Voici un tour identique :
Cil chevals a en vos mal compaignon.
(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 119 v°.)
Quant Varochers se vist si atorner.
Cf. Gaydon, p. 226, v. 25.
P. 219, v. 15 : en recoi, belement.
Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 101 v° :
Dist l’uns à l’autre coiement, en recoi.
P. 219, v. 19 : par delez un pendant ;
locution tirée textuellement de Raoul de Cambrai, p. 158.
P. 219, v. 20 : le trait à un arpent. On disait beaucoup mieux : le trait à un archer, — le trait à un bongon (ou bouzon). Voyez, par exemple, Gaydon, p. 81, et Ogier, II, 543. La meilleure leçon ici serait peut-être celle qu’on peut tirer du vers ci-après :
La terre, en crosle environ un arpent.
(Gaydon, p. 113.)
P. 220, v. 6 : lo somiant (somigliante), le semblable, la même chose.
P. 221, v. 19 : s’en est errant tornés.
Huon de Bordeaux, p. 173 : errant s’en torne.
P. 225, v. 5 : en ot des iex lermé.
Aspremont, ms. La Val. 123, fol. 3 r°, col. 2 :
Savez quel chose li fait les iaulz lermer ?
P. 225, v. 8 : à nul fuer (à aucun prix).
Si j’avais reproduit littéralement le texte italien, le mot tens se serait trouvé répété dans deux vers consécutifs.
P. 225, v. 20 : les escus bouclés, ou bouclers. Cet