« Sale porc ! » : différence entre les versions

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Un rude salaud, c’est le contre-maître Jacquemot, de l’entreprise Benoît et Bernier, des exploiteurs qui construisent la ligne de chemin de fer de Nantes à Léger.
 
Quand un prolo a une copine assez gironde, le contre-coup envoie le prolo balader sa viande à une vingtaine de Kilomètres, à seule fin qu’il ne puisse s’amener à la maison.
Pendant ce temps, le mossieu sen va faire du plat à la ménagère ; si elle résiste, le cochon n’y va pas par quatre chemins : « ''Oh, je ne vous force pas. Seulement si vous ne voulez pas, c’en est fait de votre mari ; demain, il sera renvoyé comme un propre à rien ».''
 
De fait, ça ne manque pas ! Si la bonne bougresse a tenu bon, le lendemain son homme est foutu à la porte.
 
Jusqu’ici, le contre-coup n’a eu à faire qu’à des bonnes têtes ; il se pourrait bien qu’il trouve à qui parler un beau jour.
 
Voyez-vous qu’une riche bougresse, ayant l’air d’être gentille avec lui, s’avise de lui couper la chique avec un couteau de cuisine ? …
 
Ou sans aller si loin qu’elle lui foute une bonne potée d’eau bouillante sur ses [mot illisible] à café ? …
 
Nom de dieu, on dit qu’un chat échaudé craint l’eau chaude. Ça doit être bien kif-kif pour les contre-coups.