« Notice nécrologique sur M. Minard, inspecteur général des ponts et chaussées, en retraite » : différence entre les versions
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{{journal|Victorin Chevallier|[[Annales des ponts et chaussées]] : Mémoires et documents relatifs à l’art des constructions et au service de l’ingénieur|« Notice nécrologique sur M. Minard, inspecteur général des ponts et chaussées, en retraite »<br/><br/>5{{e}} série, tome II, 2{{e}} sem. 1871, Dunod, Paris, p. 1–22.}}
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{{T2|NOTICE NÉCROLOGIQUE}}
{{Centré|''Sur'' {{sc|M. Minard}}, ''inspecteur général des ponts et chaussées,<br />
en retraite'',}}
Par {{sc|M. V. Chevallier}}, inspecteur général des ponts et chaussées.
Au milieu de nos désastres, que de vieillards n’ont pu résister aux angoisses du présent, aux menaces de l’avenir ! C’est ainsi que paraît avoir succombé, après plusieurs jours de maladie seulement et dans la plénitude de ses facultés intellectuelles, un éminent ingénieur qui allait atteindre quatre-vingt-dix ans et que la mort semblait avoir oublié. Sédentaire à Paris depuis vingt deux ans, M. Minard, redoutant le bombardement qu’il prévoyait, était parti pour Bordeaux le 11 septembre 1870, et au bout de six semaines il était emporté par un accès de fièvre.
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