gualtieri. Ce tyran avait déjà commencé à donner la forme d’un château fort à son palais, dont il avait tellement étendu l’enceinte qu’elle comprenait les habitations des Filipetri, la tour et les maisons des Amidei et celles des Bellarberti ;et, comme il n’avait pas tous les matériaux nécessaires à une entreprise si considérable, il s’empara sans pudeur des pierres et des bois destinés
notre artiste à agrandir la place et à fortifier
son palais, auquel il ajouta vis-à-vis de San-Piero-Scheraggio
un mur à bossages qui, dans son épaisseur,
renfermait un escalier secret. Une grande porte,
qui sert maintenant à la douane, était pratiquée
dans le mur et surmontée des armes du duc. Les
Douze ont fait effacer cet écusson, mais on aperçoit
encore la forme d’un lion rampant. Par l’ordre de
Gualtieri, Andrea environna Florence de tours placées
de distance en distance, et éleva, sans compter
la magnifique porte de San-Friano, les vestibules
de toutes les portes de la ville. Il exécuta ensuite
le modèle d’une citadelle qui aurait été bâtie sur
la côte de San-Giorgio, si, l’an 1343 ? les Florentins
n’eussent chassé Gualtieri. Ce tyran avait déjà commencé
à donner la forme d’un château fort à son
palais, dont il avait tellement étendu l’enceinte
qu’elle comprenait les habitations des Filipetri, la
tour et les maisons des Amidei et celles des Bellarberti ;
et, comme il n’avait pas tous les matériaux
nécessaires à une entreprise si considérable, il s’empara
sans pudeur des pierres et des bois destinés