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(voy. p. 109), mit avant l’histoire des seize derniers malades ; Galien adopte cette transposition, tout en pensant que le morceau en question n’est pas d’Hippocrate, mais a été ajouté par quelqu’autre <ref>{{lang|grc|Τοσοῦτον προειπόντες ὡς φαίνεταί μοι ϰαὶ ταῦτα προσγεγραφέναι τις ἕτερος, οὐϰ αὐτὸς ὁ Ἱπποϰράτης γεγραφέναι.}} Tome V, p. 431, Ed. Basil.</ref>
({{abr|voy.|voyez}} {{pg}}109), mit avant l’histoire des seize derniers malades ; Galien adopte cette transposition, tout en pensant que le morceau en question n’est pas d’Hippocrate, mais a été ajouté par quelqu’autre<ref>{{lang|grc|Τοσοῦτον προειπόντες ὡς φαίνεταί μοι καὶ ταῦτα προσγεγραφέναι τις ἕτερος, οὐκ αὐτὸς ὁ Ἱπποκράτης γεγραφέναι.}} Tome {{rom|v}}, {{pg}}431, {{abr|Éd.|Édition}} Basil.</ref>.


{{sc|Du régime dans les maladies aiguës}} <ref>{{lang|grc|Περὶ διαίτης ὀξέων}}. — Ce livre a porté plusieurs titres : {{lang|grc|Πρὸς τὰς Κνιδίας γνώμας}} suivant quelques-uns, d’après Galien, t. III, p. 188 ; {{lang|grc|Περὶ πτισάνης}} dans la liste d’Érotien ; {{lang|grc|Περὶ διαίτης}}, Athen. Deipnos. Il, 16, p. 57, Ed. Casaub., et Gal. {{lang|la|in Comm. de hum.}}, t. XVI, p. 169, Ed. Kühn.</ref>. — Examinons d’abord les témoignages relatifs à ce livre. Galien le regarde comme étant d’Hippocrate, excepté la fin dont il dit ce qui suit : « Dans le livre du ''Régime'' bon nombre de médecins ont soupçonné, non sans motif, que ce qui suivait le chapitre des ''Bains'' n’était pas d’Hippocrate ; car la force de l’exposition et l’exactitude des préceptes sont de beaucoup inférieures au reste ; cependant d’autres ont été déterminés à attribuer ce passage à Hippocrate lui-même, attendu que tantôt la pensée en est conforme à sa doctrine, de sorte qu’on pourrait croire qu’il est l’œuvre de quelqu’un de ses disciples, et tantôt la rédaction et la pensée y sont tellement irréprochables qu’elles semblent venir d’Hippocrate, qui se préparait à composer un livre où, comme il l’a promis dans le courant de cet ouvrage même, il parlerait du traitement de chaque maladie en particulier. Mais évidemment ce morceau contient des phrases qui ne sont pas dignes d’Hippocrate, et il faut croire qu’elles ont été ajoutées à la fin, comme cela est arrivé pour les ''Aphorismes'' ; car, les écrits du médecin de Cos étant dans la mémoire de
{{sc|Du régime dans les maladies aiguës}}<ref>{{lang|grc|Περὶ διαίτης ὀξέων}}. — Ce livre a porté plusieurs titres : {{lang|grc|Πρὸς τὰς κνιδίας γνώμας}} suivant quelques-uns, d’après Galien, {{t.}}{{rom|iii}}, {{pg}}188 ; {{lang|grc|Περὶ πτισάνης}} dans la liste d’Érotien ; {{lang|grc|Περὶ διαίτης}}, Athen. Deipnos. {{rom-maj|II}}, 16, {{pg}}57, {{abr|Éd.|Édition}} Casaub., et {{abr|Gal.|Galien}} {{lang|la|in Comm. de hum.}}, {{t.}}{{rom|xvi}}, {{pg}}169, {{abr|Éd.|Édition}} {{lang|de|Kühn}}.</ref>. — Examinons d’abord les témoignages relatifs à ce livre. Galien le regarde comme étant d’Hippocrate, excepté la fin dont il dit ce qui suit : « Dans le livre du ''Régime'' bon nombre de médecins ont soupçonné, non sans motif, que ce qui suivait le chapitre des ''Bains'' n’était pas d’Hippocrate ; car la force de l’exposition et l’exactitude des préceptes sont de beaucoup inférieures au reste ; cependant d’autres ont été déterminés à attribuer ce passage à Hippocrate lui-même, attendu que tantôt la pensée en est conforme à sa doctrine, de sorte qu’on pourrait croire qu’il est l’œuvre de quelqu’un de ses disciples, et tantôt la rédaction et la pensée y sont tellement irréprochables qu’elles semblent venir d’Hippocrate, qui se préparait à composer un livre où, comme il l’a promis dans le courant de cet ouvrage même, il parlerait du traitement de chaque maladie en particulier. Mais évidemment ce morceau contient des phrases qui ne sont pas dignes d’Hippocrate, et il faut croire qu’elles ont été ajoutées à la fin, comme cela est arrivé pour les ''Aphorismes ;'' car, les écrits du médecin de Cos étant dans la mémoire de