Ernest Flammarion, Éditeur.



TABLE DES CHAPITRES


Lequel débute comme un proverbe de M. Alfred de Musset et où le lecteur apprendra que les Provençaux sont les seuls à savoir rire d’eux-mêmes avec un esprit particulier qu’ils nomment la galégeade
 1
Où l’on verra la silhouette d’un nommé Parlo-Soulet, ou Parle-Seul, qui inventa le monologue, et le bon tour que jouèrent aux gendarmes Maurin des Maures et son muet associé. 
 12
Dialogue d’un préfet et d’un secrétaire archiviste, par où l’on verra qu’en Provence la chasse à la casquette n’enrichit pas les chapeliers. 
 24
Grâce aux renseignements de M. Désiré Cabissol, policier par amour du pittoresque, plus d’un lecteur trouvera amusant le présent chapitre. 
 32
Où l’on verra comment M. Désiré Cabissol et M. Désorty, préfet, continuèrent, inter pocula, leur conversation amusante et comment le premier de ces deux personnages fut conduit à narrer au second l’histoire du Marchand de larmes, sans pour cela oublier l’illustre Maurin, Roi des Maures. 
 43
Maurin, prince des braconniers, duc des maires, empereur des gendarmes, Roi des Maures, fait la police de son royaume. 
 59
Pour quels raisons Pastouré prend la résolution de graisser ses bottes. 
 65
Où l’on verra comment les habitants des Maures auraient pu devenir tous aveugles — et l’opinion de Parlo-Soulet sur son ami Maurin, flambeau des chasseurs. 
 71
On ne peut pas à la fois casser des cailloux sur la route et bien garder sa fille. 
 76
Cent mille têtes humaines ne valent pas une tête de poulet. 
 80
Un sauvage entrevoit que la science n’est pas la justice, mais qu’un grain de justice peut germer dans le fumier des civilisations. 
 86
Monsieur le préfet a la parole. Parlo-Soulet l’interrompt. 
 92
M. Cabissol explique le rôle du chapeau haut de forme considéré dans ses rapports avec le jeu de boules et, à propos de la pluie et du beau temps, répète le sermon aimable que fit un bon curé pour la fête de Sant-Estrôpi. 
 95
À Corse entier, Corsoise et demie. 
 103
Où l’on verra le don Juan des bois courir deux gibiers à la fois, non pas deux lièvres, mais un sanglier et une jolie fille. 
 109
Où l’on verra les motifs qui peuvent empêcher un braconnier d’accepter à dîner chez un préfet et ceux qui font de la préfecture du Var la meilleure de France. 
 118
Comment M. Labarterie fut conduit par Maurin à la chasse aux merles, et comment M. Cabissol fut entraîné à conter, lui aussi, une galégeade. 
 126
Le purgatoire de frère Pancrace. 
 133
Où apparaît pour le grand ennui de Maurin, et la plus grande satisfaction de la gendarmerie nationale, un nouveau personnage noir comme un diable. 
 141
Le gendarme Sandri établit l’orthographe du mot pennes
 146
D’où il appert qu’un pardessus d’été est le vêtement ridicule par excellence, et où l’on verra comment le don Juan des bois, pour conquérir une femme du Var, s’assura la complicité d’une aigle des Alpes. 
 152
Méfiez-vous d’un cantonnier qui a pour amis un renard femelle, quinze perdreaux et une belette. 
 159
Entre un conditionnel et un présent, entre « je m’en flatterais » et « je m’en flatte », il n’y a pas, pour un bon gendarme, l’épaisseur d’un poil de barbe. 
 170
Mes bons amis, quand on la tient, il faut plumer la poulette. 
 183
Si l’on ne mangeait de cerises que celles qui vous appartiennent, beaucoup de gens ne sauraient pas quel goût a le fruit des cerisiers. 
 191
Où le Roi des Maures met entre lui et la loi non seulement une lourde table, mais l’honneur même de la Corse, patrie du grand Empereur. 
