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TABLE DES MATIÈRES.
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ment. On se bornera à en déterminer la valeur exacte, à n’être pas dupe des représentations théoriques. — 2. Point de départ historique de la critique de la science physique : la critique des mathématiques. — 3. Tandis que dans l’école conceptuelle, on tend à assimiler physique et mathématique, la critique des mathématiques de Poincaré conduit à les différencier. La raison de cette différenciation doit être cherchée dans la forme des hypothèses employées dans ces deux ordres de science. — 4. Le premier genre d’hypothèses, les conventions arbitraires sont caractéristiques des sciences mathématiques. — 5. Conclusion : Les mathématiques ne sont pas objectives. — 6. L’expérience n’y a aucun rôle générateur 
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CH. II.CRITIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES
1. Le second et le troisième genres d’hypothèses (le premier étant la convention mathématique) caractérisés tous deux par leur dépendance — bien qu’à un degré différent — de l’expérience : l’hypothèse véritable, l’hypothèse qui ne sera jamais fausse. — Sur l’une, se fonde la physique expérimentale ; sur l’autre, la physique théorique. — 2. La physique expérimentale : Elle est tout entière l’expression d’une nécessité objective. En quoi consiste cette nécessité ? Le fait scientifique et le fait brut. — 3. Sens des expressions vrai et faux. — 4. La préision. — 5. Tout part des faits bruts pour y revenir. — 6. La physique théorique : Passage de la physique expérimentale à la physique théorique. — 7. a) La physique mathématique est un prolongement de la physique expérimentale ; b) et un prolongement nécessaire : l’unité et la simplicité de la nature. 8. La généralisation se fait en physique au moyen des mathématiques — L’homogénéité de la nature 
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CH. III.CRITIQUE DES SCIENCES PHYSIQUES (Suite)
LA NATURE DES PRINCIPES
1. Généralités : Poincaré ne propose pas une sécession. — 2. Ses critiques seront même, en général, acceptées par les mécanistes contemporains 
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I. — La critique des principes. Les divergences avec le mécanisme traditionnel.

3. Généralités : La difficulté soulevée par la physique mathématique : les deux termes physique et mathématique semblent incompatibles, d’après les prémisses posées. — 5. Comment elle est résolue. — 6. La nature des principes : Les principes de la physique mathématique sont, à un point de vue, des notions analogues aux notions mathématiques : le troisième genre d’hypothèses (les hypothèses qui ne pourront jamais être fausses) permet de soustraire la physique théorique à la révision continuelle de l’expérience, et de lui donner une rigueur et un aspect mathématiques. — 7. Mais, à un autre point de vue, ces principes psychologiquement se fondent sur l’expérience. — 8. En quel sens il faut entendre la « commodité » qui les a fait choisir, et la liberté de ce choix 
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