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remplit de femmes les hôpitaux et les cimetières. — Destinée et mort d’une femme. Elle eût vécu, si elle eût eu un foyer. — Comment le livre de la Femme continue le livre de l’Amour. .

PREMIÈRE PARTIE

de l’éducation

I. Le soleil, l’air et la lumière. — Le cerveau de l’enfant est transfiguré en un an par la lumière. — Il lui faut beaucoup de lumière et un jardin. Les petits jardins aériens de Paris. 1.
II. L’échange du premier regard et le commencement de la foi. — L’enfant ne vivrait pas sans l’idolâtrie de la mère. — L’Extase de Corrége. — L’Allaitement de Solari. 8.
III. Le jeu. L’enfant enseigne la mère. — La révélation de Frœbel. L’éducation n’est pas une gêne, mais une délivrance du chaos tumultueux où l’enfant se trouve d’abord. — Il faut lui mettre en main des formes élémentaires et régulières, comme celles des cristaux, qui lui permettent de bâtir, — puis le faire jardinier. 15.
IV. Combien l’enfant est fragile et sacré. — Mortalité immense des enfants. — Il faut les amener lentement à la fixité d’une vie d’études. — Mes études anatomiques. Extrême beauté du cerveau de l’enfant. — À quatre ans, l’appareil nerveux est complet pour la sensibilité et le mouvement. — Cette mobilité fatale de l’enfant doit être ménagée à tout prix. 24.
V. L’amour à cinq ans. La poupée. — La poupée est : 1o une maternité ; 2o le premier amour ; 3o le premier essai d’indépendance. — Histoire de trois poupées. 33.
VI. La femme est une religion. — L’éducation de l’homme, c’est d’organiser une force, de créer un créateur. Celle de la femme, de faire une harmonie, d’harmoniser une religion. — Le but de la femme ici-bas, c’est l’amour, la maternité, ou cette maternité qu’on appelle éducation. — Ce qui la rend très-pure, c’est qu’en elle la maternité domine et élève l’amour. — Pureté physique et morale, d’éducation, d’alimentation. 40