« Page:Arène - Friquettes et friquets, 1897.djvu/322 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{tiret2|va|gues}} désirs en choisissant une dame de mes |
{{tiret2|va|gues}} désirs en choisissant une dame de mes pensées. |
||
pensées. |
|||
Seulement je la choisis en si haut lieu que ma timidité pouvait être tranquille ! Des sommets où la belle trônait dans les apothéoses de la vie de théâtre, son œil ne risquait guère de s’égarer, ne fût-ce qu’un instant, sur l’étudiant anonyme et chevelu qui rimait des sonnets à sa gloire. |
|||
Seulement je la choisis en si haut lieu que |
|||
ma timidité pouvait être tranquille ! Des sommets |
|||
où la belle trônait dans les apothéoses de |
|||
la vie de théâtre, son œil ne risquait guère de |
|||
s’égarer, ne fût-ce qu’un instant, sur l’étudiant |
|||
anonyme et chevelu qui rimait des sonnets à |
|||
sa gloire. |
|||
Du reste et parallèlement mon cœur se forgeait |
Du reste et parallèlement mon cœur se forgeait des romans plus humbles. |
||
des romans plus humbles. |
|||
Tout village aperçu en chemin de fer, |
Tout village aperçu en chemin de fer, fuyant sous les arbres, me semblait devoir abriter quelque idéale bien-aimée. |
||
fuyant sous les arbres, me semblait devoir |
|||
abriter quelque idéale bien-aimée. |
|||
Et mes yeux souvent se mouillèrent à l’aspect |
|||
d’une porte encadrée de lierre derrière |
|||
laquelle était peut-être le bonheur. |
|||
Et mes yeux souvent se mouillèrent à l’aspect d’une porte encadrée de lierre derrière laquelle était peut-être le bonheur. |
|||
Bref ! Je perdais un temps précieux en |
|||
puérils enfantillages, lorsque le hasard — ce |
|||
Bref ! Je perdais un temps précieux en puérils enfantillages, lorsque le hasard — ce dernier des dieux resté sur terre, sans doute pour nous consoler du départ des autres — se mit en tête de me faire connaître les réalités de l’amour. |
|||
dernier des dieux resté sur terre, sans doute |
|||
pour nous consoler du départ des autres — se |
|||
mit en tête de me faire connaître les réalités |
|||
de l’amour. |