militaire, qui, sous un froc religieux, vous ressemble pas mal ; je vous avais, dis-je, fais annoncer la vigoureuse défense que je méditais contre vos violences. Je tiens parole : me voilà quitte de mes engagements envers vous : il ne vous reste plus qu’à partir ; je vous attends.
Je suis autant que je le puis être d’honneur,
Monsieur,
votre très-humble serviteur,
Pierre du Calvet.
Milord,
Toutes les lettres que j’ai eu l’honneur d’adresser à votre seigneurie, pour amener mon affaire à une finale décision, s’annoncent sur le ton le plus simple, quoique tout à la fois le plus pathétique et le plus fort : le ministère n’a cependant jugé devoir y opposer jusqu’ici que le silence, ou qu’un langage, qui, dans ses variations, est aussi inconcluant que le silence même. La politique de cette inaction est visible aux yeux les moins clairvoyants. Ma sant