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QUART LIVRE, T, II, P. 434-443. 295

Cette expression avait déjà été employée (t. i, p. 292) par Rabelais.

L. 33 : Cela. ? Probablement dans le sens de : « qu’est- ce que cela ? » De l’Aulnaye, Johanneau et Burgaud des Marets pensent qu’il faut lire ici, comme plus loin page 510, 1. dernière, sela, mot hébreu que la Brieve claration explique par « certainement. *

Page 437, 1. 6 : Celluy qui eft. « Ego sum qui sum. » {Exode j III, 14)

L. II : Nous parlons du Dieu en terre. « Vn cardinal… eftant malade à la mort, & ayant voulu eftre confefle, quand le confefleur luy parla d’adorer vn feul Dieu il dift qu’aufll faifoit-il, mais que c’eftoit le Pape. Car d’autant que Pape eft Dieu en terre, ie l’ay mieux aimé adorer, parcequ’il eft viflble que non pas l’autre qui eft inuilîble puis qu’il n’en faut pas adorer deux. » (Henri Estienne, Apologie pour Hérodote^ c. XXV, t. I, p. 581)

Page 440, 1. 20 : Que OElauian confacra à luppiter Capiîolin. Voyez Suétone, Vie d’Auguste^ 30.

Page 441, 1. 9 : rNnei 2EA.ÏTON. Voyez ci-des- sus, p. 245, note sur la 1. 12 de la p. 124.

L. 10 : El. — Plutarque, Qiie fignifioit ce mot El qui eftoit engraué fur les portes du temple d’Apollo en la ville de Delphes.

L. 13 : Euripides. — Iphigénie en Tauride, v. 85.

L. 27 : Diipetes, — Odyssée^ IV, 77.

Page 442, 1. 31 : Seiche. « Meffa fenza commu- nione. » (Oudin, Recherches italiennes & françoifes)

Page 443, \. t, : le y euffe porté pain & vin par les traiâi pajfe^. On portait encore il y a quelques an- nées, dans certaines provinces et même dans quelques paroisses de la banlieue de Paris, un pain et une bou- teille de vin aux messes d’enterrement en manière d’of- frande, peut-être, suivant la remarque de Burgaud des Marets, à cause de ces paroles de Tobie à son fils : a Placez votre pain et votre vin sur la tombe du juste. » On faisait cela « pour les trépassés. » Frère Jean dit que s’il avait déjeuné avant le service, il aurait