L’Auteur aux abonnés des Mystères du peuple
La faucille d’or, ou Hêna, la vierge de l’île de Sên (an 57 avant Jésus-Christ).
Chap. Ier. Les Gaulois il y a dix-neuf cents ans. — JŒL, le laboureur, chef (ou brenn) de la tribu de Karnak. — GUILHERN, fils de Joel. — Rencontre qu’ils font d’un voyageur. — Étrange façon d’offrir l’hospitalité. — Joel, étant aussi causeur que le voyageur l’est peu, parle avec complaisance de son fameux étalon, TOM-BRAS, et de son fameux dogue de guerre, DEBER-TRUD, le mangeur d’hommes. — Ces confidences ne rendant pas le voyageur plus communicatif, le bon Joel parle non moins complaisamment de ses trois fils, GUILHERN, le laboureur, MIKAEL, l’armurier, et ALBINICK, le marin, ainsi que de sa fille HÈNA, la vierge de l’île de Sên. — Au nom d’Hèna, la langue du voyageur se délie. — On arrive à la maison de Joel.
Chap. II. La maison de Joel, le brenn de la tribu de Karnak. — La famille gauloise. — Hospitalité. — Costumes. — Armes. — Mœurs. — La ceinture d’agilité. — Le coffre aux têtes de morts. — ARMEL et JULYAN, les deux Saldunes. — Joel brûle d’entendre les récits du voyageur, qui ne satisfait pas encore à sa curiosité. — Repas. — Le pied d’honneur. — Comment finissait souvent un souper chez les Gaulois, à la grande joie des mères, des jeunes filles et des petits enfants.
Chap. III. Combat de Julyan et d’Armel. — Mamm’Margarid abaisse trop tard sa quenouille. — Agonie d’Armel. — Étranges commissions dont on charge le mourant. — Le remplaçant. — La dette payée outre-tombe par Rabouzigued. — Armel meurt désolé de n’avoir pas entendu les récits du voyageur. — Julyan promet à Armel d’aller les lui raconter ailleurs. — L’étranger commence ses récits. — Histoire d’Albrège, la Gauloise des bords du Rhin. — Margarid raconte à son tour l’histoire de son aïeule Siomara et d’un officier romain aussi débauché qu’avaricieux. — L’étranger fait de sévères reproches à Joel sur son amour pour les contes, et lui dit que le moment est venu de prendre la lance et l’épée.
Chap. IV. Le voyageur fait le récit qui doit tomber comme de l’airain brûlant sur le cœur de Joel, assez insensé pour avoir répondu qu’il y avait loin de la Touraine à la Bretagne. — Joel commence d’autant mieux à comprendre l’utilité de cette leçon, que soudain ses deux fils, MIKAEL, l’armurier, et ALBINIK, le marin, arrivant d’Auray au milieu de la nuit, apportent de redoutables nouvelles.
Chap. V. Joel, le brenn de la tribu de Karnak, fidèle à sa promesse, conduit son hôte à l’île de Sên. — Julyan consulte les druides de Karnak pour savoir s’il doit aller retrouver Armel ou combattre les Romains. — Comment, chez les Gaulois, en moins d’une demi-journée, des ordres étaient transmis à quarante et cinquante lieues de distance. — HÊNA, la vierge de l’île de Sên, vient dans la maison paternelle. — Ce qu’elle apprend à sa famille au sujet de trois sacrifices humains, auxquels doivent assister toutes les tribus voisines, et qui auront lieu le soir aux pierres de la forêt de Karnak, dès le lever de la lune. — Hêna, ainsi que tous ceux de sa famille et de la tribu de Joel, se rend à la forêt de Karnak aussitôt la lune levée. — Sacrifices humains. — Appel aux armes contre les Romains.
La clochette d’airain, ou le chariot de la mort (an 56 à 40 avant Jésus-Christ).
Chap. Ier Albinik, le marin, et sa femme Méroë, vêtue en matelot, partent seuls du camp gaulois pour aller braver le lion dans sa tanière. — Leur voyage. — Ils assistent à un spectacle que nul n’avait vu jusqu’alors et que nul ne verra jamais. — Arrivée des deux époux au camp de César. — Les cinq pilotes crucifiés. — Le souper de César. — L’interrogatoire. — La jeune esclave maure. — Le réfractaire mutilé. — L’épreuve. — L’hospitalité de César. — Albinik et Méroë sont séparés. — Ce qui apparaît à Méroë dans la tente où elle a été renfermée seule.
Chap. II. Trahison de l’esclave maure. — César et Méroë. — Le coffret précieux. — La corde au cou. — Adresse et générosité de César. — Le bateau pilote. — Torr-è-benn, chant de guerre des marins gaulois. — Albinik pilote la flotte romaine vers la baie du Morbihan. — L’homme à la hache. — Le chenal de perdition. — Le vétéran romain et ses deux fils. — Rencontre d’un vaisseau irlandais. — Les sables mouvants. — Jamais Breton ne fit trahison.
Chap. III. La veille de la bataille de Vannes, Guilhern, le laboureur, fait une promesse sacrée à son père, Joel le brenn de la tribu de Karnak. — Position de l’armée gauloise. — Le chef des cent vallées. — Les bardes à la guerre. — La cavalerie de la Trimarkisia. — La chaîne de fer des deux saldunes. — Piéton et cavalier.