« Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/444 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
— Et à gauche, l’Alsace-Lorraine !… Comprenez-vous ? Cela, des rêves, allons donc ! c’est la réalité d’après-demain… de demain… Oui… je veux… je veux… Oh ! tout ce que je veux et tout ce que je ferai, c’est inouï !… Mais pensez donc, à deux pas de la frontière d’Alsace ! en plein pays allemand ! près du vieux Rhin ! Il suffira d’un peu d’intrigue, d’un peu de génie, pour bouleverser le monde. Le génie, j’en ai… j’en ai à revendre… Et je serai le maître ! Je serai celui qui dirige. Pour l’autre, pour le fantoche, le titre et les honneurs… Pour moi, le pouvoir ! Je resterai dans l’ombre. Pas de charge : ni ministre, ni même chambellan ! Rien. Je serai l’un des serviteurs du palais, le jardinier peut-être… Oui, le jardinier… Oh ! la vie formidable ! cultiver des fleurs et changer la carte de l’Europe ! |
— Et à gauche, l’Alsace-Lorraine !… Comprenez-vous ? Cela, des rêves, allons donc ! c’est la réalité d’après-demain… de demain… Oui… je veux… je veux… Oh ! tout ce que je veux et tout ce que je ferai, c’est inouï !… Mais pensez donc, à deux pas de la frontière d’Alsace ! en plein pays allemand ! près du vieux Rhin ! Il suffira d’un peu d’intrigue, d’un peu de génie, pour bouleverser le monde. Le génie, j’en ai… j’en ai à revendre… Et je serai le maître ! Je serai celui qui dirige. Pour l’autre, pour le fantoche, le titre et les honneurs… Pour moi, le pouvoir ! Je resterai dans l’ombre. Pas de charge : ni ministre, ni même chambellan ! Rien. Je serai l’un des serviteurs du palais, le jardinier peut-être… Oui, le jardinier… Oh ! la vie formidable ! cultiver des fleurs et changer la carte de l’Europe ! |
||
Elle le contemplait avidement, dominée, soumise par la force de cet homme. Et ses yeux exprimaient une admiration qu’elle ne cherchait point à dissimuler. |
Elle le contemplait avidement, dominée, soumise par la force de cet homme. Et ses yeux exprimaient une admiration qu’elle ne cherchait point à dissimuler. |
||
Il posa les mains sur les épaules de la jeune femme et il dit : |
Il posa les mains sur les épaules de la jeune femme et il dit : |