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CHAPITRE XIV.

CALCUL DIRECT DES SÉRIES.


151.Il ne sera peut-être pas sans intérêt de revenir sur les résultats obtenus dans les trois Chapitres précédents et d’en dégager la signification. Mon but est d’ailleurs avant tout de montrer comment on pourra calculer directement les coefficients des développements que nous avons appris à former d’une manière indirecte et dont nous avons ainsi démontré l’existence. Cette existence une fois établie, le calcul de ces coefficients peut se faire, en effet, d’une façon plus rapide, sans qu’on doive s’astreindre aux nombreux changements de variables qui nous ont été nécessaires plus haut.

Je commencerai par considérer le cas particulier des équations du no 134.

Dans ce no 134, nous avons montré que, par des procédés analogues à ceux du no 125 légèrement modifiés, on peut satisfaire formellement à nos équations canoniques en faisant

les et les étant des fonctions périodiques de quantités que j’appellerai sauf qui devra se réduire à les sont des constantes arbitraires dont dépendent d’ailleurs les autres fonctions et et l’on a

étant une constante d’intégration et une constante dépendant de et des et développable suivant les puissances de

On peut, par les procédés du no 126, donner à ces séries une infinité de formes et cela de telle sorte que les valeurs moyennes