« Page:Richard - Acadie, reconstitution d'un chapitre perdu de l'histoire d'Amérique, Tome I, 1916.djvu/395 » : différence entre les versions

Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :
cinquante-quatre prisonniers, entr’autres le capitaine
cinquante-quatre prisonniers, entr’autres le capitaine
Edward Howe, premier conseiller du gouverneur, juge de
Edward Howe, premier conseiller du gouverneur, juge de
l’Amirauté et commissaire des troupes anglaises en Nouvelle-Écosse <ref>Mascarène, dans un rapport à Shirley, met 70 tués et plus de 60 prisonniers pour les Anglais ; 44 tués et un grand nombre de blessés pour les Français. De Beaujeu, à qui nous devons le meilleur compte rendu de cet engagement célèbre, estime les pertes des Anglais à 130 tués, 15 blessés, 50 prisonniers ; du côté français, il n’y aurait eu que 7 tués et 15 blessés. Cf. ''Doc. Inédits sur l’Acadie''. C. F. Pièce {{rom-maj|lxv|65}}. Richard remarque avec raison que les plus grands noms de la noblesse canadienne étaient représentés dans cette fameuse expédition de Grand-Pré.</ref>.
l’Amirauté et commissaire des troupes anglaises en Nouvelle-Écosse<ref>Mascarène, dans un rapport à Shirley, met 70 tués et plus de 60 prisonniers pour les Anglais ; 44 tués et un grand nombre de blessés pour les Français. De Beaujeu, à qui nous devons le meilleur compte rendu de cet engagement célèbre, estime les pertes des Anglais à 130 tués, 15 blessés, 50 prisonniers ; du côté français, il n’y aurait eu que 7 tués et 15 blessés. Cf. ''Doc. Inédits sur l’Acadie''. C. F. Pièce {{rom-maj|lxv|65}}. Richard remarque avec raison que les plus grands noms de la noblesse canadienne étaient représentés dans cette fameuse expédition de Grand-Pré.</ref>.
Et pourtant, le colonel Noble aurait dû se
Et pourtant, le colonel Noble aurait dû se
tenir sur ses gardes, car il avait été prévenu par des Acadiens
tenir sur ses gardes, car il avait été prévenu par des Acadiens
Ligne 11 : Ligne 11 :
changèrent rien à leur manière de faire, en sorte que, lorsque
changèrent rien à leur manière de faire, en sorte que, lorsque
l’attaque se produisit, le 10 février, au petit jour, ce fut
l’attaque se produisit, le 10 février, au petit jour, ce fut
un brusque réveil <ref>Hannay, ch. {{rom-maj|xix|19}}, p. 349.</ref>… »
un brusque réveil<ref>Hannay, ch. {{rom-maj|xix|19}}, p. 349.</ref>… »


Les Français se trouvaient donc maîtres de Grand-Pré,
Les Français se trouvaient donc maîtres de Grand-Pré,