Si misérablement sont mortes nos amours
À présent que je t’ai passée à mon tamis
Cependant, nous vivrons toujours au même lieu
Mais nous pouvons nous rencontrer, malgré nos soins
L’air de la ville où tu respires m’est mauvais
Tous tes lauriers d’amour en ces vingt ans cueillis
« Ce qui m’est le plus cher s’écoule à tout moment. »
Que devient Marianne, hélas ! me demandais-je
Au sablier laissons couler dix ans de sable
Mais, toi-même, serrant ce premier témoignage
Combien d’êtres vivants moururent sans un cri
Lorsque je serai mort, ce que je vous demande
Proteste, mais je sais, d’avance, que tu n’es
Paris. — Typ Ph. Renouard, 19, rue des Saints-Pères. — 54514