 195
Où l’on verra le Roi des Maures sacré non pas à Reims mais à Draguignan ; et d’une conversation de haute portée entre un policier amateur et un savant inconnu. 
 204
La voix du peuple nomme Maurin général et Pastouré colonel. 
 211
Comment Pastouré, ayant tiré un lapin sans le rouler, rendit Dieu en personne responsable de sa maladresse. 
 219
Comment les fêtes publiques des Plantouriens furent troublées, le beau jour de la Saint-Martin, et comment un heureux miracle termina cette lamentable aventure. 
 226
Comme quoi Maurin et Parlo-Soulet doivent être comparés, par les gens qui s’y connaissent, aux plus grandes figures de l’histoire et de la légende, et où l’on se convaincra que M. Cabissol a pénétré tous les dessous de l’âme populaire, en lui entendant raconter le Bon conseil de maître Magaud, histoire à laquelle Maurin riposta par une autre non moins amusante : La chasse aux canards
 235
Où Maurin des Maures, par la façon dont il pense à se faire connaître de son bâtard Césariot, prouve bien qu’il n’est pas un héros de roman-feuilleton. 
 253
De la rencontre qu’eurent pour la première fois Maurin des Maures et son fils Césariot sous un arbre qui est célèbre dans le Var sous le nom de Pin Berthaud, et comment le don Juan des bois se révéla père de famille à la romaine et à la provençale. 
 260
D’une conversation qu’eut Antonia avec son père et de celle qu’elle eut deux jours plus tard avec deux dévotes. 
 272
Comme quoi les belles filles faisaient quelquefois encore, au xixe siècle, sur les rivages provençaux, la rencontre d’un prince maure. 
 277
Il n’y a pas de bon mariage morganatique auquel ne préside au moins un ermite. 
 283
Où l’on verra que les habitants d’une bourgade prédestinée appelée Gonfaron ou Gonfleron, en Provence, ont inventé la montgolfière, à la forme près. 
 288
En quels termes le don Juan des bois refusa mariage à la belle Corsoise avec une sincérité digne d’estime. 
 296
Comme quoi, grâce à l’ingéniosité de Maurin, les Gonfaronnais virent enfin voler un âne et comment le roi des Maures connut, à l’instar de tous les vrais héros, son heure d’impopularité. 
 300
De la mémorable conversation qu’eurent ensemble Maurin des Maures et son ami Caboufigue, ex-roi des nègres, berger de crocodiles, conservateur radical et candidat à la députation. 
 309
Comment un gentilhomme de l’ancien régime contracta très naturellement un traité d’alliance avec le populaire roi des Maures. 
 326
Où l’on verra l’importance que le gouvernement de la République française accorde au roi des Maures, lequel n’en devient pas plus fier. 
 337
Où l’on verra comment, sans l’aide de Maurin lui-même, jamais gendarme n’eût arrêté Maurin, et comment Parlo-Soulet répondit à cette monstrueuse arrestation par l’incongruité la plus monstrueuse et la plus sonore qui fût dans ses moyens. 
 346
Où le roi des Maures est un instant comparé, pour sa finesse de diplomate, au roi Louis XI
 363
— Et de quoi riez-vous ainsi, Rosette, belle fille ? 
 377
Comment et pourquoi, non sans regret, Maurin fit à un gendarme un cadeau princier, ce qui l’amena à conter à ses amis La lièvre de juin
 387
Qu’il ne faut pas lire, parce qu’on y relate la profonde et ennuyeuse conversation qu’eurent ensemble, — en présence de Maurin des Maures et de Parlo-Soulet, — M. Rinal et M. Cabissol, lequel se décida, pour en finir, à conter deux galégeades. 
 397
La merveilleuse histoire des Canards du Labrador
 406
Où l’on verra l’histoire jolie de la Poule verte, comment l’horrible Grondard dénoua le roman de Tonia et du roi des Maures, et avec quel désintéressement admirable Pastouré refusa une haute position. 
 421