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mes. — Persistance de l’erreur latine sur la puissance des institutions, des constitutions et des programmes. — Impossibilité actuelle de toute réforme sérieuse avec les idées régnantes. — Ce sont les méthodes, les professeurs et non les programmes qu’il faudrait réformer. — Tous les programmes sont bons quand on sait s’en servir. — Les motifs de l’insuffisance de l’Université échappent entièrement aux réformateurs.
CHAPITRE III. — La question du grec et du latin 
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§ 1. L’utilité du grec et du latin. — Toute discussion sur l’utilité de ces langues est sans objet, puisque les élèves n’en connaissent que quelques mots. — Opinions des universitaires les plus autorisés sur les langues anciennes. — Les prétendues vertus éducatives du latin. — Pourquoi les langues modernes possèdent la même vertu éducative. — Ce que les élèves connaissent en matière de langues après sept années d’études. — La question du grec et du latin en Allemagne. — § 2. L’opinion des familles sur l’enseignement du grec et du latin. — Les familles sont tout à fait opposées à la suppression de l’enseignement du grec et du latin. — Cette opposition a été partagée par les Chambres de commerce. — Résultats de l’enquête sur les exigences des familles. — Raisons psychologiques des idées de la bourgeoisie sur les avantages de l’enseignement du latin. — § 3. L’enseignement du grec et du latin avec les préjugés actuels. — Nécessité de conserver la façade gréco-latine pour satisfaire les préjugés des familles. — Une heure de latin par semaine suffirait. — Comment avec cette heure bien employée les élèves sauraient beaucoup plus de latin qu’aujourd’hui. — Le prestige du latin ne disparaîtra qu’avec son introduction dans l’enseignement primaire.
CHAPITRE IV. — La question du baccalauréat et du certificat d’études 
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§ 1. La réforme du baccalauréat. — Les maux attribués au baccalauréat. — Le projet de réforme proposé au Sénat. — Après avoir supprimé le diplôme du baccalauréat on propose aussitôt de le remplacer par un autre ne différant du premier que par le nom. — Enfantillage de la réforme. — Les examens dits de passage et leurs conséquences. — Le baccalauréat est un effet et non une cause. — § 2. L’opinion des universitaires sur le baccalauréat. — Violence de la campagne menée contre le baccalauréat par des professeurs les plus éminents de l’Université. — L’examen du baccalauréat. — Absurdité des questions posées. — Le hasard seul préside aux admissions. — Principes qui dirigent les examinateurs. — Conclusions sévères du Président de la Commission.
CHAPITRE V. — La question de l’enseignement moderne et de l’enseignement professionnel 
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§ 1. L’enseignement moderne. — Histoire de cet enseignement. — Pourquoi, avec des programmes excellents, il a abouti à des