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{{t3|CHAPITRE IX}}
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{{AN|{{Taille|Le mauvais temps. — L’ascenseur hydraulique. — Fabrication de verre à vitres et de gobeletterie. — L’arbre à pain. — Visites fréquentes au corral. — Accroissement du troupeau. — Une question du reporter. — Coordonnées exactes de l’île Lincoln. — Proposition de Pencroff.|80}}}}
{{AN|Le mauvais temps. — L’ascenseur hydraulique. — Fabrication de verre à vitres et de gobeletterie. — L’arbre à pain. — Visites fréquentes au corral. — Accroissement du troupeau. — Une question du reporter. — Coordonnées exactes de l’île Lincoln. — Proposition de Pencroff.|fs=80%}}





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En voyant tomber ces grêlons, dont quelques-uns avaient la grosseur d’un œuf de pigeon, Pencroff n’eut qu’une idée : c’est que son champ de blé courait les dangers les plus sérieux.
En voyant tomber ces grêlons, dont quelques-uns avaient la grosseur d’un œuf de pigeon, Pencroff n’eut qu’une idée : c’est que son champ de blé courait les dangers les plus sérieux.


Et aussitôt il courut à son champ, où les épis commençaient déjà à lever leur petite tête verte, et, au moyen d’une grosse toile, il parvint à protéger sa récolte. Il fut lapidé à sa place, mais il ne s’en plaignit pas.
Et aussitôt il courut à son champ, où les épis commençaient déjà à lever leur petite tête verte, et, au moyen d’une grosse toile, il parvint à protéger sa récolte. Il fut lapidé à sa place, mais il ne s’en plaignit pas.<includeonly>

{{img float|file='The Mysterious Island' by Jules Férat 075.jpg|align=center|width=440px|cap={{t|Aussitôt, Pencroff courut à son champ de blé. (Page 291.)|80}}}}</includeonly>


Ce mauvais temps dura huit jours, pendant lesquels le tonnerre ne cessa de rouler dans les profondeurs du ciel. Entre deux orages, on l’entendait encore gronder sourdement hors des limites de l’horizon ; puis, il reprenait avec une nouvelle fureur. Le ciel était zébré d’éclairs, et la foudre frappa plusieurs arbres de l’île, entre autres un énorme pin qui s’élevait près du lac, à la lisière de la forêt. Deux ou trois fois aussi, la grève fut atteinte par le fluide électrique, qui fondit le sable et le vitrifia. En retrouvant ces fulgurites, l’ingénieur fut amené à croire qu’il serait possible de garnir les fenêtres de vitres épaisses et solides, qui pussent défier le vent, la pluie et la grêle.
Ce mauvais temps dura huit jours, pendant lesquels le tonnerre ne cessa de rouler dans les profondeurs du ciel. Entre deux orages, on l’entendait encore gronder sourdement hors des limites de l’horizon ; puis, il reprenait avec une nouvelle fureur. Le ciel était zébré d’éclairs, et la foudre frappa plusieurs arbres de l’île, entre autres un énorme pin qui s’élevait près du lac, à la lisière de la forêt. Deux ou trois fois aussi, la grève fut atteinte par le fluide électrique, qui fondit le sable et le vitrifia. En retrouvant ces fulgurites, l’ingénieur fut amené à croire qu’il serait possible de garnir les fenêtres de vitres épaisses et solides, qui pussent défier le vent, la pluie et la grêle.