Traduction par De Slane.
Imprimerie Impériale (p. 254).

SECONDE SECTION.

De la civilisation chez les nomades et les peuples à demi sauvages et chez ceux qui se sont organisés en tribus. Phénomènes qui s’y présentent. — principes généraux. — Éclaircissements.




VOLUME PREMIER :

Pages.

La vie nomade et la vie sédentaire sont des états également conformes à la nature. 
 254


L’existence de la race arabe dans le monde est un fait conforme à la nature 
 255
Les agriculteurs, les pasteurs, les nomades.


La vie de la campagne a précédé celle des villes. — Elle a été le berceau de la civilisation. — Les villes lui doivent leur existence et leur population 
 257


Les gens de la campagne sont moins corrompus que ceux de la ville 
 259
Anecdote d’El-Haddjadj, qui reprocha à Selma de s’être arabisé. — Allusion au témoignage de Khozeïma et au chevreau d’Abou-Borda.


Les gens de la campagne sont plus braves que ceux des villes 
 263
La soumission aux autorités constituées nuit à la bravoure des citadins, et leur enlève la pensée de se proléger eux-mêmes 
 264
Le khalife Omar défend à Saad de blesser l’amour-propre de Zehra. — Le contrôle d’une autorité supérieure nuit â l’énergie des peuples. — L’éducation scolaire nuit à l’énergie de l’âme.


La faculté de vivre dans le désert n’existe que chez les tribus animées d’un fort esprit de corps 
 268


L’esprit de corps ne se montre que chez les gens qui tiennent ensemble par les liens du sang ou par quelque chose d’analogue 
 270


La pureté de race ne se retrouve que chez les Arabes nomades et les autres peuples à demi sauvages qui habitent les déserts 
 271

Comment les noms patronymiques des tribus perdent leur exactitude 
 273
Anecdote d’Arfadja.


Le droit de commander ne sort jamais de la tribu; il reste dans la famille qui s’appuie sur des nombreux partisans 
 275
Ce chapitre est tiré de l’édition de Boulac.


Chez les peuples animés d’un même esprit de corps, le commandement ne saurait appartenir à un étranger 
 276
Tribus qui se sont attribué une autre origine que la véritable.


Chez les familles qui sont animées d’un fort esprit de corps, la noblesse et l’illustration ont une existence réelle et bien fondée ; chez les autres, elle ne présente que l’apparence et le semblant de la réalité 
 280
Comment les familles arrivent à l’illustration. — Erreur d’Averroès au sujet de la noblesse des familles.


Si les clients et les créatures d’une famille participent à sa noblesse et à sa considération, ils ne doivent pas cet avantage à leur origine, mais à la réputation de leur patron 
 283


La noblesse d’une famille atteint son point culminant dans quatre générations. 
 286


Les tribus à demi sauvages sont plus capables d’effectuer des conquêtes que les autres peuples 
 290


L’esprit de corps aboutit à l’acquisition de la souveraineté 
 291
Une tribu qui se livre aux jouissances du luxe se crée des obstacles qui l’empêcheront de fonder un empire 
 294


Une tribu qui a vécu dans l’avilissement est incapable de fonder un empire 
 295
Dieu retint les Israélites dans le désert pendant quarante ans afin que leurs enfants s’habituassent à l’indépendance et se rendissent capables de conquérir la terre promise.


Une tribu s’avilit qui se résigne à payer des impôts et des contributions 
 297
Parole du Prophète au sujet d’un soc de charrue. — Parole de Chehrberaz, roi d’El-Bab.


Celui qui cherche à se distinguer par de nobles qualités montre qu’il est capable de régner. Sans vertus, on ne parvient jamais au pouvoir 
 298
Qualités déployées par un chef de parti qui est destiné à fonder un empire.


Les peuples les moins civilisés font les conquêtes les plus étendues 
 303
Discours d’Omar, dans lequel il pousse les musulmans à faire la conquête de l’Irac.
Toutes les fois que l’autorité souveraine échappe aux mains d’un peuple, elle passe à un autre peuple de la même race, pourvu que celui-ci ait conservé son esprit de corps 
 304


Le peuple vaincu tâche toujours d’imiter le vainqueur par la tenue, la manière de s’habiller, les opinions et les usages 
 306


Un peuple vaincu et soumis dépérit rapidement 
 307
Les Arabes ne peuvent établir leur domination que dans les pays de plaines 
 309
Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné 
 310
Anecdote d’El-Haddjadj.


En principe général, les Arabes sont incapables de fonder un empire, à moins qu’ils n’aient reçu d’un prophète ou d’un saint une teinture religieuse plus ou moins forte 
 313


De tous les peuples, les Arabes sont les moins capables de gouverner un empire. 
 314
Les peuplades et les tribus (agricoles) qui habitent les campagnes subissent l’autorité des habitants des villes 
 316