r L’inf. cst. précédé d’une préposition est continué par l’inf. abs. si l’on ne répète pas la préposition (rare) : 1 S 22, 13 בְּתִתְּךָ לוֹ לֶ֫חֶם … וְשָׁאוֹל לוֹ בֵּֽאלֹהִים en lui donnant du pain … et en interrogeant Dieu pour lui ; 1 S 25, 26 (= 33) ; Jér 44, 17 ; Éz 36, 3 (cf. Ex 32, 6 ⸮).
s Remarque. L’infinitif étant atemporel, le temps et l’aspect de l’action ne ressortent que du contexte. De même l’infinitif étant apersonnel, le sujet n’est indiqué que par le contexte. On remarquera que l’inf. cst. est souvent employé au lieu d’un temps fini malgré l’équivoque relative au sujet[1] : Ruth 2, 10 לְהַכִּירֵ֫נִי de sorte que tu t’es intéressé à moi (§ l) ; Ex 5, 21 לָֽתֶת־חֶ֫רֶב בְּיָדָם לְהָרְגֵ֫נוּ « en ce que vous leur donnez une épée en main pour qu’ils nous tuent » (variation du sujet) ; Dt 24, 4 (variation du sujet) ; 1 S 2, 36 pour que je mange ; 2 S 13, 11 pour qu’il mangeât ; 1 R 1, 20 ; 2, 15 ; 8, 59 ; 18, 9 ; 22, 8.
Assez souvent il y a un sujet vague on (cf. § 155 i) : 2 S 1, 18 וַיֹּ֫אמֶר לְלַמֵּד il ordonna qu’on enseignât ; Gn 33, 10 ; Ex 9, 16 ; Lév 14, 57 ; Jug 14, 6 ; 1 S 18, 19 ; Is 10, 14 ; 28, 20 ; Ps 42, 4 ; Esd 9, 1 וּכְכַלּוֹת (= 2 Ch 29, 29 ; 31, 1).
CHAPITRE II : LES CAS.
Nous groupons sous ce titre ce qui regarde l’accusatif, le génitif et (par opposition à ces deux cas) l’apposition, pour mieux faire ressortir, par contraste, l’usage de ces trois constructions. Nous employons les mots usuels accusatif, génitif, nominatif, à l’analogie du latin, bien que les désinences casuelles aient presque entièrement disparu de l’hébreu (cf. § 93 b sqq.).
a L’accusatif est le cas proprement verbal ; en effet, il est subordonné au verbe, soit directement (accusatif de l’objet), soit indirectement (accusatif de détermination relative au verbe, accusatif ad-ver-
- ↑ Par contre on a parfois le suffixe indiquant le sujet là où il semble bien superflu : Gn 29, 19 ; 1 R 21, 3.