Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/473

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE VII.
Qu’il n’est pas vrai que les corps vivans aient la faculté de résister aux lois et aux forces auxquelles tous les corps non vivans sont assujettis, et qu’ils se régissent par des lois qui leur sont particulières ; mais qu’il l’est, au contraire, que les lois qui régissent les changemens que subissent les corps, rencontrant dans ceux qui sont vivans, un état de choses très-différent de celui qu’elles trouvent dans les corps qui ne possèdent point la vie, opèrent sur les premiers des effets fort différens de ceux qu’elles produisent dans les seconds.
Que les corps vivans ont la faculté de composer eux-mêmes leur propre substance, et que formant par là des combinaisons qui n’eussent jamais existé sans cette cause, leurs débris sont la source où les différens minéraux puisent les matériaux qui servent à leur formation.
CHAPITRE VIII.
Que la vie donne généralement à tous les corps qui la possèdent des facultés qui leur sont communes, et que ces facultés n’exigent, pour se produire, aucun organe spécial quelconque, mais seulement l’état de choses dans les parties de ces corps pour que la vie puisse y exister.