« L’Internationale (Clairville) » : différence entre les versions

{{TitrePoeme2|Extrait de : Le Caveau (1871)|[[Auteur:Clairville|Clairville]]|L'InternationaleL’Internationale}}

<center>{{Centré|{{sc|Air}} : ''C'estC’est l'amourl’amour.''</center>}}

La République indivisible,

Socialiste, et ceteracætera ?

{{em|2}}Qui marche avec mystère,

{{em|2}}Et partout en passant,

{{em|2}}Veut arroser la terre

{{em|2}}De larmes et de sang ?

Nous savons ce qu'ellequ’elle imagine,

Et le drapeau qu'ellequ’elle implanta ;

Mais nul ne sait son origine,

Ni le démon qui l'enfantal’enfanta.

{{em|2}}Son chef, il nous échappe,

{{em|2}}Pour frapper, toujours là,

{{em|2}}Aucun de ceux qu'ilqu’il frappe

N'a{{em|2}}N’a crié : le voilà !

Dans tous les bagnes acclamée,

Pour tenter son premier essai,

AÀ Cayenne, à Botany-Bay.

{{em|2}}Oui, parcourant du monde

{{em|2}}Toutes les régions,

{{em|2}}De chaque bouge immonde

{{em|2}}Sortent ses légions.

Quand ils se sont confédérés ?

Est-ce par haine pour les prêtres,

Qu'ilsQu’ils volent les vases sacrés ?

{{em|2}}Non, c'estc’est pour aller boire,

{{em|2}}Croyant, à sa couleur,

{{em|2}}Que dans un saint-ciboire

{{em|2}}Le vin sera meilleur.

Du héros que pleure Bellone,

Voulant effacer les succès,

{{em|2}}Ainsi, dans leurs colères,

{{em|2}}Des monstres triomphants

{{em|2}}De la gloire des pères

{{em|2}}Font rougir les enfants !

Ses bataillons victorieux,

Pour la renverser à leurs yeux !

{{em|2}}Et quoi, ces cannibales,

{{em|2}}Eux, nos concitoyens ?

{{em|2}}Non, ce sont des vandales

{{em|2}}Payés par les Prussiens !

Forment une ligue ennemie,

Honnêtes gens, soyez unis !

{{em|2}}Comptez ce que vous êtes,

{{em|2}}Et s'ils’il est attesté

{{em|2}}Que les hommes honnêtes

{{em|2}}Sont en majorité,