Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 14.djvu/495

Cette page n’a pas encore été corrigée
Chapitre viii. — 1717. — Singularités à l’occasion du collier de l’ordre envoyé au prince des Asturies, et par occasion du duc de Popoli. — Caylus obtient la Toison. — Mort de Mme de Langeois. — Mort de Mlle de Beuvron. — Je prédis en plein conseil de régence que la constitution deviendra règle et article de foi. — Colloque curieux là même entre M. de Troyes et moi. — Le procureur général d’Aguesseau lit au cardinal de Noailles et à moi un mémoire transcendant sur la constitution. — Abbé de Castries, archevêque de Tours, puis d’Albi, entre au conseil de conscience. — Son caractère. — Abbaye d’Andecy donnée à une de mes belles-soeurs. — Belle prétention des maîtres des requêtes sur toutes les intendances. — Mort et caractère de l’abbé de Saillant. — Je fais donner son abbaye, à Senlis, à l’abbé de Fourilles. — Mort de Mme d’Arco. — Paris-égout des voluptés de toute l’Europe. — Mort du chancelier Voysin. — Prompte adresse du duc de Noailles. — D’Aguesseau, procureur général, chancelier. — Singularité de son frère. — Ma conduite avec le régent et avec le nouveau chancelier. — Joly de Fleury, procureur général. — Le duc de Noailles, administrateur de Saint-Cyr avec Ormesson sous lui. — Famille et caractère du chancelier d’Aguesseau. — Réponse étrange du chancelier à une sage question du duc de Grammont l’aîné.162
Chapitre ix. — Infamie du maréchal d’Huxelles sur le traité avec l’Angleterre. — Embarras et mesures du régent pour apprendre et faire passer au conseil de régence le traité d’Angleterre. — Singulier entretien, et convention plus singulière, entre M. le duc d’Orléans et moi. — Le traité d’Angleterre porté et passé au conseil de régence. — Étrange malice qu’en opinant j’y fais au maréchal d’Huxelles. — Conseil de régence où la triple alliance est approuvée. — Je m’y oppose en vain à la proscription des jacobites en France. — Brevet de retenue de quatre cent mille livres au prince de Rohan, et survivance à son fils de sa charge des gens d’armes. — Le roi mis entre les mains des hommes. — Présent de cent quatre-vingt mille livres de pierreries à la duchesse de Ventadour. — Survivance du grand fauconnier à son fils enfant. — Famille, caractère et mort de la duchesse d’Albret. — Survivances de grand chambellan et de premier gentilhomme de la chambre aux fils, enfants, des ducs de Bouillon et de La Trémoille, lequel obtient un brevet de retenue de quatre cent mille livres. — Survivance de la charge des chevau-légers au fils, enfant, du duc de Chaulnes, et une augmentation de brevet de retenue jusqu’à quatre cent mille livres. — Survivance de la charge de grand louvetier au fils d’Heudicourt. — Survivance inouïe d’aumônier du roi au neveu de l’abbé de Maulevrier. — Étrange grâce pécuniaire au premier président. — Quatre cent mille livres de brevet de retenue à Maillebois sur sa charge de maître de la garde-robe. — Mort de Callières. — Abbé Dubois secrétaire du cabinet du roi avec la plume. — Il procure une visite de M. le duc d’Orléans au maréchal d’Huxelles. — Abbé Dubois entre dans le conseil des affaires étrangères par une rare mezzo-termine qui finit sa liaison avec Canillac. — Comte de La Marck ambassadeur auprès du roi de Suède. — J’empêche la destruction de Marly. — J’obtiens les grandes entrées. — Elles sont après prodiguées, puis révoquées. — Explication des entrées.184
Chapitre x. — Mariage de Mortagne avec Mlle de Guéméné. — Mariage