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Nous répétons seulement qu’ils apportaient dans leurs œuvres une imitation trop exclusive des basreliefs antiques, et que Giotto avait donné à toutes
Nous répétons seulement qu’ils apportaient dans
leurs œuvres une imitation trop exclusive des basreliefs
antiques, et que Giotto avait donné à toutes
les tendances de l’art une direction plus efficace, et dans laquelle, lui-même, il avait su s’avancer plus qu’eux dans la leur.
les tendances de l’art une direction plus efficace, et
dans laquelle, lui-même, il avait su s’avancer plus
qu’eux dans la leur.


Nous ne terminerons pas avec le dernier sculpteur de la primitive école pisane, dont le Vasari nous entretient dans ce volume, sans relever quelques
Nous ne terminerons pas avec le dernier sculpteur
de la primitive école pisane, dont le Vasari
nous entretient dans ce volume, sans relever quelques
erreurs sur son compte, et sur un genre de
erreurs sur son compte, et sur un genre de travail dans lequel il se distingua particulièrement. Nous voulons parler de la porte de bronze du baptistère de Florence : magnifique prélude fourni par Andrea à l’immortel ouvrage du Ghiberti. On a dit trop légèrement, et surtout trop souvent, à ce propos, que le sculpteur pisan, naturalisé à Florence, avait été le premier à introduire, à l’époque de la renaissance de l’art, ce genre de monument plein de noblesse et de caractère, malheureusement abandonné chez nous. Cela n’est nullement exact. Il suffit à l’école de Dise et de Florence d’en avoir réalisé et gardé les plus beaux exemples qui soient au monde. En dire davantage pour elles, c’est leur faire un compliment de mauvais aloi. Sans parler des anciens, qui avaient des portes d’or, d’ivoire, de marbre et d’airain, on peut affirmer hautement, puisque la preuve matérielle en existe partout, que pendant tout le cours du moyen-âge on fit un grand nombre
travail dans lequel il se distingua particulièrement.
de portes en bronze. Probablement la mode en vint de Byzance, ou fut entretenue particulièrement pendant les premiers temps, par les artistes byzantins.
Nous voulons parler de la porte de bronze du baptistère
de Florence : magnifique prélude fourni par
Andrea à l’immortel ouvrage du Ghiberti. On a dit
trop légèrement, et surtout trop souvent, à ce propos,
que le sculpteur pisan, naturalisé à Florence,
avait été le premier à introduire, à l’époque de la renaissance
de l’art, ce genre de monument plein de
noblesse et de caractère, malheureusement abandonné
chez nous. Cela n’est nullement exact. Il suffit
à l’école de Dise et de Florence d’en avoir réalisé
et gardé les plus beaux exemples qui soient au
monde. En dire davantage pour elles, c’est leur faire
un compliment de mauvais aloi. Sans parler des anciens,
qui avaient des portes d’or, d’ivoire, de marbre
et d’airain, on peut affirmer hautement, puisque
la preuve matérielle en existe partout, que pendant
tout le cours du moyen-âge on fit un grand nombre
de portes en bronze. Probablement la mode en vint
de Byzance, ou fut entretenue particulièrement pendant
les premiers temps, par les artistes byzantins.