Page:Du Calvet - Appel à la justice de l'État, 1784.djvu/13

Cette page n’a pas encore été corrigée
iij
des Matieres.


Troisième épître à Milord Sidney.
L’Auteur s’élève encore ici contre les délais affectés du Gouvernement ; il se plaint que le Général Haldimand ait dans le cabinet plus de crédit que le souverain, la Province de Quebec, toute la Nation, et enfin les lois dont les droits sacrés sont violés par ce temporisement. L’Auteur publie dans cette lettre, la résolution secrète du Général Haldimand, de s’évader furtivement en Suisse ; il y déclare sa ferme détermination de l’y poursuivre au nom de l’honneur ; et il justifie cette déclaration publique, par les lois de l’honneur même.
Quatrième lettre à Milord Sidney.
Cette lettre est singulière. L’Auteur y rend compte d’une entrevue, qu’il a eue avec M. Townsend, fils de Milord Sidney : il y expose les déclarations contradictoires du Ministre et du Sous-Ministre ; il relève, quoique dans un style très-décent et très-modeste ces contradictions, en vertu de qui il demande une explication pleine et sincère.
C’est une histoire complète des tyrannies exercées dans la province de Quebec, durant les derniers troubles. L’Auteur débute par ses oppressions personnelles.
Premier événement, qui a commencé à lui faire des ennemis.
Seconde source de l’inimitié.
Portrait du Juge Fraser.
Combat manuel entre le Juge et l’Auteur.
Justification de cet exposé.
Déclaration de guerre ouverte de la part des militaires, collègues et vengeurs de M. Fraser ; & premier assaut donné à sa maison, où l’Auteur faillit être assassiné.
79 & 80