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PROLÉGOMÈNES
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SECONDE SECTION. De la civilisation chez les nomades et les peuples à demi sauvages, et chez ceux qui se sont organisés en tribus. — Phénomènes qui s’y présentent. — Principes généraux. — Eclaircissements.
La vie nomade et la vie sédentaire sont des états également conformes à la nature.
L’existence de la race arabe dans le monde est un fait conforme à la nature
Les agriculteurs, les pasteurs, les nomades.
La vie de la campagne a précédé celle des villes. — Elle a été le berceau de la civilisation. — Les villes lui doivent leur existence et leur population
Les gens de la campagne sont moins corrompus que ceux de la ville
Anecdote d’El-Haddjadj, qui reprocha à Selma de s’être arabisé. — Allusion au témoignage de Khozeïma et au chevreau d’Abou-Borda.
Les gens de la campagne sont plus braves que ceux des villes
La soumission aux autorités constituées nuit à la bravoure des citadins, et leur enlève la pensée de se proléger eux-mêmes
Le khalife Omar défend à Saad de blesser l’amour-propre de Zehra. — Le contrôle d’une autorité supérieure nuit â l’énergie des peuples. — L’éducation scolaire nuit à l’énergie de l’âme.
La faculté de vivre dans le désert n’existe que chez les tribus animées d’un fort esprit de corps
L’esprit de corps ne se montre que chez les gens qui tiennent ensemble par les liens du sang ou par quelque chose d’analogue
La pureté de race ne se retrouve que chez les Arabes nomades et les autres peuples à demi sauvages qui habitent les déserts