est évident que Rabelais a surtout en vue la signification figurée : déraisonnable, dépourvu de cervelle.
L. 12 : Ingenioſitas… Guinguolfum. « Ingénieuse façon d’invoquer diables et diablesses, par maître Guinguolf. »
L. 17 : Moillegroin… ſeptem. « Mouillegroin, docteur chérubique, De l’origine des pattepelues, et des rits des torticoles, sept livres. »
L. 19 : De haulte greſſe. Voyez ci-dessus, p. 62, la note sur la p. 5 l. 21.*
L. 26 : Sutoris… eccleſia. « Sutor (probablement Pierre Couturier), Contre un quidam qui l’avait appelé fripon ; et que les fripons ne sont pas damnés par l’Église. »
L. 29 : Cacatorium medicorum. « Le Cacatoire des médecins. »
L. 31 : Campi elyſteriorum per §. C. « Les Champs de clystères, par S. C. (Symphorien Champier.) » Il a intitulé plusieurs de ses ouvrages campi, par allusion à son nom, et en a réellement composé un qui a pour titre : Clyſteriorum camporum ſecundum Galeni mentem libellus.
L. 34 : Iuſtinianus de cagotis tollendis. « Justinien, De l’enlèvement des cagots. » Ailleurs (t. II, p. 47), ce titre de Justinien est indiqué comme tiré de son livre IV. C’est, suivant toute apparence, une allusion au De caducis tollendis, qui concerne les biens caducs.
Page 251, l. 1 : Antidotarium anime. « L’Antidotaire (recueil des antidotes) de l’âme. » Allusion à un livre de Nicolas Salicceti, publié, à la fin du XVe siècle, sous ce titre : liber meditationum ac orationum deuoiarum qui Antidotarius animæ dicitur.
L. 2 : Merlinus Coccaius de patria diabolorum. « Merlin Coccaie (Théophile Folengo), De la patrie des diables. » Il a décrit l’enfer dans sa Macaronée, à laquelle Rabelais a fait plus d’un emprunt.
Page 252, l. 1 : Comment Pantagruel eſtant à Paris receut letres de ſon pere Gargantua. Qui lira cette lettre